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Avec Nara Ritz, voyageur et coordinateur de l’Observatoire pour les Droits des Citoyens Itinérants (ODCI), nous nous interrogeons sur le sort fait aux citoyens itinérants. Qu’en est-il de l’anti-tsiganisme en France ?

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© Richard Villalon / BELPRESS / MAXPPP

Le 8 avril dernier, pour la journée internationale des Roms et des Voyageurs, l’Observatoire des Droits des Citoyens Itinérants lançait le mot d’ordre Stop aux exclusions !

Depuis 20 ans, en France, les droits des « gens du voyage » sont encadrés par la loi Besson II, du 5 juillet 2000, obligeant les villes de plus de 5 000 habitants à prévoir des emplacements de séjour pour les personnes itinérantes.

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Sur le site du ministère de la Transition écologique et solidaire, dont les « gens du voyage » dépendent, il est mentionné : « L’État organise l’accueil et l’habitat des gens du voyage, en cherchant un équilibre entre la liberté de circulation, la décence des conditions d’installation et le souci des élus d’éviter les installations illicites. »

On est loin du compte et de récentes propositions de loi visent à réduire les possibilités d’installation, de création d’aires d’accueil, et à durcir l’arsenal répressif des municipalités.

Basta ! – Encore une loi répressive des sénateurs de droite contre les gens du voyage

Les conditions de vie des gens du voyage ne cessent de se dégrader et la pandémie de la Covid19 ne les a évidemment pas épargné.e.s., ni non plus les décisions « sanitaires » prises par les autorités. La France est-elle une terre d’accueil, même pour ses propres citoyens ?

Hugues Chevarin