Objets de tensions entre les pays, l’eau a toujours été un enjeu géostratégique majeur dans les relations internationales. En quoi l’eau est-elle l’objet de conflits internationaux ? Pourquoi est-elle devenue une arme dans les relations internationales ? Toutes les réponses dans le dernier épisode de notre série consacrée à cette précieuse ressource.
Que ce soit en Afrique, au Moyen-Orient ou en Asie, l’eau fait souvent l’objet de guerre entre des pays voisins. Ressource précieuse et convoitée, elle est même devenue une arme dans les conflits internationaux.
Alors que de nombreux spécialistes présentent l’énergie hydraulique comme étant respectueuse de l’environnement, des associations de l’Allier dénoncent ses impacts négatifs, notamment sur les saumons.
Troisième épisode de notre série consacrée à l’eau. Direction le département de l’Allier où des associations de protection de l’environnement s’opposent à la construction d’une micro-centrale hydroélectrique sur le pont de l’Allier à Vichy. Selon ces associations rassemblées en collectif, ce projet aurait un impact néfaste sur la migration des saumons
L’eau n’est plus aujourd’hui seulement considérée comme une ressource indispensable à la vie mais comme un produit financier qui s’échange sur les marchés internationaux. Dans le deuxième épisode de notre série, nous plongeons dans les coulisses d’un nouveau marché : celui de l’or bleu.
De l’Angleterre à l’Australie, en passant par les États-Unis, le réalisateur Jérôme Fritel a enquêté sur le business de l’eau. Investisseurs peu scrupuleux, agriculteurs au bord de la faillite, marchandisation de la ressource : dans son documentaire, Main basse sur l’eau, il nous démontre comment l’eau est en train de devenir une marchandise de plus en plus convoitée. Nous le recevons dans ce deuxième épisode de notre série dédiée à l’eau.
Que d’intelligence, d’inventivité, les ex-GM&S vont-ils déployer dans leur combat ! Seront-ils tentés de faire sauter l’usine ? Ou n’est-ce qu’un grand coup de bluff aux fins d’attirer l’attention des médias et des pouvoirs publics sur le sort qui leur est fait ? Une longue lutte commence…
“Voilà la fierté et l’attachement à une usine, à un outil de travail et à un collectif […], quand ces trois instances te permettent de manifester cette intelligence laquelle toi-même tu as du mal à croire, et que tout le monde te dénie au-dehors, y compris le président de la République (“fainéants”, “fouteurs de bordel”, “analphabètes”, ”des gens qui ne sont rien”, etc.).”
Arno Bertina, Ceux qui trop supportent, le combat des ex-GM&S (2017 – 2020), aux éditions Verticales.
L’écrivain Arno Bertina est un touche-à-tout engagé. Déjà en 2017, dans Des Châteaux qui brûlent, il mettait en scène une véritable insurrection, conduite par les salariés en souffrance, au sein d’un abattoir mis en liquidation judiciaire.
En 2017, à La Souterraine, en Creuse, les ex-salariés de l’équipementier automobile GM&S Industry, pour PSA et Renault, décident après un énième plan social d’entrer en résistance.
De 2009 à 2017, les plans sociaux se succèdent : “les directions successives ont beau jeter des salariés par-dessus bord, cela ne sert qu’à augmenter les sommes qu’ils détournent car pour ce qui est des comptes de l’entreprise cela va de mal en pis”.
L’expertise des salarié.e.s, et de leur infatigable défenseur, Me Jean-Louis Borie, avocat au barreau de Clermont-Ferrand, va permettre de démontrer le rôle de ces “naufrageurs” d’entreprise !
Et que dire des méthodes de Renault, un des principaux clients, dans sa mise en place d’un système de doublement des postes à l’étranger pour produire toujours moins cher, ainsi que la débauche de moyens pour contourner les occupations de sites ?
Durant quatre années, Arno Bertina ira à leur rencontre :
– “Aujourd’hui, je suis licencié et ça fait mal parce qu’on était bons, on a bossé, on a aimé cette boîte. Elle a capoté mais c’est pas parce que les gars ont mal bossé…”
Il marque une pause.
– “Le mal que ça fait de ne pas être la cause de ce qui t’arrive !” (Serge Mignon, cadre, né en 1961)
Toutefois, des solidarités vont se nouer dans ce combat exemplaire à plus d’un titre. “Syndiqués ou pas, cadres ou ouvriers, tout le monde était là, solidaire”, précise Michel Prudhomme. “C’est une particularité de notre lutte”, renchérit Vincent Labrousse.
Ceux qui trop supportent est une histoire de femmes et d’hommes, en combat pour leur dignité, une histoire de famille, de travail et de fierté. Arno Bertina les nomme inlassablement et se fait le porte-voix de leur lutte !
“Mon risque ce n’est pas la politique mais la langue morte des médias et celle des forces de l’ordre”.
Terrain Social se fait caisse de résonance de ce combat.
Cette semaine, l’équipe du Chantier vous propose une série sur le thème de l’eau. Objectif de ce premier épisode : analyser les conséquences des inégalités d’accès à cette ressource précieuse.
Un tiers. C’est la proportion de personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable, selon l’Organisation mondiale de la santé. En Afrique, la situation est même plus inquiétante puisque seulement 24 % de la population a accès à cette ressource vitale. Direction la région de l’Azawak, située à la frontière entre le Niger et le Mali. Là-bas, le réchauffement climatique a entraîné une raréfaction de la ressource. Les conséquences sont nombreuses : sur la santé bien sûr mais également sur l’éducation des enfants, la culture des peuples Touaregs et Peuls et plus généralement sur la géopolitique mondiale.
L’anthropologue Ariane Kirtley, fondatrice de l’ONG Aman Iman (L’eau c’est la vie) décrypte pour nous la situation dans cette zone et l’impact du manque d’eau pour les populations locales.
Tradition centenaire, la tontine est un système d’épargne collectif, rotatif et solidaire. Le principe : chaque membre de la tontine épargne, et le montant totalisé bénéficie à chacun, à tour de rôle. Répandue notamment sur le continent africain, la tontine numérique arrive désormais sur les applications mobiles. A l’instar de MyTontine, que Amelle Benkerroum, fondatrice et présidente, nous présente pour ce dernier volet de notre série sur l’argent.
Plus de 300 personnes ont été victimes d’un incendie le soir du 12 décembre dans la résidence « la Marina » à Montgaillard sur Saint-Denis. Comment les réunionnais ont-ils pu venir en aide aux habitants et quels sont les dispositifs qui ont été mis en place pour les locataires ?
Un incendie a été déclaré dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 décembre 2021 dans l’immeuble de « La Marina » à Montgaillard sur la commune de Saint-Denis. Cinq personnes ont perdu la vie dans cet incendie et près de 300 personnes ont été évacuées et accueillies au gymnase de Champs-Fleuri.
Depuis la rue, on aperçoit la façade de l’immeuble ravagée par les flammes. Malgré ce décor lugubre, certaines personnes ont été relogées sur leur lieu de résidence. Dix jours après, le choc persiste et l’odeur de l’incendie toujours présente, s’est imprégnée dans les locaux. Sur place, les habitants semblent attristés et nous racontent leurs difficultés à revenir vivre ici.
Les Associations ont pu mettre un dispositif pour accueillir les victimes de l’incendie. Les Réunionnais ont aidé les familles en leur offrant des vêtements, chaussures, de la nourriture, du lait et des couches pour bébés. Des fonds d’urgence ont été demandés pour les habitants de la Marina. Nous avons interviewé quelques passants de Saint-Denis au sujet de l’incendie qui s’est produit à Montgaillard. La plupart ont été touchés et ont pris l’initiative d’aider les résidents de Montgaillard.
Nous sommes partis à la rencontre de Georges Faubourg , Président de la délégation territoriale de la Croix-Rouge. Il nous accueille dans les locaux situés au Chaudron, il revient sur les événements et les actions déployées par ses équipes. 106 bénévoles se sont portés volontaires et ont participé aux missions menées par la Croix-Rouge.
À l’issue de cet entretien, Georges faubourg nous conseille d’avoir un “catakit” de préparé. Un kit de survie qui contiendrait : un sac, une radio, une lampe de poche, un sachet hermétique pour conserver une copie de ses documents officiels, des vêtements de rechange, un bloc note et stylo, un kit hygiène …
Marie-Astride Gara, Matthias Anila et Emma Delaunay
Ulule, KissKissBankBank, Tudigo… On ne compte plus les plateformes de financement participatif en ligne. Mais pourquoi cette pratique ancestrale, boostée par le numérique, rencontre-t-elle un tel succès ?
En 2020, le crowdfunding a dépassé le milliard d’euros contre 167 millions en 2015. Soit six fois plus d’argent collecté via ce mode de financement en seulement cinq ans… “Les participants voient l’importance de soutenir de nouveaux projets, de nouveaux créateurs », qui ne seraient pas forcément soutenus par les banques, estime Cécile Palusinski, autrice du livre « Le Crowdfunding », publié aux Presse universitaires de France, dans la collection Que sais-je ?.
Quelle législation encadre le financement participatif ? Comment réussir sa campagne ? Quel avenir pour le crowdfunding ? Cécile Palusinski répond aux questions du Chantier dans le troisième volet de notre série consacrée à l’argent.
Orange Frisson est une immersion dans le corps de l’ESACM. Circulant sans boussole d’un espace à l’autre, cette traversée ponctuée de rencontres et d’entretiens expérimente les croisements et interroge tour à tour les formes, les gestes, les expériences et les processus de création en résonance avec le présent …
MEDIA
« Tout a commencé un 17 janvier, il y a un million d’années. Un homme a pris une éponge sèche et l’a laissée tomber dans un seau d’eau plein d’eau, le nom de cet homme n’a pas d’importance, il est mort mais l’art vit, je veux dire laissons les noms de côté… » C’est L’histoire chuchotée de l’art, écrite par l’artiste bricoleur et poète Robert Filliou en 1963, et murmurée à nos oreilles par Dominique A quelques dizaines d’années plus tard.
Valentine Antoine (peinture)
Accident, chaos, rencontres, bonne fortune, chance ou déveine… A quoi reconnaît-on l’inattendu quand il survient ? Pourquoi choisit-on de s’y fier ? Peut-on le provoquer ? Le hasard guide t-il nos vies et la main des artistes ?… Nous menons l’enquête. Les dés sont jetés, ils vont nous conduire vers celles et ceux qui tentent de formuler des réponses.
Linda Sanchez est artiste et enseignante à L’ESACM. Elle développe une démarche expérimentale qui pourrait s’apparenter parfois à une pratique de laboratoire. Dans sa pratique le hasard et l’aléatoire ont une place importante. Sculpture, installations, vidéos, dessins, son travail engage un dialogue avec la matière et ses potentialités, une négociation permanente entre les formes et les forces.
Linda Sanchez et Baptiste Croze, Roulé boulé. Expositions « Les aléas » à la chapelle des Jésuites à Nîmes en 2020
Linda Sanchez, 11752 mètres et des poussières…(vidéo)
Avec : Chris Paquentin / Amélie Papon / Valentine Antoine / Linda Sanchez / Naomi Razafindrakoto et Marguerite Soullier
Réalisation : Mélisse Loubier / Haeun Oh / Ysée Rodrigues de Freitas / SeoRin Kim / Amélie Papon / Zoe Signabout / Elizaveta Eremina / Emma Gouttefangeas / Chris Paquentin / Sautron Louise / Théotim Tastet / Mario Terrisse / Cristina Chapier-Poumailloux / Naomi Razafindrakoto
accompagné.e.s de Mariannick Bellot
Montage : Nelly Girardeau
Musique : Dominique A, L’histoire chuchotée de l’art
Merci à Marion Robin
Quelles sont les origines des inégalités de salaires entre les femmes et les hommes ? Les femmes gèrent-elles l’argent de la même façon que les hommes ? Dans le deuxième épisode de notre série, nous nous intéressons aux rapports entre les femmes et l’argent.
En France, depuis 1946, le principe de l’égalité entre les femmes et les hommes est inscrit dans le préambule de la Constitution. “La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme”. L’arrêté du 30 juillet 1946 supprime la notion de “salaire féminin”.
Pourtant, de nos jours, la situation des femmes face à l’argent reste inégale à celle des hommes et ce, à divers moments de leur vie ou de leur carrière professionnelle.
Pour nous éclairer sur le sujet, nous recevons Jeanne Lazarus, sociologue spécialisée sur la banque, la consommation, l’argent et chargée de recherche au CNRS.