Série radiophonique, scientifique et théâtrale pour mieux décrypter le réel.
Cette série de fiction radiophonique en 15 épisodes a pour objectifs de faire aimer la science, de partager des savoirs tout en se distrayant.
Toutes les deux semaines, le jeudi, un nouvel épisode aborde de manière ludique un thème scientifique, explique un phénomène physique. Il met en scène une femme et un homme, Hélène et Pierre, accompagnés de deux pigeons, Merline et Jojo ; à moins que ça ne soit l’inverse !
La science fait sa comédie est un podcast de l’association A.R.T.S, disponible sur toutes les plateformes d’écoute et sur lechantier.radio.
Écrit et mis en voix par les comédiens de l’association ARTS : Élise Aspord, Hélène Bigner, Pierre Bonton et François Fabre Musique originale : Théophane Bertuit Prise de son, montage et mixage : Francisque Brémont Production : L’Onde Porteuse / Le Chantier
A l’approche de l’élection présidentielle, Le Chantier s’interroge sur le phénomène de l’abstention, avec cette question : que révèle-t-elle à propos de la santé de notre démocratie ?
C’est l’éternelle grande inconnue des scrutins : l’abstention fait régulièrement basculer les soirées électorales. Impossible à anticiper, elle plane au-dessus de la campagne présidentielle. Dans ces derniers jours avant le premier tour, les candidat.e.s mettent toute leur énergie à draguer ceux qui seraient tenter de ne pas se déplacer. Mais de quoi l’abstention est-elle le nom ? Représente-t-elle un danger pour la démocratie ?
Pour en parler, Le Chantier reçoit Vincent Tiberj, professeur des universités à Sciences Po Bordeaux et chercheur au Centre Émile-Durkheim. Il a codirigé, avec Tristan Haute, le livre « Extinction de vote », paru aux Presses Universitaires de France, début 2022.
Le printemps des talents est un dispositif initié par la ville de Clermont-Ferrand en 2017. Chaque année, il met en valeur 21 talents clermontois ainsi que les structures qui les accompagnent dans leur projet. Aujourd’hui, l’entrepreneur Luke Raynaud nous parle de son projet Wheely Break.
C’est un coffee-shop un peu particulier qu’a lancé Luke Raynaud en créant Wheely Break.
Depuis un an et demi, il sillonne le Puy-De-Dôme au volant de son side-car afin de proposer du café de qualité à ses clients qu’il rencontre dans les entreprises ou sur les marchés du département.
L’écologie serait-elle incompatible avec la démocratie ? Une dictature verte pourrait-elle advenir ? Quoi de réel dans ces interrogations ? Au contraire, n’est-il pas urgent qu’advienne le “jardin commun” ?
“En démocratie, le citoyen ne se réalise ni en tant que spectateur, même averti, de l’exercice du pouvoir par les dirigeants, ni en tant qu’agitateur. C’est par l’expérience bien comprise qu’il participe véritablement à la vie des groupes et des lieux auxquels il est relié.” Chacun.e d’entre nous a son mot à dire, à son geste à accomplir afin qu’advienne un exercice plein et entier de la démocratie – non plus seulement représentative, mais aussi réellement participative.
Et dans l’urgence que vit notre espèce, la démocratie est l’alliée objective de l’écologie. N’est-il pas temps donc, au sein même de cette urgence, de faire acte de sagesse et de réinterroger les mythes fondateurs ? De nous conduire différemment, de nous gouverner autrement, de faire la place au vivant sous toutes ses formes !
“Réconcilier l’art d’être citoyen et l’art de créer et conserver des lieux communs est devenu une urgence absolue”.
“[…] développer une relation avec son environnement en tant que pays (ville, quartier, village, jardin partagé) suppose également d’en prendre soin et de le réparer, si besoin est. De l’aménager en le ménageant, de l’occuper en s’en occupant.”
D’Adam – et le jardin d’Eden – à Noé, en passant par la philosophie libérale, et la figure agrarienne de la culture américaine, et jusqu’à l’agriculteur endetté, malade de sa pratique, du XXIème siècle, que disent ces figures des modèles d’usage de l’espace commun ? Notre monde est bien un jardin mais plus ou moins bien entretenu… Et à notre époque, bien peu d’entre nous sont capables de l’entretenir.
“L’anthropocène est l’ère du pillage ; celui-ci s’aggrave d’autant plus que le risque de raréfaction des éléments indispensables à la vie grandit“
Depuis l’avènement du techno-capitalisme, ce jardin est soumis à une exploitation sans frein aux seules fins d’accroître les profits de quelques-un.e.s ! Faut-il faire à nouveau l’expérience du jardin -s’inscrire dans ses cycles, en être les gardiens- et par là-même faire advenir partout et pour tout un chacun.e l’autogouvernement.
“Via l’expérience, l’autogouvernement, qui est au principe des modes de vie démocratiques (s’engager dans une situation, former sa personnalité, prendre des initiatives, agir librement sous la conduite de l’observation des conséquences de ses propres activités, rester prudent, etc.) se relie étroitement à l’écologie, c’est-à-dire à l’effort de maintenir ou de restaurer les équilibres entre mon environnement et moi-même.”
Dans Écologie et démocratie, l’auteure démontre le bien fondé et la nécessité de l’autogouvernement, seule voie ayant une issue. Elle y développe la figure d’un.e citoyen.ne aux multiples capacités lié.e.s par une commune et réciproque responsabilité, jusqu’à celle du hacker, véritable Robin des bois dans le “jardin confisqué”, un activiste du “jardin partagé”.
Terrain Social appelle, avec la philosophe Joëlle Zask, à cultiver, tout à la fois, son jardin… et notre jardin commun et d’en être tous.tes. les gardiens.
Le Covid a failli priver 2022 de meetings politiques. Finalement non : ces incontournables de l’élection présidentielle rythment encore une fois la campagne. Mais pour quoi faire exactement ?
C’est à qui rassemblera le plus de militant.e.s, usera de la technologie la plus poussée, choisira le lieu le plus symbolique… Les meetings politiques sont un incontournable des campagnes présidentielles, que l’épidémie de Covid a pourtant bien failli mettre sur la touche. Mais à quoi servent-ils et à qui s’adressent-ils ?
En France, les femmes représentent seulement 29 % de sénatrices, 39 % de députées et 42 % de conseillères municipales selon l’Insee. Pour rappel, ce n’est qu’en 1944 à la Libération que les Françaises ont obtenu le droit de voter et d’être élues. D’Olympe de Gouge, première pionnière du féminisme à Valérie Pécresse en passant par Simone Veil : comment la place des femmes dans la sphère politique a-t-elle évolué et quels obstacles se dressent encore sur leur route ?
Pour en parler, nous recevons Ariane Ahmadi, spécialiste en communication politique et en stratégie de communication.
Alors que le prix de l’énergie flambe depuis le début du conflit en Ukraine, l’Union Européenne peut-elle se passer des hydrocarbures et du gaz russes ?
155 milliards de m3 de gaz russe : c’est ce que l’Union Européenne a importé en 2021, selon l’Agence Internationale de l’Énergie. Un chiffre qui démontre la dépendance de l’Europe à la Russie en matière de gaz et d’hydrocarbures et qui questionne. Aurait-on pu anticiper la flambée des prix de l’essence déclenchée avec le début de la guerre en Ukraine ? L’Union européenne peut-elle se passer de l’énergie russe ?
Dans ce nouvel épisode de Zafer Kreol, la rédaction du Chantier à la Réunion vous propose une émission dédiée à la culture. Au programme, une visite de l’exposition Arts de l’Islam au Musée des arts décoratifs de l’Océan Indien, une immersion dans le chantier d’insertion Anim Lo Ker qui utilise le théâtre comme outil de réinsertion ainsi qu’une chronique musicale en hommage à la journée internationale des droits des femmes.
MEDIA
C’est peu dire que l’actualité du moment ne donne pas le sourire, c’est donc une parenthèse culturelle au milieu du chaos que vous propose cette semaine la rédaction du Chantier de Saint-Denis (Réunion).
Immersion dans le Papang
Vue du téléphérique urbain Papang inauguré le 15 mars à Saint-Denis – Anthony Bourroux
On vous en parlait déjà en février, il était attendu depuis plusieurs années, le téléphérique urbain Papang a pris son envol ce 15 mars à Saint-Denis, chef-lieu de l’île de la Réunion. Cinq stations sont désormais accessibles sur un parcours de 2,7 km. Grâce à ce nouveau moyen de déplacement, les Dyonisiens et Dyonisiennes pourront parcourir ce trajet en 15 min, contre environ 30 minutes par la route. Les salarié.e.s du chantier vous proposent une découverte (sonore) du téléphérique.
A la découverte des arts de l’Islam
L’expositions Arts de l’Islam au MADOI – Kévin Youssouf
A Saint-Louis, au sud de La Réunion, le Musée des Arts Décoratifs de l’Océan Indien (MADOI) accueille jusqu’au 27 mars une exposition d’ampleur nationale : “Arts de l’Islam ; un passé pour un présent”. Une exposition présentée simultanément dans 18 villes en France, dont Clermont-Ferrand, Nancy, Marseille, Toulouse et Narbonne pour ne citer qu’eux, en délaissant volontairement Paris pour décentraliser ces œuvres, prêtées pour beaucoup par le musée du Louvre. Nous sommes partis à la rencontre d’Anne-Laure Garaïos, la commissaire locale de cette exposition.
Un chantier d’insertion… par le théâtre
Répétition générale de la pièce de théâtre du chantier d’insertion d’Anim lo Ker – Ilhana Adamet
C’est un projet original que porte l’association Anim Lo Ker. Un atelier chantier d’insertion par le théâtre. Pendant plusieurs mois, les salarié.e.s ont écrit une pièce avec l’aide de Nadège Mansart, encadrante technique de l’ACI. Ils proposent désormais leur spectacle Mask é kran qui traite de l’addiction aux écrans et de l’hyperconnexion. Ilhana et Matthias ont assisté à la répétition générale au village Corail de Saint-Gilles les Bains.
Hommage aux femmes
Pour sa chronique musique, Astrid a choisi la chanson “In Momon en or” du groupe Kiltir sortie en mai 2021. Un titre qu’elle voit comme un symbole de la journée internationale des droits des femmes et qui lui permet de rendre hommage, en particulier, aux mères.
Anthony Bourroux, Kevin Youssouf, Ilhana Adam, Matthias Anila et Lola Fourmy
Alors que Volodymyr Zelensky est omniprésent sur les réseaux sociaux, Vladimir Poutine interdit à son peuple de prononcer le mot « guerre ». Le conflit en Ukraine se joue aussi sur le plan de l’information.
Son visage a fait le tour du monde : la journaliste russe Marina Ovsyannikova a fait irruption lors du JT de la première chaîne russe, le 15 mars dernier. Sur le panneau qu’elle brandit, elle dénonce la guerre menée par le Kremlin en Ukraine. Dans un pays où le mot « guerre » n’a pas le droit d’être prononcé, elle risque 15 ans de prison.
Comment s’informe la population russe ? De quelle façon les médias du monde entier parlent-ils du conflit en Ukraine ? Quel rôle jouent les réseaux sociaux dans cette bataille de la communication ?
Pour parler du traitement médiatique de la guerre en Ukraine, nous recevons Valentyna Dymytrova, docteure en sciences de l’information et de la communication à l’Université Lyon 3, autrice de plusieurs articles sur les traitements médiatiques des événements, les mobilisations informationnelles et les représentations des identités politiques, en France et en Ukraine.