Le printemps des talents est un dispositif innovant initié par la ville de Clermont-Ferrand en 2017. Il met en valeur 21 talents clermontois et les structures qui accompagnent ses porteurs de projets. Rencontre avec Maximilien Godeau fondateur de l’association Déposetaprod.
Créée par Maximilien Godeau, Déposetaprod est à la fois une boite de production et un studio d’enregistrement qui accompagne les artistes émergents dans leurs projets de créations musicales.
Son fondateur revient avec nous sur la création de ce projet, son développement et son avenir.
Alors que de plus en plus de Français ont recours aux médecines complémentaires, nous nous intéressons à leur usage et à leurs limites dans le traitement du cancer.
Aujourd’hui, environ 4 français sur 10 ont recours aux médecines dites alternatives, dont 60% parmi les malades du cancer. Le Chantier s’intéresse à l’intégration de ces médecines non conventionnelles dans le traitement du cancer, à leurs limites et à leurs potentielles dérives.
Pour cela, nous recevons le Professeur Simon Schraub, médecin, cancérologue et radiothérapeute, vice-président de La Ligue contre le cancer du Bas-Rhin, et auteur d’une thèse consacrée aux médecines parallèles et au cancer.
Orange Frisson est une immersion dans le corps de l’ESACM. Circulant sans boussole d’un espace à l’autre, cette traversée ponctuée de rencontres et d’entretiens expérimente les croisements et interroge tour à tour les formes, les gestes, les expériences et les processus de création en résonance avec le présent …
MEDIA
Bazar Laqué
Dans quel endroit du corps la voix vient-elle se nicher ? D’où vient ce souffle qui fait vibrer les cordes vocales et résonner l’atmosphère ? La voix peut-elle se perdre ? Les voix intérieures sont-elles toujours silencieuses ? Dans ce nouvel épisode, on respire fort et on entend des voix ; des voix graves et haut perchées, des voix qui caressent, qui murmurent et qui croassent, des voix humaines et animales, des voix chaudes et blêmes, des voix caméléons aux couleurs infinies…
Célestine Munch / Marécage cellulaire
Avec : Naomi Razafindrakoto / Sarah Vigier / Anastasia Ermolova / Célestine Munch Musique : Erika Fournel,Vocales / Bazar Laqué, Monsieur Smic, Jeanne Jaune, Puy du Fou / Caroline Wadbled et Martha Fely, Bramer / Zoé Garnier, Le chapelier fou Montage : Nelly Girardeau
Alors que la guerre retentit aux portes de l’Europe, le débat démocratique peut-il avoir lieu dans le mois qui nous sépare du 1er tour ? Peut-on décemment mentionner aujourd’hui le pass vaccinal, ou la réforme du chômage alors que Poutine bombarde l’Ukraine ?
MEDIA
“Atone”, “poussive”, “qui peine à décoller” et qui finalement est peut-être déjà terminée, la campagne présidentielle 2022 a-t-elle eu, peut-elle, aura-t-elle lieu, alors que l’armée de Vladimir Poutine a envahi l’Ukraine au matin du 24 février et menace plus que jamais les populations civiles ? Emmanuel Macron peut-il être à la fois chef de guerre, président et candidat ? Comment les médias peuvent-ils regarder vers l’est de l’Europe tout en commentant la bataille pour l’Elysée ?
Tiphaine Crézé reçoit Fabrice d’Almeida, historien, professeur à l’Université Panthéon-Assas et directeur du Master Médias et mondialisation à l’Institut français de Presse. Nous entendrons également Loris Guémart, journaliste au sein du média Arrêt sur images, évoquer la fin de la diffusion de RT France dans l’Hexagone.
Dans une seconde partie d’émission, et malgré ce contexte international dramatique, nous nous concentrerons sur la campagne à gauche, avec Fabien Conord, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Clermont-Auvergne et spécialiste de la gauche.
Découvrir les moindres recoins de la ville et notamment les endroits inexplorés, c’est l’objectif de l’urbex. Zoom sur cette discipline un peu particulière.
Originaire de Clermont-Ferrand, Julien Martin Varnat pratique l’urbex depuis son enfance. Une passion qui le conduit à explorer les moindres recoins des villes où il se rend et notamment la préfecture du Puy-de-Dôme qu’il connait bien.
Le printemps des talents est un dispositif innovant initié par la ville de Clermont-Ferrand en 2017. Il met en valeur 21 talents clermontois et les structures qui accompagnent ses porteurs de projets. Rencontre avec Claire Toribio, rappeuse originaire de Ceyrat et connue sous le nom d’Illustre.
Après des études à l’école des beaux-arts de Clermont, la jeune rappeuse Claire Toribio fait le choix de s’investir pleinement dans la musique hip-hop où elle se crée un réseau, éduque son oreille et se professionnalise.
Au micro du Chantier, elle nous explique d’où elle tire son inspiration et comment elle compose ses morceaux.
Le slogan de Shepard Fairey (Obey Giant) servira de carburant à ce Magic Bolide avec une actualité musicale qui apporte sa flammèche d’espoir et d’inspiration.
MEDIA
Cette sève dans une époque tourmentée, ce sont cette semaine des artistes qui émeuvent comme les irlandais de Fontaines D.C et le charismatique belge Guilt. On se laissera aussi surprendre par la folie de l’américain Yves Tumor, sensation live de l’année avec ses furieux travestissements et sa musique sombre et mutante. Au programme encore l’univers délirant de l’artiste canadien P’tit Belliveau avec dans son shaker électro, rap et banjo acadien et impossible de ne pas être captivé par l’irlandaise Sinead O’Brien avec son rock arty et intense. Sans oublier 2 groupes français déjà prêts à jouer dans la cour des grands avec leur nouvel album : les rennais de Bops et les parisiens de Hoorsees.
Dans une société où tout va toujours plus vite, la tendance slow life propose de ralentir pour vivre mieux. Mais en quoi cela consiste-il ? S’agit-il seulement d’une tendance ou d’un mode de vie réellement applicable ?
D’après un sondage mené par l’institut d’études YouGov en 2019, seulement 15% des Français ont déjà entendu parler de la slow life. Bien que ce concept de “vie lente” ne soit pas courant, 67% des Français seraient prêts à lever le pied et “adopter une vie plus lente tout en douceur”. Mais en quoi consiste cette façon de voir et de vivre les choses ? Est-ce que la slow life est la solution pour ralentir ou est-ce une utopie ?
Pour en parler nous recevons Cindy Chapelle, sophrologue et auteures de plusieurs ouvrages chez Jouvence : La slow life en pleine conscience paru en 2016 ou encore Ma slow life : je lève (enfin) le pied paru en 2017.
Quelles méthodes emploie l’industrie du jeu, Big Gambling, pour atteindre sa (ses) cible(s) ? Que fait, a contrario, l’autorité de régulation des jeux en France pour freiner cette épidémie, voire interdire certains jeux ? A quels risques sont exposés les joueurs, en particulier les jeunes et les plus pauvres ?
“L’addiction au jeu frappe davantage les pauvres des pays riches, et elle affecte davantage les sociétés qui font le choix de laisser ces produits proliférer ».
N’est-ce pas à un fléau social auquel nos sociétés sont confrontées ? Loin des images hollywoodiennes vantant l’aventure à peu de frais, loin du confort feutré des casinos, les opérateurs de jeux exploitent les frustrations sociales et vendent à grand renfort de publicité, un rêve mensonger.
Thomas Amadieu est sociologue et enseignant-chercheur à l’ESSCA School of Management de Shanghai, et chercheur associé au GEMASS. Il publie aux éditions Le Bord de l’Eau, La fabrique de l’addiction aux jeux d’argent. Il y analyse comment l’industrie du jeu -les opérateurs de jeux-, telle la Française de Jeux, recourt à une “véritable fabrique de l’ignorance” qui n’est pas sans rappeler les méthodes de l’industrie du tabac ou de l’alcool.
“[…], l’industrie du jeu finance la recherche et une myriade de commissions, organismes et think tanks pour fabriquer l’ignorance du public. Sous perfusion de l’industrie du jeu s’est développé un véritable écosystème de production de la connaissance qui s’organise autour d’institutions et d’agences dédiés pour peindre un tableau favorable aux opérateurs de jeu. Cette confusion produite est voulue car le lobby du jeu prend le masque de la science pour produire un discours anti-régulation.”
Cette fabrique de l’ignorance, du doute, du détournement de l’attention est à l’œuvre dans le champ des sciences sociales ! C’est donc sur un terrain miné que s’avance Thomas Amadieu, celui sur lequel opère l’industrie du jeu, et livre un travail qui fait date sur cette question.
“Démontrer la fabrique de l’addiction permet d’en comprendre les rouages et peut-être de s’en libérer.”
Il en appelle à “une politique du jeu réellement responsable”. Que fait l’ANJ (Autorité Nationale des Jeux) face à ce problème de santé publique ? Y a-t-il une véritable volonté politique de réguler les jeux d’argent, de protéger les publics vulnérables ?
Terrain Social, cette semaine, avec notre invité Thomas Amadieu, dévoile l’envers du jeu.
Clermont-Ferrand est l’une des 18 villes de France dans lesquelles est présentée en ce moment l’exposition “Arts de L’Islam, un passé pour un présent”. Une exposition issue des collections du musée du Louvre à découvrir jusqu’au 27 mars.
C’est une manifestation de grande ampleur qui vise à valoriser les arts de l’Islam. Des pièces issues des collections du musée du Louvre sont actuellement exposées dans toute la France et jusqu’à Saint-Denis de la Réunion à travers « Arts de l’Islam, un passé pour un présent ». Parmi les 18 villes hôtes, Clermont-Ferrand et son musée d’Art Roger-Quilliot. Objectif de cette exposition : apporter un éclairage et poser un nouveau regard sur les arts et les cultures de l’Islam.
Pour parler des enjeux liés à cette exposition destinée à souligner la grandeur de l’art islamique et présenter quelques-unes des pièces exposées dans le Puy-de-Dôme, nous recevons Nathalie Roux directrice du musée d’art Roger Quilliot.
Alexandra Tshivuanga, Benjamin Bony et Angélique Mangon.