À l’occasion de la sortie du nouvel album de Balthazar, Magic Bolide en profite pour explorer la fascinante scène musicale belge.
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Que ce soit en terre urbaine (Lous And The Yakuza, Damso, Stromae ou Angèle) ou en terre pop (Montevideo, Das Pop, Sharko, Nicolas Michaux) les belges font preuve d’une fraîcheur et d’une originalité qui fait du bien.
Coup de cœur pour Balthazar mais aussi les furieux The Guru Guru et mention spéciale pour l’homme hyperlaxe qui fait le grand écart entre le Congo et la Belgique : Baloji !
Sur Le Chantier, suivez Maria, Imane, Fedwa, Hanane et Samira, les personnages de Nos mères, une pièce de théâtre en six actes de Fedwa Misk.
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Cinq femmes… leur mère… et les liens qui les unissent…
À travers leurs monologues, découvrez les liens entre ces 5 femmes et leur mère… Des liens complexes, passionnels, empreints d’amour et de culpabilité, de violence et de haine…
Avec les comédiennes du Collectif Romy : Fanny Caron, Jessy Khalil, Marie-Anne Denis, Mathilda Bernard et Noëlle Miral
Musique originale, montage et mixage : Théophane Bertuit
Prise de son, montage et mixage : Francisque Brémont
Dans le milieu artistique, la pandémie a été subie comme un véritable coup d’arrêt, et même comme un coup de massue pour de jeunes groupes en pleine ascension artistique et médiatique, marchant sur le long chemin vers la professionnalisation. Dans cette situation inédite, le FAIR se mobilise pour motiver et remotiver ses troupes, avec la certitude qu’en cette période, il faut surtout aller de l’avant.
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Créée en 1989, le FAIR, le Fond d’Action et d’Initiatives Rock est une association loi 1901, qui met en œuvre depuis sa création, le premier dispositif de soutien au démarrage de carrière et de professionnalisation pour les groupes émergents. Ce soutien se manifeste à travers 5 axes : financier, formation, diffusion, communication et management.
En presque 32 ans d’existence, le FAIR a participé à l’éclosion de groupes aussi différents que Dyonisos, Cabadzi, Radio Elvis ou encore Christine & The Queens.
Cette année, la sélection 2021 du FAIR réunit Chien Noir, Coco Bans, Fils Cara, FORM, Johnny Jane, Lecomte de Brégeot, Lucie Antunes.
Pour Le Chantier, Julien Soulié, le directeur du FAIR analyse la situation inédite que connaissent les groupes, il revient également sur la notion d’émergence. Malgré un certain découragement, l’optimisme est toujours présent, le FAIR démontre plus que jamais son rôle auprès de ces groupes.
Depuis 2019, à l’occasion de ces 30 ans, le FAIR a fait évoluer le mécanisme de sélection, désormais l’appel à candidature est ouvert toute l’année, et 2 sessions de sélections sont organisées dans l’année en mars et en octobre. Limite de dépôts des dossiers pour la prochaine session : 31 mars 2021.
Du « pognon de dingue » au « quoi qu’il en coûte », formules-choc du président Macron, quelle est la réalité de l’aide, de l’assistance fournie à nos concitoyens ? Les grands perdants ne sont-ils pas les jeunes ? Les plus favorisés continuent-ils à tirer les marrons du feu ?
Noam Leandri et Louis Maurin, respectivement président et directeur de l’Observatoire des inégalités, montrent que les bénéficiaires de cet État-providence sont à la fois plus nombreux que l’on ne le croit mais aussi plus divers, et que ceux qui le critiquent ne sont pas les derniers à en bénéficier.
Terrain Social reçoit aujourd’hui Anne Brunner, directrice des études à l’Observatoire des Inégalités, et se demande, dans une formule : tous assistés et alors ?
Le Traité sur la Charte de l’Énergie est un accord international qui permet à une entreprise, un investisseur, d’attaquer un pays parce qu’il estime que sa politique gouvernementale va à l’encontre de son business.
Leïla Miñano, journaliste indépendante, a enquêté sur ce texte.
Méconnu, voire inconnu, le Traité sur la Charte de l’Énergie est un accord international qui offre une protection aux investissements étrangers. ll permet à une entreprise, un investisseur, d’attaquer un pays parce qu’il estime que sa politique gouvernementale va à l’encontre de son business. C’est le cas des États qui souhaitent, par exemple, réduire leurs émissions de gaz à effets de serre ou atteindre la neutralité carbone.
Leïla Miñano, journaliste indépendante, fait partie du groupement de journalistes Investigate Europe, qui a publié la semaine dernière une enquête consacrée au Traité sur la Charte de l’Énergie, le TCE. Que l’on peut lire sur Bastamag notamment.
Depuis leurs débuts en 2011, le groupe Old Mountain Station, emmené par le musicien et chanteur Thomas Richet, a conservé une vraie innocence qui donne à sa musique cet esprit adolescent romantique et sensible, et par effet de contagion cette fraîcheur absolument décisive. Si ce troisième album symbolise une prise de recul, une forme de renoncement dans la poursuite d’un succès populaire, comme la fin d’une époque (The Summer Ends), il n’en reste pas moins que la passion est toujours là. Les Parisiens célèbrent en effet plus que jamais ce mariage heureux entre la mélodie et l’électricité, à travers leur pop indé joueuse et émotive, ancrée dans le son (faussement) insouciant des 90’s.
Comme un contrepied, l’album s’ouvre sur le titre Adios. Évidemment, au-delà de la petite blague, ce titre englobe à lui tout seul, la dualité qui a dû animer le groupe pendant la création de l’album : dire adieu à certains rêves tout en poursuivant une belle aventure musicale et artistique. Être musiciens indépendants est en effet un véritable engagement, un sacerdoce, souvent désintéressé, mais aussi une manière de se réaliser individuellement, collectivement, un moyen aussi d’échapper à un certain déterminisme imposé par les sociétés post-industrielles qui sont les nôtres.
Chez Old Mountain Station, l’envie de s’approcher des disques qui ont marqué leur propre identité musicale, l’envie de s’élever aux niveaux de ses propres références (Weezer, Grandaddy, Dinosaur Jr., Sebadoh, The Boo Radleys…), l’envie tout simplement de jouer est intacte, mais la maturité aidant, le groupe est passé à une autre étape. D’une certaine façon, libéré de la pression de la notoriété grand public, le désormais quintet affiche un état d’esprit particulièrement volontaire, une grande générosité, et surtout une délicieuse créativité, sur ce nouveau long format.
Bien sûr, la mélancolie n’est jamais bien loin, mais elle sera et a toujours été un des moteurs de l’inspiration, qu’elle soit grunge, folk ou pop à l’image d’Under Your Command ou encore I’Am A Pendulum. L’apport de Nicolas Recazin (My Thinking Face) aux claviers induit des climats sonores tous en nuances émotionnelles, qui marque ce nouvel LP. Et quelque part, à travers lui, les quatre membres originels du groupe assument pleinement leur background musical et leurs envies. En effet, si les années 80 sont souvent raillées d’un point de vue musical pour un côté excessif et clinquant dans l’approche instrumentale, elles sont aussi des années qui auront marqué durablement la pop au sens large du terme, à travers une forme d’hédonisme et d’insouciance inédites. Ainsi, Old Mountain Station bouleverse ses propres habitudes, par exemple sur Stay Clear, en invoquant le son des Buggles, Orchestral Manoeuvres In The Dark, Kim Wilde… mais toujours avec cette approche nonchalante du chant, marqueur évident du mouvement « Slacker » auquel on les associe souvent.
Loin de s’être transformé en un autre groupe, Old Mountain Station apporte de la nuance dans son chemin esthétique, mais reste toujours par essence un groupe rock, en gardant très présente cette ossature basse-batterie, qui confère à son nouvel album, un vernis power pop absolument grisant.
Cet album, en jouant avant toute chose la carte de la sincérité et de la passion, n’a rien d’un album séducteur et opportuniste, il est ainsi une œuvre extrêmement attachante et touchante. Comme de nombreuses petites merveilles émanant de la musique indépendante hexagonale, il mérite une attention toute particulière et pas simplement nostalgique.
The Summer Ends de Old Mountain Station sort le 5 mars 2021 sur le label We Are Unique et en distribution chez Bigwax.
Il est à découvrir tout au long de la semaine sur l’antenne du Chantier, à travers des extraits d’une interview réalisée par la rédaction. Des CDs sont à gagner, et pour le plus chanceux d’entre vous, sous la forme dédicacée. Pour participer, rien de plus simple, envoyez un mail à : [email protected].
Valoriser le parc naturel régional des volcans d’Auvergne tout en assurant la promotion de la recherche scientifique clermontoise, c’est l’objectif premier du Festival des Nuées Ardentes. Pour cela, il concilie science, théâtre, cinéma et musique, et s’inscrit parfaitement dans le projet I-Site CAP 20-25, visant à augmenter la visibilité nationale et internationale de l’Université Clermont Auvergne.
À l’occasion de la sortie prochaine du livre « 100 grands films de réalisatrices », Le Chantier a souhaité rencontrer son autrice, Véronique Le Bris, journaliste très impliquée sur les questions de la représentation des femmes dans le milieu du cinéma.
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Alice Guy (1873-1968), pionnière du cinéma.
Véronique Le Bris est très attachée à la question de la représentation des femmes au cinéma. Si elle officie en tant que journaliste pour Les Echos Week-End et Écran Totale, elle est aussi la fondatrice du site Cine-Woman.
Également à l’origine du Prix Alice Guy, cette récompense met chaque année à l’honneur le meilleur film français réalisé par une femme, tout en célébrant la mémoire et l’œuvre de la première cinéaste de l’histoire.
Dans son ouvrage 100 grands films de réalisatrices, disponible le 4 mars chez Gründ et ARTE Éditions, elle cherche non pas à dresser une liste de films mais plutôt à sensibiliser les spectateurs en donnant à voir des films réalisés par des femmes qui ont eu une incidence importante dans l’histoire du cinéma.
De son propre aveu, son but n’est pas de réécrire l’histoire du cinéma mais de la compléter pour offrir l’éclairage que méritent ces femmes. Lors de notre interview, elle a également mentionné les difficultés auxquelles les femmes devaient faire face dans le milieu du cinéma.
L’évacuation, le 23 février dernier, de l’éphémère ZAD du Triangle de Gonesse dans le Val-d’Oise a de nouveau mis ce territoire au devant de la scène médiatique.
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Manifestation organisée par le Collectif pour le Triangle de Gonesse. Paris, le 27 février 2021.
L’abandon du projet EuropaCity en novembre 2019 fut une victoire de courte durée pour le Collectif pour le Triangle de Gonesse, l’association de défense de ce territoire. En décembre 2020, la région Île-de-France annonçait son intention de reprendre la construction de la ligne 17 du métro francilien.
En réaction au rapport de la Fédération des associations générales étudiantes, dans lequel on apprenait que 13% des étudiantes ont déjà dû, faute de moyens, choisir entre acheter des protections périodiques et un produit de première nécessité, 1 500 distributeurs seront installés dans les cités U et les services de santé universitaires.
Laura Pajot, de l’association Règles élémentaires réagit à cette annonce de la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal.
Dans un rapport de la FAGE, la Fédération des associations générales étudiantes, paru le 8 février, on apprenait que 13% des étudiantes avaient déjà dû choisir entre acheter des protections périodiques et un produit de première nécessité, faute de moyens. Dans ces cas là, c’est la débrouille qui prévaut : 10% des étudiants interrogés expliquent avoir déjà fabriqué leurs propres protections hygiéniques.
En réponse, Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, a annoncé que les protections menstruelles seraient gratuites dans les universités : 1 500 distributeurs seront installés dans les résidences universitaires des Crous et les services de santé universitaires.
Laura Pajot est responsable de la communication de Règles élémentaires, première association française de lutte contre la précarité menstruelle, créée en 2015. La mission de Règles élémentaires est double : collecter des produits d’hygiène intime à destination des femmes dans le besoin et briser le tabou des règles. Elle réagit à l’annonce de Frédérique Vidal et évoque la précarité menstruelle.