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Aujourd’hui, seule 4% de la laine produite est transformée en France. Le Chantier est allé voir comment la filière se structure au niveau local.

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Février 2023, Mancieulles Exceptio’laines, Festival de la Laine et des tricoteuses et tricoteurs ©PHOTOPQR/LE REPUBLICAIN LORRAIN/MAXPPP/Frédéric LECOCQ

En France on dispose de 53 races de moutons, mais essentiellement élevés pour leur viande… Car, depuis la désindustrialisation, rares sont les entreprises qui savent encore valoriser la laine.
Cette matière durable, aux propriétés thermo et hydro régulatrices, est encore trop souvent considérée comme un déchet. Il faut dire que la filière lainière française reste fragile… En effet, seule 4% de la laine produite est transformée en France et les tricots que nous portons viennent souvent d’Asie. Mais la laine n’est pas uniquement utilisée dans le textile…

Aujourd’hui on tire le fil : comment cette filière est-elle développée au niveau local ? La fabrication de la laine française s’inscrit-elle dans une démarche éco-responsable ?
Pour répondre à ces questions, Yolande Pujante s’est rendue à la ferme Douce laine, située dans la petite commune de Sauxillange près d’Issoire, rencontrer Sarah Hobeniche qui élève depuis 2012, des chèvres angora uniquement pour leurs toisons. Elle a également tendu son micro à Nadège Blanchot, de la scop « Terre de laine », avant de se rendre à un atelier tricot du Café Flax, à Clermont-Ferrand.

Yolande Pujante