Le Chantier

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Dans le Magazine il sera question aujourd’hui d’art Hybride avec le lancement du festival Vidéoformes à Clermont-Ferrand. Notre long format de ce jour aborde le fonctionnement d’un centre de prise en charge des auteurs de violences conjugales (CPCA). Mais avant, on ouvre le magazine avec le projet de loi concernant la fin de vie.

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©Bruno Levesque / Janvier 2024/Rassemblement pour réclamer la mise au débat parlementaire de la loi sur la fin de vie.

Ce lundi 11 mars, Emmanuel Macron a dévoilé dans une interview son projet de loi. Il instaure, notamment, une « aide à mourir ». Depuis 2016, c’est la loi Claeys-Leonetti qui encadre les droits de la fin de vie en France. Elle prévoit l’arrêt des soins et la mise en place d’une sédation profonde lorsque le pronostic vital est engagé à court terme. Pour comprendre ce qu’une nouvelle loi pourrait apporter aux malades ainsi qu’aux personnels soignants, Nayel Yelouassi a rencontré le Docteur Charlotte Garret, médecin réanimatrice et hépatogastroentérologue.

Ça y est la 39e édition du festival Vidéoformes est lancée, un festival pour mettre en valeur les arts hybrides et numériques. Et c’est cette semaine, à Clermont-Ferrand que se concentre la majeure partie des événements : tables rondes, performances, ainsi qu’une compétition de courts-métrages contemporains. Alors de quoi parle-t-on quand il s’agit des arts hybrides et numériques ? au micro de Moïse Grelier, Mariko Koetsenruijter, chargée de projet Gabriel Soucheyre, directeur de Vidéoformes, élargissent nos horizons artistiques.

Il y a 5 ans, le Grenelle contre les violences conjugales avait proposé de systématiser le suivi des hommes violents, en prenant appui sur le travail pionnier des associations. La mise en place des centre de prises en charges des auteurs de violences conjugales (CPCA), relève d’un appel à projet sur tout le territoire auxquelles répondent les associations. Comment s’y prennent-elles ? Quels sont leurs retours ?

Un exemple avec le Centre prise en charge des auteurs de violences conjugales du Puy-de-Dôme et de l’Allier,  de l’Anef, en place depuis un an. Emma Delaunay a pu rencontrer celles qui œuvrent quotidiennement pour que ce dispositif touche le plus de personnes possibles. La psychologue Chiara Tarli et la coordinatrice Stéphanie Cassagne reviennent sur l’origine du dispositif.

animation : Emma Delaunay

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Le Printemps des talents est un programme lancé par la ville de Clermont-Ferrand en 2017 et qui a pour but de mettre en valeur les talents clermontois et les structures qui accompagnent au quotidien ces porteurs de projet

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© Fabien Guarrigue

Vous voyez les Sims ? Le jeu vidéo de simulation de vie dans lequel on peut construire une maison, hésitez pour le papier peint, essayez, modifier… Pour faire très simple, il y a cette idée là derrière Raftel Studio. Fabien Garrigue et Guillaume Choubard sont venus dans nos studios pour nous présenter leur entreprise de programmation informatique.

Agnès Dumontet

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Au sommaire de ce magazine : la relance de la production de chocolat réunionnais et la sortie du film italien “il reste encore demain”.

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©Universal France /Paola Cortellesi dans son film « Il reste encore demain ».

Voici l’histoire en noir et blanc de Delia, une mère de 3 enfants soumise à son mari et à une société patriarcale bien ancrée dans l’Italie des année 40. En 2024, ce sont 5,3 millions de spectateurs conquis dans l’Italie d’extrême droite.  Le film de Paola Cortellesi a secoué le pays, et a été porté par la mobilisation historique de l’opinion publique contre les féminicides. On vous propose d’écouter l’avis d’Agath Hamel, militante féministe et conseillère au CESE , elle répond aux questions d’Anthony Frutos.

Vous connaissez la vanille de La Réunion, le rhum de La Réunion, mais connaissez-vous le chocolat réunionnais ? Sa production, prolifique au 19e siècle, avait été abandonnée… Depuis quelques années, des producteurs et des associations œuvrent pour la relance du cacao sur l’île. Installé à Saint-Philippe, dans le Sud Est de l’île, Franck Morel est l’un d’eux. Il cultive et transforme du cacao 100% bio… de l’arbre à la tablette comme il le dit… Firoza Lery et Larry Espel sont allés à sa rencontre, dans son atelier de transformation.

Animation : Emma Delaunay

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Hier s’est ouvert le débat public sur le projet de la mine de lithium dans l’Allier. Des rencontres, des ateliers étalés sur 4 mois et dans différentes communes, avec une première réunion d’ouverture organisée aujourd’hui en début de soirée à Moulins. Pendant 4 mois, la commission nationale du débat public (la CNDP), se doit de rassembler les parties prenantes et les habitants.

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©Le Chantier/ mars 2024/ Joseph Carreira membre du collectif Stop Mines 03 et de Préservons la forêt des Colette, attend de cette concertation de nombreuses réponses concernant la gestion des déchets du projet ou encore le transports des matières.

Voici le contexte :  octobre 2022, la commune d’ Echassières de 400 habitants, a fait la Une de la presse. Imerys, le géant français de l’extraction, a annoncé l’ouverture prochaine de la plus grande mine de lithium d’Europe. L’extraction du lithium, prévue pour 2028, devrait permettre de fournir 700 000 batteries aux futures voitures électriques 100 % made in France, et créer + 1 400 emplois directs et indirects, selon l’entreprise. Ce projet titanesque est baptisé Emili pour « Exploitation de Mica Lithinifère par Imerys ».

Quels seront les potentiels risques pour le territoire ? Faut-il ou pas le faire et à quel prix ?

Un éclairage concernant la nécessité et les impacts de ce débat public encadré par la Commission nationale du Débat Public par Mathias Bourrissoux, président de cette commission, Marc Papinutti, président de la CNDP et Joseph Carreira membre du collectif Stop Mines 03, également adhérent de Préservons la forêt des Colettes, lithium non merci.

Emma Delaunay