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Les mesures liées à la pandémie de COVID-19, mêlées à la lutte contre le terrorisme ont une influence sur le respect des droits humains en France, d’après le rapport annuel d’Amnesty International. Anne-Sophie Simpere est chargée de plaidoyer Libertés au sein de l’ONG.

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Paris, le 3 janvier 2021. À l’occasion de l’anniversaire de son décès, la famille de Cédric Chouviat qui est mort étouffé par des policiers quai Branly, a organisé une marche blanche pour réclamer que justice soit faite.
© Olivier Corsan / PHOTOPQR / LE PARISIEN / MAXPPP

Amnesty International France, l’ONG qui milite pour les droits humains, a publié début avril son rapport annuel. Un état des lieux, pays par pays, des libertés en 2020-2021, publié un an après le premier confinement en France.

Il commence par une préface signée d’Agnès Callamard, la secrétaire générale d’Amnesty International, qui écrit : « la pandémie a mis à nu les conséquences dévastatrices de l’abus de pouvoir, sur les plans aussi bien structurel qu’historique. La crise du COVID-19 ne définit peut-être pas qui nous sommes, mais elle a certainement mis en évidence ce que nous ne devons pas être. »

En France, Amnesty International dresse un constat préoccupant en matière de droits humains, notamment en ce qui concerne l’usage excessif de la force par la police. Avec Anne-Sophie Simpere, chargée de plaidoyer Libertés pour l’ONG, nous revenons sur ce rapport. L’occasion également d’évoquer la loi dite « de sécurité globale ».

Tiphaine Crézé