Le don d’ovocytes en questions

Actus

Dernier chapitre de notre série consacrée aux origines. Aujourd’hui, le gynécologue Michel Huss décrit le processus de dons d’ovocytes et les avancées de la dernière loi de bioéthique.

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© David Thierry / PHOTOPQR/SUD OUEST

En 2018, 777 femmes ont donné leurs ovocytes et 1 270 enfants sont nés d’une assistance médicale à la procréation avec don de gamètes (source : Agence de la biomédecine). Des chiffres qui ne permettent pas de répondre à la demande de couples en attente de donneurs. Et l’ouverture de la PMA pour toutes, entérinée par un décret paru le 29 septembre dernier, pourrait rallonger cette liste d’attente. Ce décret précise par ailleurs que « le prélèvement d’ovocytes peut être réalisé chez la femme jusqu’à son 43e anniversaire ».

Comment se passe le don d’ovocytes ? Peut-on donner si l’on n’a jamais eu d’enfant ? Que change la loi de bioéthique ? Pour répondre à toutes ces questions, Le Chantier reçoit Michel Huss, gynécologue à Embrun (Hautes-Alpes), spécialisé dans les questions de fertilité et de procréation médicalement assistée.

Alexandra Tshivuanga

Avenir du monde associatif : faire place à la société !

Social

Le monde associatif connaît un développement sans précédent à travers le monde, mais se trouve à la croisée des chemins. Quels sont ses adversaires, mais aussi ses alliés ? Succombera-t-il aux sirènes de la marchandisation ou, au contraire, saura-t-il faire “cause commune” ?

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©PHOTOPQR/VOIX DU NORD/Thierry Thorel/L’antenne locale du Secours Populaire est le site qui a le plus de benificiaire attache a ses services – Roubaix – Le 22 septembre 2021

Dans un dialogue foisonnant, entre la recherche et la pratique du terrain, l’ouvrage collectif Quel monde associatif demain, Mouvements citoyens et démocratie, aux Editions Erès, dans la collection “L’innovation sociale en pratiques”, dirigée par Jean-Louis Laville, professeur au Cnam, titulaire de la chaire Économie Solidaire chercheur au Lise-Cnam, et responsable du programme de recherche Démocratie et économie plurielles (FMSH) analyse les faiblesses et les forces du monde associatif, mais aussi le double mouvement auquel il est soumis depuis plus de quarante ans : une plus grande spécialisation dans les domaines du soin et de la culture, et à l’intérêt croissant que lui porte l’économie libérale, dans sa volonté d’en marchandiser les moindres aspects !

“L’avènement du social-business se référant à l’entreprise privée et se revendiquant d’un nouveau modèle du capitalisme à but social […], a induit un changement dans la rhétorique néolibérale. Mais ses promesses ne se vérifient pas. […] Ce qui est induit dans cette moralisation du capital, c’est une dépolitisation de la question sociale limitant l’action à la circonscription de la pauvreté plutôt qu’à la suppression des inégalités, une entreprise de sauvetage des pauvres par les mécanismes inchangés du capitalisme.” alerte Marie-Catherine Henry, coordinatrice du programme de recherche Démocratie et économie plurielles (FMSH) et directrice de Cose Comune.

Toutefois, à ces scénarios de l’affaiblissement -restriction des libertés associatives, offensive néo-philanthropique, risque du managérialisme,…, des alternatives sont possibles et souhaitables. Un scénario du renforcement s’impose !

Jean Louis Laville et Philippe Eynaud de l’IAE – Paris-Sorbonne, proposent, entre autres contributions, de remettre en perspective la notion d’association, autour des concepts de communs et d’économie solidaire.“Les communs tout autant que l’économie sociale et solidaire (ESS) stimulent le débat en visibilisant un troisième pôle constitué à partir de la société elle-même.” Il faut s’acheminer “vers de nouveaux croisements” : “Avec les nouveaux communs et l’économie solidaire, la convergence se renforce autour d’un plaidoyer pour une diversité institutionnelle, aussi indispensable que la biodiversité. C’est un imaginaire du changement social renouvelé qui se déploie ainsi, plus sensible aux transitions et aux alternatives […].”

De formidables outils ont été mis en place tel le Transiscope, le portail web des alternatives véritable espace collaboratif !

Repenser les financements du monde associatif, favoriser les pratiques délibératives et participatives, coopérer par l’information, s’inscrire plus fortement et durablement dans le tissu local et refondre les rapports avec l’Etat, voilà les lignes de force d’une nouvelle histoire de l’associationnisme, d’un associationnisme du XXIème siècle ! “L’association ne peut donc trouver un sens que si elles se délivrent des pesanteurs héritées. Certes, elle assure des fonctions correctives mais elle ne saurait se borner à celles-ci, elle les déborde par une visée d’émancipation et de protection […]. Pour ce faire, il serait judicieux d’avancer collectivement dans bien d’autres directions : désigner ses adversaires, trouver des alliés, être autonome dans sa capacité à évaluer […] son action, articuler les échelles d’intervention ou encore trouver mille autres moyens de faire résonner les alternatives à l’accélération du temps capitaliste.”.

C’est donc à un véritable “aggiornamento” que le monde associatif du XXIème siècle est confronté ! Jean-Louis Laville, invité de Terrain Social, appelle à “faire place à la société” !

Autres publications :

https://www.seuil.com/ouvrage/l-economie-sociale-et-solidaire-jean-louis-laville/9782757862018

Hugues Chevarin

« Politiser l’adoption »

Actus

Cette semaine, Le Chantier remonte aux origines. Deuxième volet de notre série avec Amandine Gay, autrice, réalisatrice, activiste et personne adoptée, qui évoque les enjeux des adoptions internationales.

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© CG Cinéma et Bras de fer Production

Amandine Gayse définit comme « adoptée » ou « personne adoptée ». Non comme « enfant adoptée » car, explique-t-elle, sur les plus 200 000 personnes adoptées qui vivent aujourd’hui en France, la grande majorité sont des adolescents et des adultes.

A travers son documentaire, « Une histoire à soi », et dans son livre « Une poupée en chocolat » (éd. La Découverte), la réalisatrice, autrice et activiste balaye l’ensemble des questions politiques autour de l’adoption. Comment construire son identité lorsque l’on a peu accès à sa culture d’origine ou à son pays de naissance ? Lorsque son histoire personnelle est inscrite dans des rapports globaux d’inégalités ? Elle évoque ces questions au micro du Chantier.

Mirna Mbondobari

ECHT ! ou : le pouvoir d’abstraction du jazz hybride.

Culture

Et encore un groupe étonnant et créatif du côté de la galaxie de l’exigeant label jazz belge Sdban Records, avec le quatuor ECHT ! La jeune garde pousse aujourd’hui le jazz dans ses retranchements, en invoquant à la fois sa liberté historique, son goût pour la recherche mais aussi le côté hybride, foisonnant de la musique à l’ère du 3.0. Les frontières entre les styles de musique ne semblent ainsi plus avoir vraiment de sens. Inwane, le premier album d’ECHT ! en est le parfait exemple, tant il fusionne avec gourmandise et esprit le jazz funk le plus cosmique, la trap la plus mentale, le dub le plus minimaliste, le hip-hop le plus abstrait, l’electronica la plus sensible. Indéniablement, Il est un des disques phares de la rentrée du Chantier, de ceux qui définissent parfaitement l’ouverture de notre playlist curieuse et sans œillère.

Echt Jeu Concours

© Sdban Records

ECHT ! n’a pas attendu la sortie de son premier long format pour se faire remarquer et alerter les compteurs. Gilles Peterson, Lefto ont été parmi les premiers en 2019 à jouer des titres dans leurs radioshows respectifs. En effet, avec ECHT !, le jazz redevient à l’évidence une musique vivante, à l’écoute de son époque et des vibrations du monde. Qui plus est, les quatre membres du groupe mettent leur technique éprouvée et irréprochable, avant tout au service d’un langage esthétique intense et riche, aux vertus cinématiques singulières. En ce sens, difficile de ne pas évoquer le pouvoir d’abstraction de leur musique et d’oser l’analogie avec l’imposant Cinematic Orchestra du britannique Jason Swinscoe. Mais à l’écoute d’Inwane, la musique apparaît comme beaucoup plus versatile que celle des anglais, elle résulte d’une mécanique collective, confrontation créative de sensibilités complices et complémentaires de Federico Pecoraro à la basse, Dorian Dumont au piano et aux claviers, de Martin Mereau à la batterie et aux percussions, de Florent Jeunieaux à la guitare. Ils n’hésitent pas d’ailleurs à ouvrir les portes de leurs compositions à d’autres instrumentistes, comme les trombones, le tuba, le saxophone si marquants sur “ 500 gr”.

Plonger dans Inwane est la promesse d’une aventure sonore intense et profonde, depuis le post breakbeat claustrophobe de “Permanent “ jusqu’au hip-hop breaké et haché de “Drache”, en passant par les élans cosmiques de “Champi”. Même si la tonalité générale de l’album est assez sombre, il est toujours tourné vers la verticalité grâce une subtile capacité à se projeter vers le haut et à ouvrir la profondeur de champ. Loin d’être un album facile et séducteur, il demande forcément une certaine implication dans l’écoute et un certain laisser-aller. Fidèle à une ligne de conduite irréprochable et extrêmement cohérente, après STUFF., De Beren Gieren, Glass Museum ou encore Azmari dernièrement, Sdban Records démontre avec cette nouvelle pépite du renouveau jazz européen, qu’il est décidément le label à suivre en ce moment.

Pour fêter la sortie d’Inwane de ECHT !, le Chantier et Sdban Records sont très fiers de vous faire gagner 3 exemplaires de ce disque étonnant et singulier. Pour participer, il suffit de nous envoyer un mail à l’adresse suivante : [email protected] en mentionnant le nom de l’album.

Inwane d’ECHT ! est disponible en numérique, cd et vinyle depuis le 24 septembre 2021 sur le label Sdban Records et sur Spotify. Le single “500 gr” est à retrouver dans notre playlist “Nuit tu me fais peur” sur Spotify.

Laurent Thore

Des bébés triés sur le volet ?

Actus

Cette semaine, Le Chantier revient aux origines… Jacques Testart, « père scientifique » du premier bébé éprouvette, Amandine née en 1982, inaugure cette série.

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© Olivier Lanrivain /PHOTOPQR/PRESSE OCEAN/MAXPPP

Et si demain, nous pouvions choisir la couleur des yeux de son enfant ou son sexe ? Au-delà de la recherche de maladie grave, le diagnostic pré-implantatoire peut engendrer des risques de « normalisation des embryons ». Comment éviter ce « tri » ?

Jacques Testart est directeur de recherche honoraire à Institut national de la santé et de la recherche médicale, l’Inserm. Il est le « père scientifique » du premier bébé éprouvette, Amandine, née en 1982. Dans son ouvrage « Faire des enfants demain » (éd. du Seuil), il alerte sur les risques d’eugénisme du diagnostic pré-implantatoire.

Sabrina Mendes-Zanini

Du Biscuit, l’émission médias du Chantier, entame sa saison 2

Actus

Comment et pourquoi les médias traitent-ils l’actualité de telle ou telle manière ? Que se passe-t-il dans la tête des journalistes quand ils ou elles s’attaquent à un sujet ? Du Biscuit, le podcast qui traite de l’information sous tous les angles, entame sa nouvelle saison avec le thème majeur de l’Environnement.

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Du Biscuit saison 2

Pour ce premier épisode de sa nouvelle saison, diffusé ce lundi à 18h30 sur Le Chantier et disponible en replay sur notre site et les applications de podcasts, l’équipe de Du Biscuit s’est déplacée aux Assises du Journalisme à Tours.

Le thème annuel de ces Assises, « Urgence climatique et responsabilités journalistiques », a imposé le sujet du nouveau numéro de ce podcast présenté par Benoît Bouscarel et Tiphaine Crezé : « L’Environnement, sujet brûlant. »

Pour mieux explorer et comprendre la façon dont les médias traitent et diffusent les actualités toujours plus pressantes liées à l’environnement, Du Biscuit invite Morgan Large, journaliste à Radio Kreizh Breizh et Hervé Kempf, fondateur de Reporterre. Éric Fottorino, créateur du Un Hebdo et Céline Guivarch, climatologue, sont également présents en interview… Et en guest-star, par le biais d’archives sonores, René Dumont, à l’origine de l’écologie politique à la française et candidat à l’élection présidentielle de 1974, est confronté aux interrogations des journalistes contemporains sur la possibilité d’un futur à l’air plus pur… et moins chaud.

Du Biscuit, Saison 2 numéro 1, « L’environnement, sujet brûlant ». Une émission animée par Benoît Bouscarel et Tiphaine Crezé. Réalisation : Francisque Brémont. Disponible en replay sur lechantier.radio et en podcast sur vos applis et plateformes habituelles.

Accident Majeur : drame fictif au coeur de la centrale du Bugey

Environnement

Sur le Chantier, on se penche sur une BD : Accident Majeur aux éditions du Faubourg, illustrée par Alizée De Pin et scénarisé par Jean-François Julliard. Cette bande dessinée nous propose de suivre Laurine, ingénieure environnement chez EDF qui s’inquiète et constate une catastrophe nucléaire dans la centrale nucléaire de Bugey.

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La BD, un format propice et en vogue pour sensibiliser et questionner les mécanismes de notre société. Direction l’Ain où Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France et Alizée De Pin, illustratrice indépendante, nous proposent un récit d’anticipation. Accident Majeur mêle récit fictif et enquête au coeur d’une centrale nucléaire de EDF. À notre micro, Jean-François Julliard, scénariste revient sur cette fiction proche d’un réel dramatique.

 “Moi j’espère toucher un public qui n’a pas forcément  d’avis tranché sur l’utilisation du nucléaire. Si encore une fois j’arrive à convaincre quelques-uns ou quelques-unes que oui il y a un risque à dépendre autant de l’énergie nucléaire alors je pense que le pari sera gagné et qu’on aura contribué à alerter là-dessus.”

Christophe Rossignol

“Mohican” : un chant de la terre !

Social

Un modèle productiviste qui s’essouffle, des pratiques qui inquiètent les consommateurs, un déficit d’image : le monde agricole français est en crise ! Mais est-il en capacité de faire sa mue ?

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©Philippe TRIAS/PHOTOPQR/LE PROGRES Paysage du Jura, Lons-le-Saunier, 7 mai 2020

“Tu oublies qu’on avait un idéal depuis la fin de la guerre, ça s’appelait l’unité paysanne. Qu’on soit céréalier beauceron, éleveur de cochons breton, maïsiculteur de l’Adour ou paysan des terres rapiécées des Vosges, on était de la même condition. Le combat de chacun était le combat de tous. Maintenant ça ne parle plus à personne, l’unité paysanne. C’est chacun pour sa gueule et c’est pour ça qu’on crève un par un”.

Au sortir du second conflit mondial, une promesse a été faite de nourrir le pays. A-t-elle été tenue et à quel prix ? La mise en concurrence de la société paysanne a-t-elle eu raison des anciennes solidarités ? Le monde paysan français est en pleine évolution. L’agriculture productiviste, intensive, faite d’intrants nocifs, a permis des rendements toujours plus considérables : “On faisait le jeu des gros, le club des cent quintaux à l’hectare, qui nous poussait devant pour quémander des aides”. Et voilà le revers à la médaille. De l’endettement à l’empoisonnement, bien des cordes étranglent le monde paysan !

Dans son dernier roman, Mohican, l’écrivain et journaliste, Eric Fottorino, dépeint un père Brun, longtemps aveuglé par les feux de la modernité, à l’heure des choix ultimes. Au moment de cette transmission, le père saura-t-il “faire du fils, le frère” ? Se mourant d’un cancer, il souhaite léguer autre chose que le malheur, et d’une erreur l’autre, veut couvrir d’éoliennes la propriété familiale afin d’en assurer l’avenir. Mo, le fils, soutenant “un retour à la nature”, s’insurge contre ce bruit et cette fureur. “Il maudit cette époque où le progrès se mesure au rendement du vent”. Eric Fottorino se saisit, non sans une certaine tendresse, de la question paysanne, interroge ses modèles, et explore ses voies d’avenir -en un éternel retour-.

Et par la voix de ses personnages, plaide pour “un assujettissement raisonné du règne animal et végétal, de la terre et des fruits qu’elle porte”. Ce monde paysan, malmené et mal défendu, saura-t-il faire sa révolution ?

Mohican, histoire d’enracinement et de traditions, est un chant de la terre !

Hugues Chevarin

Les pièces manquantes : l’obsesionnelle quête de vérité

Culture

Elucider la mystérieuse disparition de leurs pères, voici ce qui lie la journaliste Manon Gauthier et l’américain Gary Stewart.

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Récit d’une mise en abîme. Manon Gauthier, journaliste spécialisée dans les faits divers, lors de son stage au Figaro, se plonge dans l’histoire d’un certain Gary L. Steward. Cet américain se persuade d’être le fils du Zodiac, un tueur en série comme les Etats-Unis ont le secret. Cette enquête la conduit à se replonger sur les circonstances de la mort de son propre père. Simple noyade, Suicide d’un homme poussé à bout par sa seconde épouse, ou encore un meurtre ?

Au fil des pages et des années, Manon Gauhtier replonge dans le dossier de la disparition de son père et ressasse les souvenirs. Une quête nécessaire et obsessionnelle quasiment aveuglante. « Je regrette pas pour autant d’être passé par ces années d’obessions […] Quelques soient les hypothèses un peu folles qu’on échaffaude, ça change rien ! À s’enfermer parfois on passe aussi un peu à côté de la vie et de ce qu’on vit en ce moment… »

Manon Gauthier est née en 1988 à Paris. Férue de faits divers dès l’adolescence, elle se spécialise dans ce domaine quand elle entame ses études de journalisme. Aujourd’hui indé-pendante, elle travaille pour différents jour-naux et collabore à des projets pour la radio et la télévision. Les Pièces manquantes est son premier livre paru aux édition Marchialy.

Emma Delaunay

Le Canal du Midi : révolution fluviale ?

Environnement

Pour ce dernier épisode de notre série consacrée aux fleuves, on fait un pas de côté et on s’arrête sur l’histoire du Canal du Midi avec Nicolas Marqué, maître de conférences en Histoire de la France moderne et humanités numériques et auteur de « 1667. Canal du Midi. Début d’un long chantier » aux Éditions Midi-Pyrénéennes.

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© Patrick Lefevre / BELPRESS/MAXPPP

Certes, ce n’est pas un fleuve. Mais le Canal du Midi a transformé la navigation et les paysages du sud de la France depuis le XVIIème siècle. Il relie Toulouse à Sète sur 240 km. En 1856, le Canal latéral à la Garonne est inauguré à son tour. L’ensemble de ces deux canaux s’appelle « Le Canal des Deux Mers » et permet donc de rejoindre la Méditerranée à l’Atlantique via Toulouse, sans passer par la péninsule ibérique : une petite Révolution ? Pas sûr, car le chemin de fer est déjà sur les rails…

Maître de conférences en Histoire de la France moderne et humanités numériques et auteur de 1667. Canal du Midi. Début d’un long chantier aux Éditions Midi-Pyrénéennes, Nicolas Marqué nous conte l’histoire de ces chemins d’eau façonnés par l’Homme.

Tiphaine Crézé