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Il y a deux ans, Emmanuel Macron avait promis : « Ce qui sortira de cette convention, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe ». Mathilde Imer, co-présidente de Démocratie Ouverte et membre du comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour le climat au nom des Gilets Citoyens revient sur cette promesse et sur le travail mené par les 150 citoyens tirés au sort dans le cadre de cette assemblée hors du commun.

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convention citoyenne pour le climat mathilde imer

© Bruno Levesque / IP3 PRESS / MAXPPP

La Convention citoyenne pour le climat, ce sont 150 citoyens qui ont été tirés au sort, de tous âges et tous profils. Pendant 6 mois, ils ont travaillé à l’écriture de propositions pour répondre à la lettre de mission du premier ministre d’alors, Édouard Philippe. Objectif : « Définir les mesures structurantes pour parvenir, dans un esprit de justice sociale, à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici 2030 par rapport à 1990. »

149 propositions ont été formulées. 3 ont été écartées dès le mois de juin par Emmanuel Macron (la réécriture du préambule de la Constitution, la limitation de la vitesse à 110 km/h sur les autoroutes et la création d’une taxe de 4 % sur les dividendes pour des entreprises qui distribuent plus de 10 millions d’euros par an).
Et 46 d’entre elles se retrouvent dans le projet de loi « climat et résilience », examiné à l’Assemblée nationale depuis lundi 8 mars.

Mathilde Imer, co-présidente de Démocratie Ouverte et membre du comité de gouvernance de la La Convention citoyenne pour le climat au nom des Gilets Citoyens dresse le bilan de cette expérience démocratique inédite.

Tiphaine Crézé