Norda Palama est l’un des derniers à pratiquer le métier de maréchal-ferrant à La Réunion.
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Le maréchal-ferrant a pour mission d’entretenir et de protéger les sabots du cheval. Son cœur de métier consiste donc à soigner les pieds et les sabots des équidés (chevaux, poneys et ânes). Norda Palama, l’un des derniers à pratiquer ce métier à La Réunion, révèle les défis de son quotidien itinérant et l’importance de préserver un savoir-faire rare.
Edvina Tadahy, Mirana Verdoux et Tyron Poncharville
Favoriser l’autonomie et la sécurité des seniors réunionnais, c’est l’objectif de Bouton SOS, qui permet de déclencher l’alerte en cas de chute ou de malaise.
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A La Réunion, 11 % des seniors âgés de 60 ans ou plus vivant à leur domicile sont en perte d’autonomie. Cette part est plus importante que dans l’Hexagone, alors même que les seniors sont plus jeunes sur l’île. Pour garantir leur sécurité en cas de malaise ou de chute, des solutions existent. Par exemple, un dispositif d’alerte nommé Bouton SOS a été lancé. En cas de besoin, les seniors peuvent appuyer sur ce bouton pour être secourus.
Sur le marché de la fleur, la concurrence s’avère rude. Il faut dire que 8 fleurs coupées sur 10 que l’on achète en France sont importées. Dans le Puy-de-Dôme, des fermes florales proposent de garnir nos bouquets de fleurs champêtres de saison. Elles défendent un modèle plus vertueux et impulsent, à leur échelle, la relocalisation de la filière floricole.
De 8 000 fermes florales dans les années 80, la France n’en compte plus que 500. Catastrophe économique, mais aussi écologique et sociale en raison du transport, des conditions de production, sans parler des méthodes de conservation. Dans la crise agricole que nous traversons, la filière floricole française peut être perçue comme le symbole des dégâts que provoque la mondialisation. Qui seront les floriculteurs de demain ? Athur-Georges Ribeiro allé à la rencontre des acteurs d’une filière qui tente de relever la tête. Avec la participation des fleuristesCéline CastellanetCécile Alibart, du maraîcherJean-Philippe Darras et de Hélène Taquet, fondatrice du collectif de la fleur française.
Les montagnes deviennent de plus en plus hostiles. En juin dernier, le haut de l’alpinisme, la Bérarde, a été presque totalement dévasté par une crue éclair. Le réchauffement climatique fragilise en vitesse éclaire ces milieux montagnards. Après le manque de neige en hiver, que l’on constate depuis déjà plusieurs années, ce sont maintenant les autres saisons montagnardes qui sont frappées de plein fouet par le changement climatique.Le montagnisme se réinvente, quels modèles réserve-t-on au Massif du Sancy ?
Au début de l’été, dans le massif du Sancy au-dessus de la commune du mont-dore en Auvergne, un bâtiment commence à sortir de terre. Sur le permis de construire on peut lire “réalisation du foyer de ski de fond du Capucin”. Pourtant, la neige, l’hiver dernier, a manqué sur l’ensemble des six massifs montagneux de l’Hexagone.
Dans les années 70′, se posait la question de l’avenir de la montagne tant en termes économiques et touristiques, qu’en termes d’aménagement du territoire.En 2024, Emma Delaunay se pose la même question.
La compil’ Mon p’tit loup, du nom de l’association qui milite contre les violences sexuelles faites aux enfants, vient de sortir. Des figures de la chanson française prêtent leur voixà cet indispensable combat.
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Catherine Ringer, Albin de la Simone, Les Ogres de Barback, La Rue Kétanou, JP Nataf (Les Innocents), Magyd Cherfi (Zebda), Didier Wampas, Flavia Coelho et Oldelaf, tous ont répondu à l’appel de Nicolas Puluhen.
Fondateur de l’association Mon p’tit loup, qui milite contre les violences sexuelles faites aux enfants -dont il en est lui même victime- ce dernier a fait jouer son réseau dans la musique pour demander à tous ces artistes de composer des chansons autour de ce thème, forcément sensible.
Le résultat vient de sortir sous forme d’une compil’ musicale, sur laquelle apparaissent aussi des artistes réunionnais, à l’image de la jeune Mam’zelle Prune. Une compil’ qui comprend également un livret regroupant les interviews des auteurs et musiciens qui livrent leur vécu face au sujet des violences sexuelles. Un livret préfacé par le juge Édouard Durand, figure incontournable de la lutte pour la défense des droits de l’enfant, qui rappelle un chiffre glaçant : en France, 160 000 enfants subissent des violences sexuelles chaque année.
Agir face à l’inaction climatique du monde politique et organiser la résistance civile, voici le mode d’action d’une frange de citoyens sur le globe. Qu’est-ce qui provoque l’entrée en désobéissance ?
La désobéissance civile ne prend pas toujours les mêmes formes. Chaque groupe pense et organise sa façon d’agir. Elle assume de ne plus se contenter d’alerter, mais d’agir. D’enfreindre le cadre de la loi en espérant le faire changer. Avec les témoignages de : Omblyat, militante du collectif Extinction Rébellion mouvement international en lutte contre l’effondrement écologique et le dérèglement climatique et Jacky Chabrol, auteur de l’ouvrage « Pourquoi désobéir » aux éditions la Galipote.
Il y a un an, un mouvement de jeunes agriculteurs, initié dans le Tarn, a renversé sens dessus dessous les panneaux d’entrées et de sorties de bourgs et de villages pour protester contre l’augmentation de deux taxes finalement annulées par le gouvernement lors du vote de la loi de finances 2024. Pénibilité, revenus disparates, voire inexistants lors des premières années d’installation… Un secteur en crise depuis longtemps, mais qui attire encore certaines personnes engagées pour cultiver autrement.
Penser des pratiques collectives innovantes et respectueuses du vivant, cette idée fait son chemin dans les champs et les rangs de l’agroécologie. Cet été, Emma Delaunay est allée en Haute-Loire, à la rencontre du Repère des terres, un collectif de jeunes agricultrices et agriculteurs en cours d’installation. Vous entendrez les témoignages d’Adeline Bouguoin, Célien Buttard et Lucie Deffontaines associées de la Ferme de la Petite Mouliche.
Logements indignes, prix des loyers parmi les plus élevés de France, manque criant de logements sociaux… Pour alerter les pouvoirs publics sur la crise du logement en cours, la Confédération nationale du logement de La Réunion a organisé une manifestation à Saint-Denis, le 26 octobre 2024.
Après six ans de combat, celle dont l’identité avait été changée lors de son arrachement forcé, alors enfant, à son île réunionnaise, vient de retrouver son vrai nom : Marie-Germaine Périgogne.
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Pendant 58 ans, sa carte d’identité a affiché un nom : Valérie Andanson. Un nom qui n’était pas le sien. Et pour cause : Marie-Germaine Périgogne fait partie des plus de 2000 enfants réunionnais arrachés à leurs parents et envoyés dans l’Hexagone entre 1963 et 1984. A son exil forcé, les services de l’Etat ont modifié son nom, son prénom et son lieu de naissance. Ce n’est qu’après un long combat que Marie-Germaine Périgogne, 61 ans, a pu retrouver officiellement sa vraie identité. Une libération et un symbole fort pour les enfants dits de la Creuse.
Plusieurs villes, associations et acteurs locaux expérimentent actuellement une « sécurité sociale de l’alimentation ». Une démarche solidaire pour rendre accessible une alimentaire saine pour tous, dans un contexte de forte inflation. Ce système est-il amené à se généraliser ?
Son but ? Mettre un terme à la faim et permettre à tous d’accéder à des produits alimentaires de qualité. Une idée qui a (à la fois) l’attrait et les défauts des idées neuves, la vertu et la faiblesse des utopies ; mais dont le mérite premier est de nous faire réfléchir. Nos journalistes Nejdma Paul et de Yolande Pujante en ont questionné les grands principes avec Dominique Paturel, chercheuse à l’Institut national de la recherche agronomique (INRAE) de Montpellier.