Sensations folk et émotions organiques à l’Épicerie Moderne

Culture

Ce soir, nouvelle étape des Rendez-Vous Modernes ! Ce sixième rendez-vous est placé sous le signe du folk, vivez la rencontre inédite entre les univers musicaux et sensibles de Claire Days et de Logar, deux artistes émergents et indépendants de la scène lyonnaise, à suivre de très près.

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Claire Days : © Anne-Laure Etienne

Si Claire Days a commencé son aventure musicale en solitaire, petit à petit se sont greffés autour d’elle, des musiciens aguerris pour donner corps à une musique aérienne et mélodique, où le folk s’évade dans des arrangements fins et amoureux du détail.

Sur sa page Facebook, elle écrivait dernièrement avec une justesse confondante, le manque que crée l’absence de concerts en cette période particulière, incertaine et sans perspective :

« Ce qui me manque, c’est cette lumière qui éblouit et plonge ceux qui nous écoutent dans la pénombre. Des faisceaux de lumière quasi tangibles à travers lesquels on voit valser les poussières et les particules. Ce qui me manque aussi, c’est de fermer les yeux et de savoir qu’on me regarde, ça intimide et ça anime, ça crée ce mélange de stress et d’envie, la voix alors sort sur un fil et c’est presque magique tellement tout est fragile. »

Il est fort à parier que pour ce nouveau Rendez-vous Moderne, elle fermera les yeux et laissera opérer la magie de l’instant.

Claire Days partagera ce moment pas comme les autres, avec Logar, âme sensible aux vibrations du monde et à celles de sa guitare. Le musicien folk s’inscrit volontairement dans la filiation d’esprit et de cœur de musiciens emblématiques tels que Nick Drake ou encore Elliott Smith. Ses chansons racontent avec poésie et sans pathos, les tourments, les méandres, les bonheurs, les doutes de la vie, à l’image de son album A Year In A Life, sorti en 2018, mais qui résonne avec tant de force avec la situation que nous connaissons actuellement. Pour autant, Logar se distingue aussi par sa simplicité et sa générosité, il déclarait par exemple en début de semaine sur les réseaux sociaux :

« Des jolies chansons (un peu les siennes, un peu les miennes, un peu celles des autres), du beau son et des lumières magnifiques : il s’annonce très bien ce vendredi soir ! »

Ce sont ainsi assurément des émotions pures et sans artifices qui se manifesteront ce soir sur la scène de l’Épicerie Moderne, à 19h, pour un live stream feutré et intimiste. À suivre en direct sur la page Facebook du Chantier et sur celle de l’Épicerie Moderne.

Plus d’infos sur ici !

Laurent Thore

Les cures thermales de Royat, sans perspective d’ouverture

Actus

En temps normal, les cures thermales reconnues pour aider à réduire les maux viennent soulager les malades chroniques. Depuis la fermeture des établissements thermaux en raison de la crise sanitaire, médecins et curistes déplorent les effets négatifs sur la santé.

MEDIA
cures thermales patrick roux royat le chantier radio

© Guillaume Bonnaud / PHOTOPQR / SUD OUEST / MAXPPP

« Depuis novembre 2019, nous avons travaillé uniquement 4 mois et que nous n’avons pas de perspective d’ouverture pour l’instant […] Nos patients, nos curistes n’ont pu bénéficier de la cure que pendant 4 mois dans ces 18 mois. » Regrette Patrick Roux, médecin thermal à Royat.

Selon lui, les conséquences sur la santé de ses patients peuvent être aussi bien physiques, avec un « risque de perte de la mobilité et de revoir les douleurs prendre le dessus », que mentales. Le médecin nuance cependant sur ce dernier point. « Il a un tout aussi, parce que la situation sociale, les relations sociales sont importantes. Et aujourd’hui on voit bien qu’elles sont tellement limitées que l’aggravation est on va dire plurifactorielle. »

Ne pouvant faire de consultation en présentielle, ce médecin royatais attrape son téléphone et compose le numéro des curistes pour prendre la température.

« Tous me disent combien ça été dur pour eux, parce que tous ne peuvent pas prendre certains médicaments pour soulager au mieux leurs maladies, leurs pathologies, et donc la cure était vraiment un traitement utile voire indispensable pour eux. »

Côté réouverture aucune visibilité, la patientèle de ces établissements devra prendre son mal en patience. « Il faut au moins quinze jours pour remettre en condition de marche les établissements thermaux » rappelle Patrick Roux. « En sachant qu’il y a également des prélèvements qui sont faits au niveau des eaux, qui sont contrôlés […] donc on considère qu’il faut presque un mois de délai. »

Valérie Borcy et Emma Delaunay

La Grande Bouff’ Solidaire, pour lutter contre la précarité étudiante

Social

Le chantier a rencontré Frédéric Coursol, chef étoilé des Grandes Tables de la Comédie et Timothée Clerc, salarié de LieU’topie, les pilotes d’une initiative locale appelée La Grande Bouff’ Solidaire. Cette idée permet aux étudiants en situation de précarité, de bien manger gratuitement.
Depuis décembre, ce sont chaque mois, pas moins de 300 repas distribués sur deux jours.

MEDIA
grande bouff' solidaire le chantier radio

© Emma Delaunay

Près de 20% des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté, selon une étude de l’INSEE parue en 2020. Comme Fyona, étudiante aux revenus insuffisants, qui témoigne à notre micro. La crise sanitaire nous a ouvert les yeux sur cette problématique. Suite à ce constat, un projet de restauration et de distribution alimentaire gratuite est né : La Grande Bouff’ Solidaire.

La préparation des repas se fait bénévolement dans la cuisine des Grandes Tables de la Comédie de Clermont-Ferrand pilotée par le chef étoilé Frédéric Coursol. Rendez-vous ensuite au LieU’topie pour une distribution gratuite des repas qui sont adaptés aux différents régimes alimentaires.

grande bouff' solidaire le chantier radio

© Emma Delaunay

Si vous êtes intéressé par cette initiative, vous pouvez retrouver toutes ses informations sur le site internet de LieU’topie ou des Grandes Tables de la Comédie.

Aline Saldanha

Les droits humains atteints par la COVID-19 ?

Actus

Les mesures liées à la pandémie de COVID-19, mêlées à la lutte contre le terrorisme ont une influence sur le respect des droits humains en France, d’après le rapport annuel d’Amnesty International. Anne-Sophie Simpere est chargée de plaidoyer Libertés au sein de l’ONG.

MEDIA
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Paris, le 3 janvier 2021. À l’occasion de l’anniversaire de son décès, la famille de Cédric Chouviat qui est mort étouffé par des policiers quai Branly, a organisé une marche blanche pour réclamer que justice soit faite.
© Olivier Corsan / PHOTOPQR / LE PARISIEN / MAXPPP

Amnesty International France, l’ONG qui milite pour les droits humains, a publié début avril son rapport annuel. Un état des lieux, pays par pays, des libertés en 2020-2021, publié un an après le premier confinement en France.

Il commence par une préface signée d’Agnès Callamard, la secrétaire générale d’Amnesty International, qui écrit : « la pandémie a mis à nu les conséquences dévastatrices de l’abus de pouvoir, sur les plans aussi bien structurel qu’historique. La crise du COVID-19 ne définit peut-être pas qui nous sommes, mais elle a certainement mis en évidence ce que nous ne devons pas être. »

En France, Amnesty International dresse un constat préoccupant en matière de droits humains, notamment en ce qui concerne l’usage excessif de la force par la police. Avec Anne-Sophie Simpere, chargée de plaidoyer Libertés pour l’ONG, nous revenons sur ce rapport. L’occasion également d’évoquer la loi dite « de sécurité globale ».

Tiphaine Crézé

Chemins vers d’autres mondes

Social

Face aux défis planétaires (réchauffement climatique, mondialisation, pandémies…) l’historien Jérôme Baschet ne se résout pas à l’idée d’effondrement. Il propose dans une série de basculements de s’acheminer vers d’autres mondes, rendant à l’espèce humaine les moyens de se gouverner, lui offrant de « possibles désirables ».

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Dans son dernier livre, Basculements. Mondes émergents, possibles désirables aux éditions La Découverte, l’historien Jérôme Baschet, tirant les nécessaires enseignements de la crise sanitaire, propose d’interroger les modèles d’avenir !
Il y pointe les faiblesses dans la cuirasse de l’Économie-monde.
Et refusant « l’inévitable effondrement » tant prisé par les collapsologues, modèle fermé, sans autre condition que de le subir et n’offrant aucune alternative, il lui préfère la notion plurielle de « basculements » tant civilisationnels que sociétaux, venant à bout d’un capitalisme mondialisé et destructeur !

Depuis mars 2020, le monde se trouve comme arrêté par la pandémie de COVID-19, mettant à pied « l’Économie » ! Depuis le début du XXIe siècle, on assiste à une multiplication des zoonoses due à la destruction des espaces naturels, dérèglements, pour partie, induits par le modèle agro-alimentaire, autant de menaces qui pèsent sur le vivant, humain ou non-humain.

Le modèle de développement d’un capitalisme mondialisé a fait la preuve de sa faillite et n’est donc plus soutenable.
L’auteur en analyse la « crise structurelle » et ses possibles variants, tel le capitalisme vert, ou encore sa version chinoise et technologique, reposant sur un contrôle social absolu : autant de voies à l’issue inhumaine.

L’année 2019 a été marquée par une vague de contestation sociale planétaire. L’édifice vacille-t-il ?
Enfin, et surtout, le réchauffement climatique oblige à penser la question de la vie, non pas seulement en termes de civilisation, mais aussi en tant qu’espèce.

jérôme bascher basculements le chantier radio

Un monde, non apocalyptique, mais post-capitaliste, débarrassé de « la valorisation de la valeur » est, pour l’auteur, non seulement plausible, possible, mais souhaitable. Et pour ce faire, un changement d’échelle doit s’opérer pour une humaine gouvernance, pour « identifier ce par quoi une politique d’auto-gouvernement se différencie de la politique stato-centrée ».
En refondant la gouvernance, de la « commune » à la fédération, on repense, par là-même, la question de la production mise, dès lors, au service du vivant.
Une relocalisation communale, couplée à une économie des besoins réels, redonne aux territoires toute leur dimension dans la diversité, sans confusion possible avec un localisme rabougri et identitaire.

Dans ces basculements successifs, les liens du vivant se retissent dans un environnement propice à l’émergence de ces « possibles désirables ».

Jérôme Bascher, maître de conférences à l’EHESS et enseignant à la Universidad Autónoma de Chiapas, mène une réflexion à la fois conceptuelle et pratique, dresse une carte des possibles et des caps à suivre, et offre les clés d’un débat d’une actualité brûlante.

Il faut donc basculer de la voie sans issue à la pluralité des mondes !

Jérôme Bascher a également publié Adieux au capitalisme. Autonomie, société du bien vivre et multiplicité des mondes, éditions La Découverte.

Hugues Chevarin

365 km de pistes cyclables, ça use les pneus clermontois !

Actus

Serge Fabbro, Président de l’association Vélo-Cité 63, s’investit pour le bien-être des utilisateurs du vélo. Il nous parle de « l’envahissement de la voiture dans notre société » et des différentes mesures qui ont été prises pour les utilisateurs du vélo. Il revient notamment sur le projet très ambitieux « INSPIRE », concernant les transports en commun, et dont le but est de ramener plus de personnes dans les bus.

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© Thierry Lindauer / PHOTOPQR / LA MONTAGNE / MAXPPP

Depuis la pandémie, les cyclistes se sont multipliés et le vélo est désormais un moyen de transport incontournable dans les centres-villes.

Serge Fabbro, Président de l’association Vélo-Cité 63, nous parle avec enthousiasme de ce moyen de transport doux et responsable, qui lui tient tant à cœur. « On apporte de la sagesse dans nos discussions avec les différents interlocuteurs, et autres partenariats et collectivités locales, sur différents sujets. Et cela, pour faire évoluer la place du vélo dans la ville. »

Se déplacer à vélo revient dans nos mœurs. « Et d’ici 2026, un réseau sécurisé de 365 km va être réalisé. On attend fébrilement la réalisation de tout ça. » Les gens ont pris conscience du bienfait que cela avait sur l’écologie, et aussi sur la santé.

Souhila Bouab

La lucidité du corps et de l’esprit

Actus

L’urgence d’Espoir Féroce, le deuxième album du duo L’Envoûtante est à la fois brûlante et nuancée, radicale et sinueuse, intense et généreuse. Doté d’un humanisme conscient et d’une sensibilité à fleur de peau, elle en appelle aussi bien au corps qu’à l’esprit.

Si cette œuvre a quelque chose de punk de par son anti-conformisme assumé, quelque chose de rap, dans sa manière d’exprimer un egotrip exacerbé et poétique, quelque chose de jazz, dans cette manière de s’émanciper de la norme et de jouer avec le rythme, quelque chose de rock, par son côté libérateur et rageur, elle n’appartient définitivement à aucun style. En effet, elle va puiser dans les vibrations du monde, dans les éléments, cette énergie quasi-chamanique et insaisissable, qui est assurément le moteur de la musique rageuse et différente de L’Envoûtante.

l'envoûtante espoir féroce le chantier radio

© François Manière

L’Envoûtante se manifeste dans l’union artistique et complice entre Sébastien Tillous et Bruno Viougeas. Le premier à la batterie et aux arrangements électroniques, le second au micro pour un flow qui oscille entre slam, fusion et rap. Ils puisent dans leurs différences, une grande complémentarité, mais aussi et surtout un mouvement qui donne tant de vie à leurs joutes musicales entre la voix et le rythme. Chacun va chercher l’autre, dans cette relation bilatérale pleine et active.

Chez eux, le curseur oscille à l’envi entre : minimalisme extrême (Démocratie Chifoumi), tension électrique proche de la rupture (Sachez ça d’emblée), groove subversif et communicatif (Espoir Féroce, J’ai pas Lu), évasion sonore hors du monde, hors du temps (Périphérie fait pas rire, Récréer le Lien), cris du cœur et du corps héroïques (Désirs Bourgeois, J’arrête Demain).

L’Envoûtante s’inscrit ainsi parfaitement dans son époque, à travers sa quête de sens créative et organique, aussi essentielle que vitale. Elle pourrait être perçue comme un moyen de ne pas sombrer dans la folie d’un monde qui devient de plus en plus fou. Certains pourront ainsi entendre dans leur musique des liens évidents avec Casey (en solo, mais aussi avec Zone Libre et Ausgang) pour cette capacité salutaire à s’émanciper du discours dominant et à créer sa propre lucidité ; avec Sleaford Mods, dans cette manière d’assumer son identité culturelle et son ancrage social ; avec la scène fusion française des années 90 (Oneyed Jack, No One Is Innocent, Lofofora) pour cette envie de prendre symboliquement les gants de boxe et d’aller au combat.

l'envoûtante espoir féroce album le chantier radio

Espoir Féroce de L’Envoûtante est sorti le 12 avril 2021 via Petrol Chips, Terre Ferme et Foudrage. Il est à découvrir tous les jours de cette semaine sur Le Chantier à travers des extraits d’une interview réalisée il y a quelques jours par la rédaction et bien sûr des morceaux.

Un vinyle dédicacé est à gagner, pour participer, rien de plus simple, envoyez un mail à : [email protected] !

Bonne chance !

Laurent Thore

Combien de millions d’euros pour ce GIF ?

Actus

Les exemples de crypto-art qui atteignent des sommes astronomiques à la vente se multiplient ces dernières semaines. Avec eux est apparu un nouvel acronyme au grand public : NFT, pour « Non Fungible Token ». Littéralement : des jetons non fongibles. Dominique Moulon, curateur indépendant, critique d’art et enseignant nous éclaire sur ce phénomène.

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dominique moulon nyan cat le chantier radio

Cette capture d’écran du GIF Nyan Cat s’est vendu près de 600 000 dollars en février dernier.

C’est l’histoire d’un chat qui a fabriqué des centaines de milliers de kilomètres d’arc-en-ciel depuis sa naissance en 2011. Ce GIF, baptisé « Nyan Cat » a été vendu près de 600 000 dollars en février dernier.

Le 11 mars, l’artiste américain Beeple devenait le troisième artiste le plus cher du monde après David Hockney et Jeff Koons après avoir vendu son œuvre, Everydays : the First 5 000 Days, pour 69,3 millions de dollars par la maison d’enchères Christie’s. 10 jours plus tard, le fondateur de Twitter troquait son premier gazouillis sur le réseau social contre 2,9 millions de dollars.

Ces trois exemples sont autant de NFT, des « Non Fungible Token ». Littéralement : des jetons non fongibles. Dominique Moulon, curateur (c’est-à-dire commissaire d’exposition) indépendant, critique d’art et enseignant est aussi titulaire d’un doctorat en Arts et sciences de l’art, membre de l’Association française des commissaires d’exposition, de l’Association internationale des critiques d’art et de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines. Il nous éclaire sur ce phénomène.

Tiphaine Crézé

Spécial Magic Bolide avec Matt Low en invité

Culture

À l’occasion de la sortie de son premier album « La ruée vers l’or », Magic Bolide accueille le musicien clermontois Matt Low. Une bonne occasion pour découvrir son univers folk, pop et sa poésie tout en spoken word grave et doucement décalé.

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magic bolide christophe crénel matt low le chantier radio

Feu! Chatterton : © Antoine Henault
Best Friends : © Beijing Silvermine

On évoquera ses nombreuses collaborations aux côtés du Delano Orchestra, Jean-Louis Murat, Elysian Fields ou Kissinmas, sans oublier l’habituel tour de l’actualité musicale avec mes coups de cœur pour les nouveaux albums de Feu! Chatterton, Mansfield.TYA et Best Friends.

Christophe Crénel

Mystères, crimes et œuvres d’art

Culture

Le Musée du Louvre sort Les Enquêtes Du Louvre, un podcast en 5 épisodes où, pour le plaisir des auditeurs, s’entremêlent mystères, crimes et œuvres d’art. Le Chantier interroge Dominique de Font-Réaulx, directrice de la médiation et de la programmation culturelle au Musée du Louvre.

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dominique de font-réaulx les enquetes du louvre le chantier radio podcast

© Alexandre Marchi / PHOTOPQR / L’EST REPUBLICAIN / MAXPPP

Dominique de Font-Réaulx est directrice de la médiation et programmatrice culturelle du Musée du Louvre, elle enseigne à l’École du Louvre et à Sciences Po. Elle répond au question du Chantier sur la notion de médiation culturelle et sur le podcast Les Enquêtes Du Louvre.

Les Enquêtes Du Louvre est un podcast en 5 épisodes qui met en lumière des œuvres par le prisme de l’enquête policière. Au programme : assassinats, vols, enlèvements, empoisonnements… et surtout des œuvres d’art !

Le Radeau de La Méduse, Le Tricheur à l’as de carreau, la Pyxide d’al-Mughira, le Régent ou les Taureaux ailés de Khorsabad, autant d’œuvres d’art passées à la loupe par les experts du Louvre mais aussi des spécialistes d’un autre genre : expert en manipulation de cartes, cambrioleur, capitaine de gendarmerie ou encore tailleur de diamant.

les enquetes du louvre le chantier radio podcast

Renouant avec une image mystérieuse que le public aime donner au Louvre et exploitant au mieux ses ressources pour offrir aux auditeurs une lecture ludique des ses œuvres d’art, Les Enquêtes Du Louvre a déjà su gagner un public, à tel point qu’une suite est envisagée !

Les Enquêtes Du Louvre, un podcast scénarisé et réalisé par Martin Quenehen et porté par la voix de l’actrice Romane Bohringer à retrouver sur les plateformes d’écoute.

Christophe Rossignol