Le collectif Supreme Legacy a repris ses activités à la Maison de l’Oradou. À l’aube de la réouverture des salles de spectacle, la rédaction du Chantier a pu échanger avec les breakeur.se.s clermontois.ses au sujet de leur manière de percevoir le Hip-hop et leur manière d’interagir avec les espaces urbains.
La musique résonne dans la toute la Maison de l’Oradou, c’est ici que les danseurs et danseuses du collectif clermontois Supreme Legacy peuvent de nouveau s’entraîner.
Les baskets de la danseuse Lana Boulet, glissent sur le parquet. Aux côtés des autres membres de son équipe, la jeune breakeuse retrouve une sensation disparue avec les confinements : la puissance de danser ensemble.
Avec la crise sanitaire, l’organisation de Supreme Legacy s’est adaptée et leurs espaces de répétition avec. En plus des cours de danse en visio, Fatima Zahra Elmoumni, professeure de danse, a découvert la pratique des cours en extérieur, une manière de se réapproprier l’espace public.
La culture Hip-hop émerge à New York dans le South Bronx au début des années 1970. Le Hip-hop qui signifie le mouvement intelligent, prône la paix, l’amour et l’union. Des valeurs que Mickaël Pécaud, directeur artistique et chorégraphe de la compagnie, transmet aussi bien à ses élèves qu’au public à travers ses créations.
Le 15 avril 2021, les journalistes tunisiens manifestent devant le siège de la TAP, l’agence de presse officielle tunisienne. Ils estiment que l’arrivée du nouveau PDG, Kamel Ben Younes, nommé par le chef du gouvernement, menace leur indépendance. À ce jour, la Tunisie se positionne comme le premier pays arabe en matière de liberté de la presse.
Tout à commencé il y a un mois, avec la nomination par le chef du gouvernement d’un nouveau PDG à la tête de l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), Kamel Ben Younes, accusé d’être proche des cercles de l’ancien dictateur Zine el-Abidine Ben Ali. Rappelez-vous, ce dernier avait été chassé du pouvoir en 2011.
Pour protester contre cette décision, une partie des journalistes de l’agence ont organisé un sit-in devant les locaux de leur employeur.
Le 19 avril dernier, Kamel Ben Younes a présenté sa démission au chef du gouvernement Hichem Mechichi, a indiqué le quotidien arabophone Assabah, en relayant sa lettre de démission.
Des méthodes pour « bien faire » aux publics ciblés par les appels à projets nationaux, d’une pédagogie descendante à une omniprésence du « faire », le Petit manuel critique d’Éducation aux Médias – Pour une déconstruction de nos représentations médiatiques, publié aux Éditions du commun, interroge les pratiques de l’Éducation aux Médias et à l’Information.
Les attentats de Charlie Hebdo en 2015 ont chamboulé l’Éducation aux Médias et à l’Information (EMI), qui, il faut le rappeler, est une discipline qui existe depuis très longtemps. Le CLEMI par exemple, qui est le Centre de L’Éducation aux Médias et à l’Information de l’Éducation Nationale, existe depuis bientôt 40 ans. Depuis, les fake-news, les réseaux sociaux et Donald Trump ont fait leur apparition. Professeurs documentalistes, éducateurs et journalistes se sont engouffrés dans la brèche de l’EMI… pour le meilleur et pour le pire ?
Le Collectif La Friche – Friche pour « Fabrique Raisonnée d’Information Collaborative, Horizontale et Émancipatrice » fédère journalistes, photographes, documentaristes et illustratrices qui produisent des contenus journalistiques. Il a publié, en partenariat avec le collectif de recherche Édumédias, un Petit manuel critique d’éducation aux médias – Pour une déconstruction de nos représentations médiatiques, aux Éditions du commun.
Flora Beillouin, journaliste de formation, mais aussi illustratrice, coordinatrice du LABO 148, une agence de production audiovisuelle participative faite par et pour les jeunes de la Métropole lilloise, en parle au micro du Chantier.
Depuis quelques mois, en France, les sciences sociales sont le théâtre de violentes polémiques, questionnant la pertinence de certains critères d’analyse (notion de genre, de race, de racialisation…), les croisant avec d’autres plus anciens (la classe sociale, par exemple) dans une méthode que l’on nomme l’intersectionnalité.
Ce concept des sciences sociales fait débat.
Et quoi de plus normal que de débattre d’un concept !
Toutefois, depuis plusieurs mois en France, il règne une grande confusion autour de cette notion ! De l’université à l’arène politique, pas de mots assez forts pour pointer sa supposée dangerosité : « une peste, un discours essentialisant, multiculturaliste et porteur de haine contre les personnes blanches ».
Dans ce manifeste, les autrices s’emploient à montrer et démontrer toute la validité de cette approche dans les sciences sociales, y dynamitent les préjugés, les approximations, voire les attaques parfois « délirantes ».
« Disqualifier a priori, en tout temps et tout lieu, l’usage conceptuel de cette catégorie, c’est s’engager à ne jamais la découvrir dans le social… » s’insurgent-elles.
Forgée aux États-Unis, en 1989, par la juriste Kimberlé Crenshaw, le concept d’intersectionnalité avait pour objet d’interroger les différents rapports de domination qui agissent dans la société. Crenshaw indique, par exemple, que « les femmes noires sont parfois exclues de la théorie féministe et du discours antiraciste parce que l’une comme l’autre sont élaborés à partir d’un ensemble d’expériences qui ne reflète pas de façon adéquate les interactions qui existent entre la race et le genre ».
L’approche intersectionnelle rend, donc, visible des populations qui se trouvent au croisement de plusieurs facteurs de domination, de plusieurs formes de discriminations.
Elle vient bousculer les anciennes catégorisations, la seule classe sociale, elle en propose de nouvelles (le genre, la race), et « avant d’asséner l’insignifiance de la race dans la société française, peut-être faudrait-il se donner les moyens de la mesurer », s’interrogent les autrices.
Cette méthode oblige à se poser sans cesse « l’autre question », à adopter d’autres points de vue sans chercher une position hégémonique. Elle combat « les épistémologies de l’ignorance [qui] se fondent sur l’occultation et la disqualification d’analyses et de conceptualisations recelant une dimension insurgée ou indisciplinée, porteuse de menaces pour l’ordre établi et les positions de pouvoir acquises ». Contre-hégémonique, « le concept d’intersectionnalité est, avant tout, une méthode et non un dogme », comme le souligne Sarah Mazouz.
Enfin, l’intersectionnalité appelle de ses vœux l’émergence d’un « universalisme concret, incarné dans les différences et les histoires spécifiques de celles et de ceux qui forment le corps politique ».
Dans Pour l’intersectionnalité, texte exigeant, Eléonore Lépinard et Sarah Mazouz donnent les clés du débat actuel autour d’un concept malmené, et montrent tout l’intérêt de cette approche dynamique dans le champ des sciences sociales.
Alors que les femmes représentent aujourd’hui 46% de la population active, les inégalités de genre persistent. La crise sanitaire a mis en exergue ces inégalités aussi bien présentes dans le domaine du travail que dans le cadre familial.
Les années 1960 marquent la féminisation de l’activité salariale. Plus d’un demi-siècle plus tard, les femmes représentent quasiment la moitié de la population active, et pourtant les inégalités de genre perdurent. Selon le rapport du forum économique mondial, la crise sanitaire semble avoir renforcé certaines inégalités déjà inhérentes à notre société.
La sociologue Margaret Maruani, directrice de recherche au CNRS, fondatrice du GDRE-CNRS « Marché du travail et genre en Europe » (MAGE), dirige la revue Travail, genre et société. À notre micro, elle revient sur les « nœuds de l’inégalité » et les liens entre les inégalités familiales et celles au travail. « Le monde du travail est producteur en lui-même de discrimination d’inégalité. L’inégalité de salaires ne commence pas avec le premier enfant mais avec le premier salaire ».
À ce jour, la signification du mot travail varie en fonction du genre. « Encore aujourd’hui un travail n’est pas évalué de la même façon selon qu’il est effectué par un homme ou par une femme », constate Margaret Maruani. « La valeur sociale que l’on attribue à ce travail n’est pas la même selon qu’il est exécuté par un homme ou par une femme ».
La perspective du genre permet de remonter les mécanismes qui construisent ces disparités. « Ces inégalités se construisent tous les jours, ne sont pas de simples reliquats de l’histoire », avertit la sociologue en prenant l’exemple du temps partiel. « Le temps partiel a fait le lit de la pauvreté laborieuse du sous-emploi […] Présentez ça comme un progrès pour les femmes, c’est de l’ordre du mensonge social », soulève Margaret Maruani.
Bien que la crise sanitaire ait servi de mise en lumière des inégalités de genre, notre invitée reste lucide. « Il y a encore en France, beaucoup trop de professions très féminisées qui sont très mal payées, très sous payées et très précaires. On l’a vu un peu avec la crise, on a beaucoup parlé des aides-soignantes, des infirmières, des caissières, des vendeuses… On le sait depuis des années, des décennies, il ne faudrait pas qu’on arrête d’en parler qu’en cette crise sanitaire sera passée. C’est un problème de fond ».
Glass Of Blood, le nouvel album de Lisa Li-Lund est un disque de contraste, une œuvre ambivalente aussi généreuse qu’insaisissable, aussi évidente que mystérieuse. Encore plus que tous ces disques précédents, il démontre toute la puissance et la créativité qui se dégage de sa sensibilité hors du commun. La musicienne franco-suédoise laisse en effet entrevoir à travers le souffle créatif et global qui l’anime aussi bien musicalement que visuellement, son rapport différent au monde, à la vie, au temps, à la norme, un rapport qui lui appartient pleinement et transpire dans le moindre recoin de sa musique. Il lui confère d’une certaine manière une grande liberté d’être et de faire.
Le morceau Janet, qui ouvre magnifiquement ce nouveau long format, aura en quelque sorte été le déclencheur d’un désir ressuscité de faire, d’écrire et de composer. Il joue sur le principe d’un dialogue intérieur, où Lisa Li-Lund avait comme idée première de s’adresser à une personne inconnue.
Le clip associé à Janet dévoile le tempérament de combattante, de chevalière de Lisa Li-Lund, qui évoque des personnages aussi marquants que Brienne of Tarth dans Game of Thrones ou encore Astrid dans Vikings. De son propre aveu, le tournage en compagnie du réalisateur Julien Ansault aura été par lui-même une aventure épique faite de rebondissements, de surprises et d’épreuves. Mais il aura éveillé et activé son imaginaire, grandement nourri de fantastique, de légendes et de spiritualité ancienne.
Dans cette vidéo, loin du simple jeu, on sent une artiste qui reconnecte à son moi profond, en s’immergeant au cœur de la nature, des éléments, de la nuit, du froid, en invoquant les fantômes, la mort, en se baignant au sens propre comme au figuré dans la mystique de la chevalerie. Ce chemin, et nous pourrions même dire cette quête, à donner une tonalité gothique troublante à Glass Of Blood, à l’image de sa pochette sanglante.
Quelque part, cette mécanique créative est le symbole d’un magnifique disque de femme, à la puissance émotionnelle phénoménale. Il est le fruit de la féminité dans tout ce qu’elle a de complexe, de multiple, de résilient, de libre et de créatif. Loin du calcul et des interactions d’influences directes, Lisa Li-Lund combine sans le chercher, la musicalité de Suzanne Vega (Muscle Memory Of Missing You), la poésie du premier album de Bon Iver (Your Words, Our World), la profondeur mélancolique de Shannon Wright (Terminator), la sincérité de Laura Veirs (Screaming Beast), la candeur de Feist (Two Wheels), le lyrisme sombre d’Antony Hegarty alias Anohni (Shadows).
Sur Letter To My Lawyers, composition à la rythmique étrange et à l’ambiance déroutante, concluant avec beaucoup de personnalité cet album décidément pas vraiment séducteur, Lisa Li-Lund elle-même avoue que ce morceau est certainement celui où son âme d’enfant s’est exprimé avec le plus d’expressivité, dans cette bouderie malicieuse et funeste.
Pourtant si ce LP est ainsi assurément très personnel et d’ailleurs assumé sous son nom, Lisa Li-Lund se sera entouré comme elle aime à le dire de ses chevaliers (et chevalières), en premier lieu Guillaume Léglise dans le travail de réalisation et d’arrangements (déjà présent à ses côtés dans The Big Crunch Theory) mais aussi Maxime Delpierre (VKNG, Limousine), Chloé, Clémence Lasme (Moodoïd), Ben McConnell (Au revoir Simone, Beach House), Kim Giani, Gaspard Claus, et même Étienne Jaumet et Romain Turzi (des amis de longues dates) pour une session d’improvisation nocturne d’anthologie ayant donné la matière du très planant et progressif Planet.
Chaque morceau développe d’ailleurs sa propre personnalité sonore, dans une cohérence assurée par cette voix aérienne et rêveuse, se refusant à la démonstration, pour se concentrer sur la simplicité et l’émotion pure. Et nous pourrions même élargir cette observation au-delà de la simple musique, tant ce projet a une résonance plus globale en particulier en terme de vidéos et de photographies avec notamment l’apport décisif d’Axelle Von Dorpp et de Lolie Fouquet.
Si Lisa Li-Lund était déjà depuis longtemps bien plus qu’une simple sensation de la musique indépendante, elle signe ici un merveilleux retour à la musique avec un intense album de folk psychédélique et de pop onirique, qui marquera, sans aucun doute, de son empreinte sensible et créative cette année 2021.
Il est à découvrir toute cette semaine sur l’antenne du Chantier à travers des extraits d’une interview réalisée il y a quelques semaines avec Lisa Li-Lund et bien sûr la diffusion de morceaux le composant.
Un album vinyle est à gagner à l’occasion de cette semaine spéciale, pour participer, rien de plus simple, envoyez un mail à : [email protected] !
Comment notre société est-elle devenue matérialiste ? Quelle place accordons-nous aux objets de demain ? À l’occasion du RRRecycle Festival, la rédaction reçoit Odile Nouvel, ancienne conservatrice du Musée des Arts Décoratifs.
Pour mieux comprendre l’importance de la place que nous accordons aujourd’hui aux objets, il faut remonter à l’ère de l’industrialisation. Le 19e siècle marque un moment charnière dans l’histoire de la consommation, puisqu’à partir de 1850 la fabrication des objets s’intensifie et ne se fait plus de manière artisanale. Désormais facile à produire, « l’objet devient essentiel », soulève Odile Nouvel, intervenante au RRRecycle Festival.
Au fil du temps, les objets et petits gadgets envahissent nos espaces, « peuplent nos demeures » et deviennent désirables.
« Nous sommes des personnes qui ne pouvons plus nous passer d’objets, ça c’est une dépendance relativement nouvelle dans l’Histoire de l’humanité », constate l’ancienne conservatrice du Musée des Arts Décoratifs.
Nous entretenons une relation particulière avec ces objets, nous interagissons avec eux « presque comme des interlocuteurs que l’on touche que l’on regarde ». Un lien affectif que l’on peut considérer comme malsain et nuisible pour les matérialistes que nous sommes.
Mais cette volonté d’acquérir et de posséder va fluctuer, Odile Nouvel le pressent. « La place de l’objet dans notre vie risque fort d’évoluer vers des objets multifonctionnels […] et on va rationaliser largement l’utilisation des objets et donc leur conception pour être moins envahis ».
Depuis quelques mois, The Inspector Cluzo, le duo héroïque de rockeurs fermiers se raconte et se livre dans un radio show vivant et instructif, réponse volontaire et créative à une crise qui touche évidemment de plein fouet des musiciens aussi actifs et mobiles qu’eux. Désormais vous pourrez aussi écouter le Rockfarmers Show sur Le Chantier.
L’aventure The Inspector Cluzo est une histoire d’indépendance, de rock ‘n’ roll, de terroir, de voyages et de rencontres. Une matière foisonnante, idéale pour la narration d’une série radiophonique, qui retrace leurs tournées autour de la planète (avec pas moins de 60 pays visités et conquis !) à défendre vaillamment leur musique tout en affirmant haut et fort leur identité gasconne et paysanne.
Au-delà des superbes découvertes musicales qui émergent de leurs souvenirs, le groupe donne une autre vision de la globalisation et trace des connexions étroites entre le global et le local. À l’écoute de ce radio show, on sent un groupe mais aussi une complicité qui a grandi au contact des cultures, dans le partage et la rencontre. Si le rock ‘n’ roll est toujours une expression fédératrice, un langage universel qui dépasse les frontières et créer du lien entre les peuples, il est particulièrement intéressant d’entendre comment leur approche de l’agriculture en tant que paysan (au sens noble du terme) s’inscrit aussi pleinement au cœur des problématiques planétaires actuelles, de manière concrète, pratique et incarnée.
Il suffit d’ailleurs d’écouter leur géniale dernier album live The Organic Farmers Season, sorti en 2020, valorisant sur disque une session unplugged d’exception enregistrée au théâtre de Gascogne à Mont de Marsan, pour se régaler de la palette de nuances (du plus explosif au plus émotionnel), pour s’imprégner de la générosité intrinsèque de ce duo guitare batterie décidément pas comme les autres, et ici magnifiquement entouré.
Cette semaine, Le Chantier vous propose une semaine de rattrapage autour du Rockfarmers Show de The Inspector Cluzo, tous les jours à 19h30 ! Voici le programme :
Rockfarmers Show #1 : lundi 3 mai, 19h30
Rockfarmers Show #2 : mardi 4 mai, 19h30
Rockfarmers Show #3 : mercredi 5 mai, 19h30
Rockfarmers Show #4 : jeudi 6 mai, 19h30
Rockfarmers Show #5 : vendredi 7 mai, 18h45
Rockfarmers Show #6 : samedi 8 mai, 19h30
Nouveau mode de calcul de l’allocation chômage, durcissement de l’ouverture des droits au chômage, instauration d’un bonus-malus pour les entreprises qui usent de contrats précaires… Avec Claire Vivès, sociologue au Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique et au Centre d’études de l’emploi et du travail, la réforme de l’assurance-chômage est passée au scanner.
Que change le nouveau mode de calcul de l’assurance-chômage ? Qui seront les plus touchés par la réforme ? Combien de mois de travail consécutifs faudra-t-il désormais cumuler pour ouvrir ses droits au chômage ? Qu’est-ce que le bonus-malus ?
La réforme de l’assurance-chômage, qui entrera partiellement en vigueur le 1er juillet prochain, suscite des inquiétudes, notamment chez les organisations syndicales ou les « permittents », les intermittents du travail. Mais que dit-elle exactement ?
Ce vendredi à 20h dans Magic Bolide, place aux maîtres des mélodies, celles qui touchent au cœur en 3 minutes chrono !
MEDIA
On déroule donc le tapis rouge pour Beck, Phoenix, Paul McCartney, Divine Comedy, Toro Y Moi.
Mais aussi tout ceux qui font l’actualité et notamment les français Gaspard Augé échappé de Justice, Slim & The Beast, Tropical Mannshaft, José, le chanteur de Stuck In The Sound, avec son nouveau projet solo et Fred Nevché en interview pour son album hommage à Lou Reed, co-signé avec French 79, sur lequel plane bien sûr l’ombre d’Andy Warhol, le pape du pop art.