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En réaction au rapport de la Fédération des associations générales étudiantes, dans lequel on apprenait que 13% des étudiantes ont déjà dû, faute de moyens, choisir entre acheter des protections périodiques et un produit de première nécessité, 1 500 distributeurs seront installés dans les cités U et les services de santé universitaires.

Laura Pajot, de l’association Règles élémentaires réagit à cette annonce de la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal.

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© Johan Ben Azzouz / PHOTOPQR / VOIX DU NORD / MAXPPP

Dans un rapport de la FAGE, la Fédération des associations générales étudiantes, paru le 8 février, on apprenait que 13% des étudiantes avaient déjà dû choisir entre acheter des protections périodiques et un produit de première nécessité, faute de moyens. Dans ces cas là, c’est la débrouille qui prévaut : 10% des étudiants interrogés expliquent avoir déjà fabriqué leurs propres protections hygiéniques.

En réponse, Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, a annoncé que les protections menstruelles seraient gratuites dans les universités : 1 500 distributeurs seront installés dans les résidences universitaires des Crous et les services de santé universitaires.

Laura Pajot est responsable de la communication de Règles élémentaires, première association française de lutte contre la précarité menstruelle, créée en 2015. La mission de Règles élémentaires est double : collecter des produits d’hygiène intime à destination des femmes dans le besoin et briser le tabou des règles. Elle réagit à l’annonce de Frédérique Vidal et évoque la précarité menstruelle.

Tiphaine Crézé