Actus
La loi qui renforce la lutte contre le système prostitutionnel et accompagne les personnes prostituées a cinq ans. Ce texte a notamment abrogé le délit de racolage et l’a remplacé par la verbalisation des clients à hauteur de 1 500 € d’amende. Il a aussi instauré un parcours de sortie de la prostitution, qui prévoit l’accès à un logement social, un accès à l’emploi et une allocation de 330 euros par mois pendant 3 ans maximum.
Rassemblement de plusieurs associations de travailleur.se.s du sexe et d’associations de santé publique dénonçant le bilan de 5 années d’application de la loi dite de « pénalisation du client ».
Paris, le 13 avril 2021.
© Olivier Donnars / LE PICTORIUM / MAXPPP
Pour cerner les contours de cette loi et de ses conséquences, cinq ans après son entrée en vigueur, Déjà là lui consacre trois interviews cette semaine :
Mercredi 28 avril – 8h18
Jean-Philippe Guillemet est sociologue et co-auteur d’un rapport d’évaluation de la loi rédigé en 2019 pour la Fondation Scelles, qui est abolitionniste. Il revient sur le contenu de la loi et dresse un bilan cinq ans après.
Loi sur la prostitution, 5 ans après
Jeudi 29 avril – 8h18
Beryl Esbrayat est porte-parole du Syndicat du Travail Sexuel, le STRASS, pour l’Auvergne. Elle détaille les conséquences de la loi de 2016 sur le quotidien des travailleur.se.s du sexe.
« On ne veut pas être les putes de l’État »
Vendredi 30 avril – 8h18
Vincent Rubio est sociologue, ses recherches portent notamment sur la socio-anthropologie des comportements sexuels. Il s’arrête sur les modalités de la prostitution en ligne et notamment sur l’escorting masculin homosexuel.
Escorting, le nouveau tapin
Tiphaine Crézé