Mis en avant

Agriculture florale : de quoi se jeter des fleurs ?

Actus

D’où viennent les fleurs que nous offrons ? Léa Benoît, doctorante en géographie à l’université de Bordeaux Montaigne, nous ouvre les yeux sur ce marché aujourd’hui délocalisé en grande partie.

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© Nicolas Parent PHOTOPQR/L’INDEPENDANT Photo via MaxPPP

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, faire le choix d’offrir des fleurs est loin d’opter pour un cadeau de proximité. À ce jour, 80 à 85 % des importations de fleurs en France proviennent de l’étranger, notamment des Pays Bas, du Kenya et d’Amérique du sud. Autrement dit, seulement 20% de la production est française. 

La rédaction du Chantier revient sur l’évolution de ce marché auparavant européen, ainsi que sur les initiatives locales pour réinvestir cette filière. Comment faire évoluer nos pratiques de consommation et tendre vers une agriculture des fleurs plus durable ? 

Pour répondre à ces questions, nous recevons Léa Benoît, doctorante en géographie à l’Université de Bordeaux Montaigne.

Aïcha Nouri

Tous les deux mois, un convoi humanitaire part pour venir en aide aux citoyens ukrainiens

Actus

Matériel médical, générateur, extincteur, nourriture… Les cartons s’empilent pour remplir ce 22e convoi à destination du sud de l’Ukraine. Depuis le début du conflit, l’association Agir Ensemble Pour l’Ukraine organise des collectes pour venir en aide à la population ukrainienne.

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© Le Chantier/ Le 22e chargement de l’association Agir Ensemble pour l’Ukraine/2024

À l’occasion du départ du vingt-deuxième convoi humanitaire vers l’Ukraine, et plus précisément à destination de l’hôpital de Kherson, notre journaliste Svitlana s’est immiscée dans l’organisation de l’association Agir Ensemble pour l’Ukraine. Créée au lendemain de l’invasion russe sur le territoire ukrainien le 7 mars 2022, l’association organise des convois humanitaires vers l’Ukraine tous les deux mois. touchée personnellement par cette histoire, on vous propose de suivre Svitlana Dvornychenko lors de ce chargement.

Comment faciliter l’accès aux soins pour les personnes en situation de handicap ?

Social

Déserts médicaux, technologies inadaptées, ligne téléphoniques saturées, déplacements à domicile inexistants… Les moyens pour se faire soigner sont inadaptés pour rendre les personnes en situation de handicap. Ils et elles nous racontent.

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©PHOTOPQR/VOIX DU NORD/Thierry Thorel / 21/09/2022

Selon le baromètre Handifaction mis en place pour mesurer les difficultés d’accès aux soins des personnes ayant un handicap, dans le Puy-de-Dôme ce sont 21% d’entre elles qui n’ont pas pu recevoir de soins ces 12 derniers mois. Quelles sont les origines de ces difficultés ? Que peut-on mettre en place pour leur essayer de faciliter les choses ? Avec les témoignages de Nadine Delort et Serge Simonet, délégués départementaux auprès de l’APF ainsi que Bernard Luceau et Mireille Chirol de l’association Valentin Haüy.

Michaël Grelat

A Kaz Maron, l’insertion passe par la culture

Social

L’association basée à la Saline-les-Hauts défend la culture réunionnaise et accompagne des personnes vers le retour à l’emploi par le biais de l’agriculture.

MEDIA

Derrière un grand portail siglé Kaz Maron, un vaste terrain vert accueille un rucher pédagogique, un potager, des arbres fruitiers, et bien plus encore.

L’association, nichée dans les hauts de la Saline, porte deux chantiers d’insertion tournés vers la culture de la terre. Des personnes éloignées de l’emploi y sont accompagnées dans la construction de leur projet professionnel. Mais Kaz Maron ne s’arrête pas là : elle défend la culture et le patrimoine réunionnais à travers différentes actions, telles des kabars, le défilé Jako Malbar ou des ateliers de tressage.

Dounia Bélonie et Sadjeda Houssenaly

Transition écologique : Erwan Lecoeur nous invite à devenir membre de la minorité active

Environnement

Comment passer de 10 tonnes équivalent carbone par personne à seulement 2 tonnes par personne ? Tout se joue dans nos habitudes et notre confort.

MEDIA

© CAPB/ A l’occasion de la semaine #Klima 2024, la semaine du climat au Pays Basque, le grand témoin Erwan Lecoeur, sociologue, politologue, évoquait le concept de minorité active

En France, environ 79 % des citoyens considèrent le changement climatique comme une crise urgente, mais seule une minorité se dit prête à modifier ses habitudes de consommation. Pour nous éclairer sur ce sujet, notre journaliste Mirela Dibra a interviewé Erwan Lecœur, sociologue et expert de la transition énergétique. Il partage son approche unique pour comprendre les comportements et attitudes face à cette transformation nécessaire, et examine  les obstacles et leviers possibles pour impliquer davantage les citoyens.

Ancien site industriel, à Thiers la vallée des usines produit désormais des lieux underground

Culture

Au cœur d’une vallée encaissée et profondément marquée par une intense activité industrielle où coule la déferlante rivière de la Durolle, les anciennes usines deviennent des lieux d’arts de référence.

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©La Croix de Fer/ Centre des Pratiques Artistiques et Culturelles Contemporaines

Que faire des friches industrielles en entrée de ville ? Ces espaces délaissés devenus parfois de véritables no man’s lands soulèvent des questionnements sur le sort qui leur est réservé et plus généralement sur nos manières de concevoir des  bâtiments dans le temps long. 

Certaines villes décident de s’emparer de la question. En 2021, la municipalité de Thiers annonce que de grands projets de reconversion sont à l’étude dans la vallée des usines. C’est sur le long de la Durolle et sa succession de friches industrielles, que Yolande Pujante a retrouvé Christophe Menager, directeur du centre de pratique artistique et culturelle contemporaine (CPACC) La croix de Fer.

La moutarde est aussi produite à la Réunion

Société

Thomas Germane, agriculteur à Sainte-Suzanne, s’est lancé dans la fabrication de moutarde artisanale. Un produit péi qui attire les chefs renommés de La Réunion.

MEDIA

Dans les hauteurs de Sainte-Suzanne, Thomas Germane, un jeune agriculteur passionné, s’est lancé dans la fabrication artisanale de moutarde. Il cultive et produit à la main cette moutarde 100 % locale sur son terrain perché à 700 mètres d’altitude. Chaque pot est le fruit d’un travail manuel exigeant et d’une recette secrète en constante évolution, conseillé par des chefs locaux de renom. Un produit avec l’ambition de valoriser les saveurs réunionnaises, qui n’a pas l’intention d’envahir le marché mais d’occuper un marché de niche, séduisant déjà les meilleures tables réunionnaises.

Edvina Tadahy et Tyron Poncharville

1000 Sourires, l’association qui réalise les rêves des enfants modestes

Social

Réaliser les rêves des enfants de milieux modestes, c’est la raison d’être de l’association 1000 sourires, basée à La Réunion.

MEDIA

L’Association 1000 Sourires a pour objectif de parrainer des enfants issus de milieux très modestes, leur offrant des moments de rêve, de découverte et d’évasion.

En 18 ans d’existence, l’association a réalisé 302 opérations et 12520 enfants ont bénéficié d’expériences inoubliables.

Edvina Tadahy et Tyron Poncharville ont rencontré son président, Ibrahim INGAR.

Dans les pas d’un maréchal-ferrant à La Réunion

Société

Norda Palama est l’un des derniers à pratiquer le métier de maréchal-ferrant à La Réunion.

MEDIA

Le maréchal-ferrant a pour mission d’entretenir et de protéger les sabots du cheval. Son cœur de métier consiste donc à soigner les pieds et les sabots des équidés (chevaux, poneys et ânes). Norda Palama, l’un des derniers à pratiquer ce métier à La Réunion, révèle les défis de son quotidien itinérant et l’importance de préserver un savoir-faire rare.

Edvina Tadahy, Mirana Verdoux et Tyron Poncharville