Dernière émission de la saison, forcément une émission qui sera votre playlist de l’été avec en invité Mandelbro, révélation de l’année 2023 pour Magic Bolide. Fraîcheur, sincérité et beaucoup de talent, on part à la rencontre de ce quatuor parisien de magiciens de la mélodie, emmené par un chanteur anglais, amené à devenir un grand groupe pop. Au programme également le meilleur de l’actu musicale pré-caniculaire avec le nouvel album sensuel de Moodoïd, Flavien Berger, TH Da Freak, la folk sensible de Fredda, Jean Michel Basquiat musicien, le génial nouveau single des normands de Samba de la Muerte, Zaho de Sagazan, Gaëtan Nonchalant, Girl Ray et moult surprises pour roucouler de plaisir cet été près du ventilo ou en PLS sur votre serviette de plage.
À l’occasion de la Journée mondiale du donneur du sang, une grande collecte a été organisée par l’Etablissement français du sang (EFS), le 14 juin dernier. À Saint-Paul, dans l’Ouest de La Réunion, 238 poches de sang ont été récoltées. Indispensables à l’approche des vacances.
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C’est en 2004 que la Journée mondiale du donneur de sang voit le jour. Instaurée le 14 Juin par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), son but est de sensibiliser et de promouvoir l’importance du don du sang.
L’Etablissement français du sang Réunion organise depuis l’année dernière une collecte événementielle à Saint-Paul, qui a connu cette année un grand succès avec 250 donneurs. Plus largement, La Réunion compte 18 000 donneurs réguliers, prêts à combler le besoin constant en sang des hôpitaux, une aide indispensable, surtout avant les vacances scolaires. “C’est un geste citoyen primordial pour 10 000 patients à La Réunion”, explique Nathalie Grondin, directrice de communication de l’EFS (Etablissement français du sang) Réunion.
Nous sommes allés sur place, au Centre des arts et de culture Cimendef, où la directrice de communication de l’EFS Réunion, des bénévoles et quelques donneurs ont répondu à nos questions.
Tout au long de ce mois de juin, à Nantes et dans 13 villes de France, le Refugee Food Festival met à l’honneur les savoir-faire culinaires de personnes réfugiées. Des chef.fe.s ouvrent leurs cuisines le temps d’une collaboration avec ces cuisinier.ère.s venu.e.s d’ailleurs.
A l’occasion de la journée mondiale des réfugié.e.s, la rédaction nantaise du Chantier vous invite à dîner ! Depuis 2016, le Refugee Food Festival propose à des chef.fe.s d’ouvrir leur cuisine le temps d’une collaboration avec des personnes réfugiées. L’objectif est de proposer un autre regard sur les migrations. Et cette sensibilisation se fait grâce à quelque chose que l’on partage tous et toutes : la cuisine.
A Nantes, une petite dizaine de restaurants y participent. Roqaya Ismail Adam, cuisinière soudanaise, et Josselin Huitric, restaurateur nantais, forment l’un de ces duos culinaires.
Au menu de leur collaboration : carottes au yaourt, salade d’aubergines au beurre de cacahuètes, fèves et falafels en entrée, keftas en plat et basboussa aux fraises en dessert.
Sophie Le Lann de la rédaction nantaise du Chantier a rencontré la cuisinière Roqaya Ismail Adam, Josselin Huitric le chef du Sain ainsi qu’Alice Thierry, l’une des co-organisatrices du festival et co-fondatrice de Fair-e, un restaurant associatif de formation dédié aux personnes réfugiées.
Cette année 2023, en Auvergne-Rhône-Alpes, les subventions allouées par la région à de nombreuses structures culturelles ont chuté. Laurent Wauquiez et son équipe justifient cette décision par une volonté de mieux répartir ces aides vers les secteurs ruraux. Mais est-ce réellement le cas ?
Alors que les subventions allouées à la Culture avaient déjà subi une baisse de près de 4 millions d’euros sur l’année 2021-2022, elles diminuent à nouveau d’un million d’euros, suite à une décision du conseil régional, le 12 mai dernier.
La Région explique cette décision par un rééquilibrage des subventions au profit des secteurs ruraux. Mais cette déclaration peine à convaincre, les tribunes et lettres ouvertes se sont multipliées pour fustiger la politique culturelle de Laurent Wauquiez.
La pilule paraît dure à avaler, notamment pour le Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand dont les aides ont fondu de moitié, en pleine saison, rendant incertain un avenir déjà assombri par les restrictions sanitaires de la période COVID.
Nous sommes donc allés à la rencontre d’Eric Roux, président de l’association Sauve Qui Peut le Court Métrage qui organise le Festival International du Court Métrage à Clermont-Ferrand, afin de mieux comprendre comment s’est déroulé le dialogue avec les instances publiques régionales.
Chloé Langeard, enseignante-chercheuse, maîtresse de conférences et directrice de recherche en sociologie à l’Université d’Angers, spécialisée en Culture et politiques culturelles, nous livre son analyse de l’évolution des choix régionaux dans le secteur de la Culture. Enfin, Boris Bouchet, conseiller régional de l’opposition à la commission culture, décrypte ces annonces du président de région.
A partir du 1er décembre 2028, les cirques itinérants auront l’interdiction de détenir des animaux sauvages. Ils seraient 700 sous les chapiteaux français, dont 500 fauves. Pour nous parler de cette législation, nous avons échangé avec Muriel Arnal, fondatrice et présidente de l’association de protection animale One Voice, et William Kerwich, directeur du cirque royal Kerwich et président du syndicat français des capacitaires d’animaux de cirque et de spectacle.
William Kerwich, directeur du cirque royal Kerwich et président du syndicat français des capacitaires d’animaux de cirque et de spectacle, dit avoir toujours vécu avec les animaux sauvages de son cirque, ce sont comme des membres de sa famille. Selon lui, cette loi sur l’interdiction de détenir des animaux sauvages, qui entrera en vigueur en décembre 2028, est inutile. La réglementation française actuelle et les contrôles vétérinaires assurent aux animaux sauvages des cirques de vivre dans de bonnes conditions. Pour lui, cette nouvelle législation ne fera que mettre en péril la culture circassienne et au-delà, toute l’économie du secteur. Il en perçoit déjà les conséquences : 400 municipalités ont anticipé la mise en application de la loi et ne permettraient plus aux cirques et leurs animaux sauvages de s’installer sur leur commune. Monsieur Kerwich dénonce un manque d’accompagnement de l’Etat et craint pour le futur de ses animaux : que deviendront-ils après 2028 ?
A cette question Muriel Arnal, fondatrice et présidente de l’association de protection animale One Voice, répond que des sanctuaires existent et de nouveaux verront le jour. Ces vastes espaces seront dédiés à ces animaux, ils y recevront également des soins. Depuis une vingtaine d’années, avec son association, elle dénonce les conditions dans lesquelles vivraient ces animaux dans les cirques. En 2020, One Voice a intenté une action en justice, et a obtenu gain de cause, pour faire retirer 4 lionnes d’un cirque pour mauvais traitements. Selon Muriel Arnal, bien qu’indispensable, cette loi ne va pas assez loin parce qu’elle concerne uniquement les cirques itinérants, pas ceux sédentarisés. La France serait également en retard : dans l’Union Européenne, une vingtaine de pays ont déjà interdit cette pratique. Loin de vouloir la fin du cirque, Muriel Arnal souhaite ouvrir la voie à de nouvelles manières de pratiquer les arts circassiens, sans animaux sauvages.
Principal genre musical de La Réunion en compagnie du séga, le maloya est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco depuis 2009. Il n’en demeure pas moins “fragilisé par les mutations sociologiques et la disparition de ses grandes figures.”
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“Facteur d’identité nationale, illustration des processus de métissages culturels, porteur de valeurs et modèle d’intégration, le Maloya est fragilisé par les mutations sociologiques ainsi que par la disparition de ses grandes figures et du culte aux ancêtres.” ; c’est comme cela que l’Unesco décrit le maloya, forme de musique, chant et danse réunionnaise issus des esclaves, depuis son inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, en 2009.
Katy Toave, leader du groupe Simangavole, revendique un maloya « manièr fanm », un maloya féminin.
Un temps prohibé par l’administration française, le maloya est devenu un des marqueurs de la société réunionnaise. Au fil des années et de la mondialisation, le maloya traditionnel a vu un maloya dit moderne apparaître. Près de 300 groupes recensés font vivre ce genre musical aujourd’hui. Mais quel futur l’attend ?
Davy Sicard mélange le maloya avec des musiques du monde, dans ce qu’il nomme un « maloya kabosé ».
Pour répondre à cette question, nous recevons Guillaume Samson, ethnomusicologue, coauteur d’un ouvrage de référence sur le maloya et chargé d’études au Pôle régional des musiques actuelles de La Réunion, Katy Toave, du groupe féminin Simangavole et Davy Sicard, artiste qui a inventé le “maloya kabosé”, fusion entre le maloya et la musique du monde.
D’ici 2026, 45% des exploitants auront l’âge de partir à la retraite. Or, actuellement, pour deux départs à la retraite, seul un exploitant s’installe.
L’agriculture et l’alimentation sont au cœur des défis écologiques et sociaux actuels, révélés et accentués par les crises sanitaire et économique. La redéfinition des modèles de certaines fermes semble être l’une des réponses à ces enjeux. Parmi elles, focus sur la ferme de Sarliève. Elle s’étend sur 80 hectares, non loin du Zénith d’Auvergne, et favorise l’installation de jeunes agriculteurs.
Faire de l’agroécologie, contribuer à la souveraineté alimentaire en mutualisant les savoir-faire collectifs, c’est l’essence même de la Scic (Société coopérative d’intérêt collectif) Ferme de Sarliève. Née d’une initiative collective et portée par 3 associations (Terre de liens Auvergne, Bio 53 et Ilots paysans), cette ferme contribue à l’installation d’agriculteur·rice·s bio.
A l’heure où il est difficile de trouver du foncier proche de la ville -les terres subissent la pression de l’artificialisation-, la ferme, située en contrebas du plateau de Gergovie, dans une zone périurbaine, préserve ces terres agricoles pour les générations futures.
À notre micro : Julien Guerrand. Il est salarié, associé et membre du directoire, et assure aujourd’hui, au sein de la ferme, la mise en culture de la pépinière et l’animation des programmes “Biodiversité”.
Vous entendrez aussi un extrait du reportage à propos de la problématique de la précarité alimentaire avec l’ouverture d’une cantine solidaire au sein de LieU’topie (à retrouver en intégralité ici).
Samedi 10 juin 2023, la marche des fiertés a rassemblé 15 000 personnes dans les rues de Nantes. Un événement annuel pour revendiquer la liberté des orientations sexuelles, des identités, et célébrer leur diversité.
Une marche nécessaire alors que depuis plusieurs mois, les violences LGBTphobes sont de plus en plus nombreuses.
Lors de la journée mondiale des luttes contre les LGBTphobies, les locaux nantais d’un centre associatif ont été tagués. Quelques jours plus tard, le drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté, installé sur le fronton de l’Opéra de Nantes, a été décroché.
La rédaction nantaise du Chantier a interrogé Emeric Migaise, le coordinateur de l’association NOSIG (Nos Orientations Sexuelles et Identités de Genre), une des associations co-organisatrices de la Marche des Fiertés de Nantes, ainsi que les participant.e.s de la Marche 2023.
Le secteur culturel et notamment du spectacle vivant, secteurs gourmands en matières premières, doivent aussi réfléchir à leur impact environnemental et user d’alternatives. À Clermont-Ferrand, l’association Artex regorge de vieux décors et de matériels pour concevoir des installations destinées aussi bien à des spectacles qu’à des particuliers. Cette association Clermontoise s’est engagée dans la valorisation et le réemploi des matériaux et décors artistiques et culturels. Afin de mieux comprendre ses orientations nous avons interrogé Soledad Léonard, salariée de l’association. Vous entendrez également le témoignage de la compagnie des cloches, qui s’est rapprochée d’Artex pour concevoir le décor de son spectacle Pig boy.
A Vertou, en région nantaise, un Institut médico-éducatif accueille deux fois par mois une zoothérapeute pour des séances de soin par la médiation animale.
Chien, chat, cheval, tortue ou encore lapin, ces animaux nous tiennent compagnie… Mais ils peuvent aussi nous prodiguer des soins.
Cela s’appelle la zoothérapie. Ce n’est pas une médecine, elle ne guérit aucune maladie. En revanche, la présence animale contribuerait à l’amélioration de la santé mentale, physique ou psychologique.
Pour comprendre comment les animaux nous aident à aller mieux, Fanny Jouault de la rédaction nantaise du Chantier a assisté à une séance de zoothérapie destinée à des jeunes en situation de handicap.
Rencontre avec Carine Jouve, zoothérapeute indépendante, l’équipe de moniteurs éducateurs et les jeunes de l’Institut médico-éducatif Ocens à Vertou en région nantaise.