Environnement

Militantisme en ligne et mobilisation de terrain : comment allier les deux dans le mouvement de lutte pour le climat ?

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Novembre 2022, action d’Extinction Rebellion à l’aéroport d’Amsterdam © Remko de Waal/EPA/MaxPPP

La résolution a surpris en ce début d’année. Au Royaume-Uni, les activistes climat d’Extinction Rebellion décident de suspendre leurs emblématiques opérations coups de poing. Plus de collage de militants sur le bitume. A la place : une grande manifestation planifiée le 21 avril devant le Parlement britannique. “Cette année, nous donnons la priorité à la participation plutôt qu’aux arrestations », explique le collectif dans un communiqué. Cette participation aux actions climat justement : comment se porte-t-elle sur le terrain ?

Car sur Instagram, Twitter, Facebook, relayer une tribune, signer une pétition, aimer une publication est un jeu d’enfant. Mais comment les likes se traduisent-ils dans les rangs des manifestations ou dans la présence aux assemblées générales ? Le militantisme en ligne a-t-il donné naissance à ce que les anglo-saxons appellent le “slacktivism”. Traduisez par “activisme mou”, d’un coup de pouce sur l’écran.

Le Chantier a posé ces questions à Elo, activiste d’Extinction Rebellion à Clermont-Ferrand depuis plusieurs années, Laurence Veyne, directrice de l’engagement à Greenpeace France et Sylvie Ollitrault, directrice de recherche au CNRS en science politique, spécialiste des mouvements écologistes et des contestations.

Musique : Watch Out de DjREÏNE, extrait de l’EP à venir Puisque nous ne sommes pas leur priorité, organisons nous

Emma Delaunay et Tiphaine Crézé

Programmation musicale : Laurent Thore