Docu : La vie en collectif à l’ANEF

Social

Aujourd’hui LE CHANTIER vous propose de questionner la place de l’entraide dans notre société. Cette semaine, l’association de l’ANEF fête ses 70 ans d’existence… Et à cette occasion nous vous proposons une série de programmes en lien avec les questions qui animent cette association.

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© Franck Dubray / PHOTOPQR

Habiter, c’est finalement bien plus que se loger : c’est s’inscrire dans une réalité différente pour chacun, c’est un mode de vie, qui touche à la fois à l’intime et au collectif.

L’histoire se passe à Vichy, dans l’Allier.  Dans ce reportage on se perd dans les couloirs de l’ANEF 63, on prend un café avec des travailleurs sociaux et on partage un bout de canapé avec des femmes. Ces voix nous parlent un peu d’amour, mais ce qu’elles nous racontent c’est surtout le chemin parcouru pour trouver un chez soi.

Les voix que vous allez entendre ce sont celles de Joëlle Bassot, une ancienne résidente de l’ANEF, qui nous ouvre la porte de son nouvel appartement. Il y a aussi celle de Christiane Aglas, qui depuis 2 ans, partage sa vie avec d’autres. Et puis il y a Annie Perrard et Catherine Duperrier, toutes deux salariées de l’ANEF, qui accompagnent les résident.es dans ces phases inhérentes à leur reconstruction.

“La vie en collectif à l’ANEF” un documentaire réalisé à l’occasion des 70 ans de l’ANEF 63.

Emma Delaunay

L’amour ne suffit pas

Social

Dans le champ social, dans la relation si particulière qui se joue entre aidant et aidé, il se joue beaucoup de choses… Il y a de l’humain bien sûr (en général, les professionnels du social n’ont pas choisi leur voie par hasard) et il y a de l’affect, évidemment… Mais ça ne suffit pas !

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« L’amour ne suffit pas » une émission enregistrée dans le cadre des 70 ans de l’ANEF.

Il y a une demande d’amour des personnes accompagnées, notamment des jeunes, de la part des professionnels. Et il ne suffit pas de “les aimer”, il ne faut pas être que sur les affects, il faut aussi du professionnalisme et des moyens. Quels sont les liens entre les personnes qui animent l’ANEF ?

Nos invités autour de la table, par ordre d’apparition : Oumar Diallo, M’Bemba Souaré, tous deux accompagnés par l’ANEF 63, Stève Peyrin éducateur technique et Catherine Grosjean, présidente du tribunal judiciaire.

Emma Delaunay et Benoît Bouscarel

Les Corps quotidiens

Culture

« Les Corps quotidiens » explore la place du corps dans nos quotidiens. Dans ce troisième épisode, rencontre avec Yann, ostéopathe.

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Séréna Moglia, La rue, 2018 © Adagp, Paris.

Dans « Les Corps quotidiens », Claire Juge propose d’explorer la place du corps dans nos quotidiens, et notamment dans nos vies professionnelles. Au fil de six épisodes, elle est allée à la rencontre d’une coiffeuse, d’un ostéopathe, et même d’un contrôleur aérien… Pour leur demander comment ils utilisent leur corps dans leur métier.
Dans ce troisième épisode, Yann nous raconte comment il a enlevé les gants de boxe de ses mains d’ostéopathe.

« Les Corps quotidiens » est un podcast imaginé, écrit et tourné par Claire Juge, produit par Clara Garnier-Amouroux et Tiphaine Crézé de l’Onde Porteuse et soutenu par l’association Matières Vives. La musique originale est de Julie Roué et l’illustration est de Séréna Moglia. Merci à Yann Cayot et Nicolas Dole.

Filière de la laine : quel fil tirer au niveau local ?

Actus

Aujourd’hui, seule 4% de la laine produite est transformée en France. Le Chantier est allé voir comment la filière se structure au niveau local.

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Février 2023, Mancieulles Exceptio’laines, Festival de la Laine et des tricoteuses et tricoteurs ©PHOTOPQR/LE REPUBLICAIN LORRAIN/MAXPPP/Frédéric LECOCQ

En France on dispose de 53 races de moutons, mais essentiellement élevés pour leur viande… Car, depuis la désindustrialisation, rares sont les entreprises qui savent encore valoriser la laine.
Cette matière durable, aux propriétés thermo et hydro régulatrices, est encore trop souvent considérée comme un déchet. Il faut dire que la filière lainière française reste fragile… En effet, seule 4% de la laine produite est transformée en France et les tricots que nous portons viennent souvent d’Asie. Mais la laine n’est pas uniquement utilisée dans le textile…

Aujourd’hui on tire le fil : comment cette filière est-elle développée au niveau local ? La fabrication de la laine française s’inscrit-elle dans une démarche éco-responsable ?
Pour répondre à ces questions, Yolande Pujante s’est rendue à la ferme Douce laine, située dans la petite commune de Sauxillange près d’Issoire, rencontrer Sarah Hobeniche qui élève depuis 2012, des chèvres angora uniquement pour leurs toisons. Elle a également tendu son micro à Nadège Blanchot, de la scop « Terre de laine », avant de se rendre à un atelier tricot du Café Flax, à Clermont-Ferrand.

Yolande Pujante

Musulman.e : une polysémie française

Social

Qu’est-ce qu’être musulman aujourd’hui en France ?” Que disent ceux et celles qui se disent musulman.e.s ? Sont-ils attentifs à la manière dont on les nomment ? Est-ce une identité paisible ? 

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© PHOTOPQR/Le Midi Libre/Jean-Michel Mart ; Montpellier, 21 avril 2023. Annexe du stade de la Mosson, grande prière de l’Aïd-el-Fitr célébrant la fin du Ramadan pour les musulmans. Plus de 20 000 personnes se sont réunies sur le terrain de football.

Pourquoi se dire et être dit musulman semble-t-il parfois se rapporter davantage à une appartenance ethnique ? Existe-t-il une divergence entre la catégorisation de soi (l’autocatégorisation) et celle réalisée par autrui (l’hétérocatégorisation) ? Comment se construit l’ethnicisation et la racialisation de la figure du musulman en France ?

Marie-Claire Willems est docteure en sociologie, membre du laboratoire Sociologie, philosophie et anthropologie politique (Sophiapol) de l’université Paris-Nanterre et de l’Association française des sciences sociales des religions (AFSR). 

Elle publie, aux éditions du Détour, Musulman. Une assignation ?

La réflexion de l’auteure “se nourrit d’un terrain d’enquête ethnographique auprès des premières personnes concernées et prête attention à la parole de celles et ceux qui se définissent eux-mêmes musulmans, quel que soit le sens donné à ce mot.” (souligné par nos soins)

Dans Musulman, une assignation ?, la sociologue Marie-Claire Willems remonte aux origines d’un mot «musulman» ou d’autres tels mahométan, turc, maure,… Dès le 16e siècle, plusieurs mots existent pour définir des réalités plus ou moins stables.

A l’époque contemporaine, les musulmans se voient renvoyer à plusieurs définitions (souvent des assignations !) – de culture musulmane, d’origine musulmane ! Que peut avoir de problématique cette polysémie de l’islam en France ? En quoi est-elle source de confusion pour les musulmans eux-mêmes ?

La question de l’origine, en particulier, renvoie au passé colonial de la France -l’Algérie- où s’est amorcée une ethnicisation des musulmans.

La colonisation participe donc de l’évolution du sens de musulman. Plus qu’un seul référent religieux, il rassemble des représentations ethnicisées et racisées sur une catégorie de personnes déjà constituée. Dans ce contexte, l’identité musulmane est effectivement acquise par la naissance.  La colonisation représente ainsi un moment crucial puisqu’elle surdétermine l’usage du mot musulman à côté de celui d’indigène [sujets de seconde zone aux droits limités].

Toutes ces réflexions invitent le lecteur.rice curieux.se à aller au-delà de la cacophonie de la sphère politico-médiatique, où l’on agite le chiffon rouge d’un islam conquérant, anti-républicain et anti-laïque.

Je regarde plusieurs débats dans l’islam français ; je ne comprends pas pourquoi ils parlent tout le temps des banlieues, des clandestins, des problèmes sociaux […]. s’interroge une étudiante au centre de formation sur l’islam, à Saint Denis, venue récemment vivre en France. Pour elle, l’islam et les musulmans restent toujours associés à des thèmes qui ne traitent pas de religion.

En éclairant les différents usages du mot “musulman” – catégorie ethno-culturelle, condition sociale et identification exclusivement religieuse, l’auteure donne à entendre “une mélodie” bien différente. Elle propose le slogan “Muslim is beautiful, qui présuppose […] une lutte contre le racisme”.

Si les désignations évoluent, des termes «Arabe», «Maghrébin», «immigré» vers celui de «musulman», les significations persistent et évoquent le même refus de l’étranger. Un symptôme, très révélateur de ce refus, se manifeste […] dans les changements de signification du terme «islamisme» au fil du temps. Aujourd’hui, «l’islamisme» marque une forme de passage à partir duquel la pratique de l’islam est jugée totalitaire et dangereuse. Une question reste néanmoins en suspens  : pourquoi la même interprétation du « -isme» d’«islamisme» n’existe-t-elle pas chez ses homologues, le catholicisme, le bouddhisme, le judaïsme, etc. ?”  (souligné par nos soins).

L’ensemble de ces questionnements sur les sens et les usages d’un mot «musulman.e», des catégories que l’on forme à partir de celui-ci, dit, tout à la fois, les représentations de la société dans laquelle évoluent ceux.celle-là même concerné.es, mais aussi leurs  interrogations légitimes sur les assignations auxquelles ils.elles sont soumis.es.

Terrain Social, avec la sociologue Marie-Claire Willems, en interrogeant une polysémie française, vous convie à une quête de sens.

Hugues Chevarin

Poursuivre :

Terrain Social renvoie à la très complète bibliographie de l’ouvrage de Marie-Claire Willems

Deux propositions en ligne :

Mots d’islam, Orient XXI, revue en ligne

“Muslim” – Les mots du Coran – Jacqueline Chabbi, chaîne Youtube.

Précarité étudiante : à Saint-Denis, une hausse des bourses bienvenue

Actus

Une augmentation des bourses va entrer en vigueur à la rentrée prochaine. Une mesure attendue par les étudiants en situation de précarité du campus de l’Université de la Réunion, à Saint-Denis. Saluée par l’Unef, la réforme est toutefois jugée « insuffisante ».

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Sur le campus du Moufia, à Saint-Denis, une épicerie solidaire permet aux étudiants de faire des courses à moindres frais. Photo Le Chantier

Le 29 mars dernier, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Sylvie Retailleau a annoncé une réforme des bourses pour les étudiants à la rentrée prochaine. En plus des 700 000 étudiants boursiers qui recevront une augmentation de 37 euros par mois, un étudiant sur cinq montera d’un échelon et 35 000 étudiants de “la classe moyenne” se verront devenir boursiers. Ce n’est pas moins de 500 000 000€ qui ont été débloqués pour ce qui constitue la première partie de la réforme, les concertations à son sujet se poursuivant.  

Une fin de mois “dans le rouge” 

Qu’en pensent les étudiants réunionnais ? Sur le campus de l’Université de La Réunion, à Saint-Denis, les étudiants partagent leur difficulté au quotidien.  “Je prends le cas d’une amie […] elle finit très souvent ses mois dans le rouge”, confie une élève en sciences sociales. Face à la difficulté de certains étudiants à joindre les deux bouts, une épicerie solidaire et un snack proposent sur le campus des produits à bas prix. Une initiative prise par l’association Solidarité Étudiante, présidée par Ketty Grondin. 

La réforme des bourses à venir est “à saluer” selon l’Unef, organisation syndicale de défense des droits des étudiants. Mais pour le président de l’antenne réunionnaise Rudrigue Sautron, elle est “loin d’être suffisante”. Il se bat en effet pour l’instauration d’une “allocation d’autonomie”, d’un montant suffisant, calculée en fonction de la situation de chaque étudiant et non de ses parents. 

Olivier Imari et Tyron Poncharville

À la Réunion, les initiatives anti-gaspi se multiplient

Environnement

S’il y a encore du travail à réaliser en matière de propreté et de recyclage, des initiatives anti-gaspi émergent à La Réunion. Zoom sur trois d’entre elles.

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©LE CHANTIER/ Grâce au travail de Ti Tang Récup, des vêtements d’occasion sont revendus à prix réduits à des consommateurs ravis de faire des économies, en même temps qu’un petit geste pour la planète. 

Sur les étagères, des micro-ondes côtoient des jouets. À côté, des machines à laver, des mixeurs, des chaises ou des vélos s’entassent. Dans cet immense hangar perdu dans une zone commerciale de Sainte-Marie, des milliers d’objets attendent leur nouvelle vie. Vingt-six personnes -la plupart en insertion- employées par l’Adrie (association pour le développement des ressourceries, insertion et environnement) s’activent pour nettoyer, réparer et revendre à prix réduits ces objets qui auraient pu finir à la déchetterie, ou pire, dans la nature.

©LE CHANTIER/ Un atelier bois est également présent au sein de l’Adrie. Des meubles et des chaises sont proposés à prix cassés.

©LE CHANTIER/ Axel Naillet, directeur de l’Adrie, est ici au cœur de l’atelier qui donne une seconde vie à de multiples objets.

À Saint-Pierre, l’association Flag974 lutte pour sa part contre le gaspillage alimentaire, qui représente chaque année en France 10 millions de tonnes de produits. À son échelle, Flag974 récupère les invendus alimentaires, qu’elle distribue ensuite sous la forme de paniers de fruits et légumes. Simple et efficace.

Les paniers distribués par Flag974 sont remplis de fruits et légumes.

À Saint-Paul, une pancarte “vente au kilo” attire les curieux. Autour de bacs remplis de vêtements en tout genre, des consommateurs à la recherche de bonnes affaires s’activent. Un bon plan que l’on doit au travail de Ti Tang Récup, qui récupère, tri et transforme textile, linge de maison et chaussures.

Aurore Gisquet 

Voile : Et si la course de demain était celle du moindre impact ?

Environnement

Avec le voilier We Explore, l’ancienne directrice du Vendée Globe, Sophie Jourdain Vercelletto et le skipper Roland Jourdain prouvent que l’on peut associer performance écologique avec celle de la course au large.

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“J’arrête la course au large pour raison écologique”. Voici les mots de Stan Thuret. Le 15 février 2023, il a annoncé prendre sa retraite de skipper à l’âge de 35 ans. Il fait partie de cette nouvelle génération de marins qui ne veulent plus sacrifier leurs convictions écologiques au profit de la performance et de la vitesse. La construction d’un voilier a une forte empreinte carbone notamment à cause de la production des matières premières (fibres, résines) et de l’électronique à bord.

Dans le sillage de Stan Thuret, Roland Jourdain, double vainqueur de la Route du Rhum, s’engage lui aussi pour une course au large plus vertueuse. Il a couru l’édition 2022 à bord d’un catamaran éco-conçu, équipé d’une coque en fibre de lin. En 2013, Roland et Sophie Jourdain ont créé Explore, un fond de dotation qui accompagne la transition écologique de projets liés à la mer. Ils fédèrent des entreprises engagées et convaincues qu’il faut agir concrètement au profit de l’homme et de l’environnement. 

Christophe Chauveau de la rédaction nantaise a rencontré Sophie Jourdain Vercelletto, ancienne directrice générale de course du Vendée Globe, et co-gérante de l’entreprise Kairos (aux côtés du skipper Roland Jourdain).

Christophe Chauveau et Capucine Frey

La voix des talents #18 : Mélanie Neveu

Social

Le Printemps des Talents, une initiative originale initiée par la ville de Clermont Ferrand. Depuis 2017 ce dispositif innovant met en valeur les talents clermontois et des porteurs de projets.

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©Guillaume BONNEFONT/IP3, Clapiers, France le 31 mars 2020.Un eleve infirmier venu en renfort dans un EHPAD proche de Montpellier suite a l’épidemie du coronavirus s’occupe de mettre en contact une residente avec sa famille en proposant une visioconference.

Selon la fondation des Petits frères des pauvres, 530000 personnes agées sont en situation de mort sociale en France, c’est ce qui ressort  du dernier baromètre sur la solitude et l’isolement des plus de 60 ans en France publié en septembre 2021. La technologie est-elle une solution et comment pourrait-elle venir au secours de l’isolement de ces personnes âgées ?

Aujourd’hui nous recevons sur notre antenne Mélanie Neveu, lauréate du printemps des talents et fondatrice de Coucouvisio, une solution pour adapter l’accès à la visio afin de lutter contre l’isolement des personnes âgées. 

Aïcha Nouri et Michaël Grelat

Urgence au large des côtes

Environnement

Des centaines de cétacés ont été retrouvés morts ces derniers mois sur les plages du littoral atlantique. Une grande majorité présentait « des traces de capture dans un engin de pêche ». Cette hécatombe dure depuis cinq décennies selon l’Observatoire Pelagis, qui surveille l’échouage des mammifères marins.

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©PHOTOPQR/OUEST FRANCE/Franck Dubray ; Nantes ; 24/02/2023 ; L’ ONG de défense des océans Sea Shepherd a exposé place Royale à Nantes deux dauphins découverts morts la nuit précédente au large des Sables d’ Olonne.

Cet hiver 2023 on constate une surmortalité sans précédent des petits cétacés : 395 cadavres ont été retrouvés, soit plus de six par jour en moyenne, sur le littoral du golfe de Gascogne. Pour la rédaction du Chantier, Delphine Du Pavillon s’est intéressée de plus près à ce fléau qui bouleverse les fonds marins. 

Il y a quelques années, l’association Sea Shepherd avait déposé un recours auprès du Conseil d’Etat. Avec d’autres associations de défense de l’environnement, ils avaient saisi l’institution pour exiger des actions pour faire face à la surmortalité de ces mammifères. En février dernier, la rapporteuse publique au Conseil d’État a proposé des périodes de fermeture de la pêche. Avant de revenir sur cette décision du conseil d’Etat et ces mesures de protection. Karine de l’association Sea shepherd revient sur la situation critique au micro de Delphine Du Pavillon. 

Récemment la fermeture de certaines zones de pêche en Atlantique afin de préserver les dauphins à attiser la colère des pêcheurs professionnels. Comment légiférer les côtes marines pour les protéger ? Sur cette question, Delphine Du Pavillon a échangé avec Laëtitia Bisiaux de l’association Bloom, spécialisée dans la lutte pour la préservation des océans. 

Depuis notre interview, l’association Bloom, a adressé à la Cour de justice une plainte pour contre le secrétaire d’Etat chargé de la Mer, Hervé Berville, après des semaines de tensions liées à l’utilisation d’engins mobiles de fond  au sein des aires marines protégées (AMP).

Delphine Du Pavillon et Emma Delaunay