« Une centaine de personnes se retrouveront bientôt à la rue » alerte le Secours Populaire

Actus

La saison des expulsions a repris le 1er avril ! La décision du préfet du Puy-de-Dôme concernant l’hébergement d’urgence a suscité la colère du Secours Populaire. Hugues Chevarin est allé à la rencontre de celles et ceux qui se mobilisent pour faire face à cette situation indigne.

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© PHOTOPQR/LA PROVENCE/VALLAURI Nicolas

« En raison de directives préfectorales actant l’expulsion de nombreuses familles du dispositif d’hébergement/115 depuis janvier 2024, une centaines de personnes se retrouveront à la rue d’ici quelques semaines, dont nombre de femmes et d’enfants[…] ces familles, jetées à la rue après des années d’hébergement. «  Voici l’alerte de l’antenne du Puy-de-Dôme du Secours Populaire. Lundi 8 avril 2024, à Clermont-Ferrand, des associations, élu.es, militant.es, bénévoles boulversés se retrouvaient pour « prévoir » et faire face à cette situation d’urgence. Une crise inédite, mais malheureusement déjà vécue il y a quelques années. Hugues Chevarin relate cette mobilisation pour tenter d’enrayer cette machine déjà lancée ; la fabrication des sans-logements. Avec la participation de Adrien Thepot, secrétaire départemental SPF63, Fabien Coudert, responsable du Pôle Logement/Hébergement et Marianne Maximi, députée LFI du Puy-de-Dôme.

Immersion au sein de TiDalons, un établissement adapté aux travailleurs handicapés

Actu

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En France, 120 000 personnes en situation de handicap travaillent au sein d’établissements adaptés, comme l’Esat TiDalons à Saint-Denis.

Photo Association Levavasseur

En France, 120 000 personnes en situation de handicap travaillent en établissement et service d’aide par le travail. Des structures financées par l’État qui permettent à des personnes pour lesquelles il est difficile de travailler en entreprise, d’exercer une activité professionnelle tout en bénéficiant d’un soutien médico-social. 

Ces établissements ne sont pas des entreprises au sens juridique du terme. Leurs travailleurs ne sont pas des « salariés », au sens du Code du travail, mais des « usagers du médico-social ». Conséquence, ils ne touchent que 60% du SMIC. Une différence de traitement dénoncée par le journaliste Thibault Petit dans un livre, Handicap à vendre, sorti en 2022…. 

Depuis, la loi pour le plein emploi entrée en vigueur au 1er janvier 2024 reconnait plus de droit aux travailleurs en Esat : adhésion à un syndicat, droit de retrait, remboursement des frais de transports, titre restaurant, droit de grève, couverture complémentaire santé collective… Mais pas encore le statut de salariés.

Photo Préfecture de La Réunion

Une mission est actuellement conduite par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale des finances (IGF) afin de réfléchir à l’évolution du mode de rémunération des travailleurs en Esat et la question de son financement.

En attendant, les quelques 1400 Esat accompagnent ces travailleurs au quotidien. Comme l’Esat les TiDalons à Saint-Denis. Il propose des activités diverses : blanchisserie, conditionnement, routage postal ou encore entretiens des espaces verts. Aurore Gisquet s’est rendue sur place et a tendu son micro aux équipes.

Des spectacles plus vivants pour les personnes malvoyantes

Culture

Depuis plus de 30 ans, l’association Souffleurs de Sens rend le spectacle vivant accessible aux personnes en situation de handicap.

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© Souffleurs de Sens

Aller voir un spectacle de théâtre, assister à un concert ou à un spectacle de danse…
des activités qui peuvent nous sembler banales, ordinaires. Mais que se passe-t-il lorsqu’on ne peut pas voir ce qu’il se passe sur scène ? L’association Souffleurs de Sens s’est donnée comme mission de rendre accessible le spectacle vivant aux personnes en situation de handicap. Elle a développé un service, Souffleurs d’Images, dédié aux personnes non et malvoyantes.

Depuis sa création il y a 30 ans, l’association compte aujourd’hui plus de 600 bénévoles répartis sur le territoire, des souffleurs qui murmurent leur description des décors et de la scénographie. Victor Dobin, responsable de Souffleurs d’Images, répond aux questions d’Océane Bonnet.

La voix des talents # 28 : Wendy Morel

Actus

Le Printemps des talents est un programme lancé par la ville de Clermont-Ferrand en 2017 et qui a pour but de mettre en valeur les talents clermontois et les structures qui accompagnent au quotidien ces porteurs de projet. À noter dans vos agendas, la cérémonie des talents aura lieu le 11 juin 2024 à la Coopérative de Mai à partir de 19h.

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©Laurent Dareau/ Wendy Morel partie des portraits des «femmes d’action et de notre territoire» pour célébrer les droits des femmes.

Oblicale est une marque de vêtements qui n’a pas peur des chiffres. Allant du 34 au 60, le projet s’inscrit dans une démarche résolument écoresponsable. La marque s’engage à donner une seconde vie à des matériaux voués à l’abandon, en les transformant en vêtements uniques et originaux. Chutes de tissus, vêtements vintages, papier mâché, la créatrice Wendy Morel explore chaque possibilité pour minimiser son impact environnemental.

Anthony Frutos

SIEL, le défi de l’emploi et de l’économie circulaire

Social

La création de la Recyclerie vient de l’initiative de Vichy Communauté qui souhaitait répondre à deux problématiques locales : l’emploi et la gestion des déchets. 3 minutes pour découvrir les coulisses de cette caverne d’Alibaba.

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© Le Chantier / mars 2024/ Les salariés de la recyclerie SIEL pendant l’enregistrement de ce reportage.

Avec l’entrée en vigueur de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, les ressourceries et recycleries se retrouvent au cœur d’un écosystème prometteur qui va de la collecte à la réparation et au réemploi des objets. Ici découvrez la recyclerie de SIEL. Un reportage réalisé par des salariés en insertion du Tavaillon de l’Allier. Ils ont pris un calepin, gratté quelques questions, embarqué nos micros… Pour raconter leur chantier d’insertion !

Anthony Frutos

Les films de l’océan Indien à l’honneur lors d’un festival à La Réunion

Actu

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La Réunion accueille la toute première édition du festival international du film de l’océan indien. Un événement pour mettre en lumière le septième art de la zone et créer des liens cinématographiques.

C’est une nouveauté : La Réunion accueille la tout première édition du festival international du film de l’océan indien. Destiné à mettre en lumière la diversité cinématographique de la zone, il débute aujourd’hui et se termine vendredi. Au menu : des court-métrages, des documentaires et des rencontres. Elsa Dahmani, membre de Hors Champ Réunion, l’association co-organisatrice de ce festival, nous en dit plus au micro de Mathias Leclerc et Fabien Poleya.

Fabien Poleya et Mathias Leclerc

Du stream pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles en ligne

Actus

Le collectif Furax organise un marathon de streaming sur Twitch du 5 au 7 avril pour sensibiliser aux violences sexistes et sexuelles, et au harcèlement en ligne.

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© Furax – Afrogameuses

La plateforme Twitch est un service de streaming interactif très populaire, proposant des contenus variés de vidéos en live, notamment dans le secteur des jeux vidéo… mais les streameuses présentes sur la plateforme ont dénoncé à plusieurs reprises le cyberharcèlement et le sexisme qu’elles subissent de la part des internautes.

Le collectif Furax a été créé pour lutter contre ces violences sexistes et sexuelles en ligne. Furax, c’est aussi le nom d’un événement, dont la seconde édition se déroule sur Twitch dès ce vendredi soir, jusqu’au dimanche 7 avril. Il s’agit d’un événement caritatif, puisque les bénéfices sont reversés à des associations féministes.

Cosima, porte-parole de Furax, revient sur ces trois jours de marathon en stream, aux micros de Maïa Aservadompoulé et Killian Cretaud.

Dernier jour pour le Quotidien de La Réunion, racheté par Media Capital

Actu

MEDIA

Placé en liquidation judiciaire, Le Quotidien de La Réunion a été racheté par Media Capital. Avec un coût social : seulement 55% des salariés sont pour l’instant repris.

Mercredi matin, les salariés du Quotidien, l’un des deux journaux papiers de La Réunion, sont fébriles. Ils attendent la décision du tribunal de commerce, qui doit décider de leur sort. Placé en liquidation judiciaire, le journal, en proie à de grandes difficultés financières depuis plusieurs mois, a fait l’objet de deux offres. Celle finalement retenue, Media Capital, avait les faveurs des salariés, sans emporter non plus une vague d’enthousiasme : seulement 55% du personnel est gardé, dont 15 journalistes sur 36.

Venu à la rencontre des salariés du Quotidien, Jean-Jacques Dijoux, président de Media Capital et nouvel actionnaire majoritaire du journal, a tenu les rassurer. Sans répondre à toutes les questions. S’ouvre désormais un long dialogue entre les représentants du personnel et les nouveaux repreneurs, pour définir les contours de ce Quotidien nouvelle version, dont la dernière Une avant reprise a été publiée ce jeudi matin.

Fabien Poleya, Tyron Poncharville et Kilian Kerbrat

Une prise de plus pour la para-escalade

Actus

À quelques mois du début des Jeux de Paris 2024, la 8ème édition de la Semaine Olympique et Paralympique se déroule cette semaine. Focus aujourd’hui sur un sport en plein boom : l’escalade. La discipline est olympique depuis les Jeux de Tokyo en 2021. Mais la branche handisport n’y est pas encore. Notre journaliste Emma Delaunay s’est rendue à Tarbes lors des championnats de France Para-escalade où les athlètes se font ambassadeurs de leur discipline.

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© FFME / 2024/Pour cette compétition d’ampleur nationale, 26 athlètes se sont surpassés sur le mur de la salle d’escalade de Tarbes. Tous espèrent être encore plus nombreux l’an prochain !

Le 23 mars dernier, s’est déroulé le championnat de France Para-escalade à Tarbes dans les hautes Pyrénées. Une compétition nationale où s’affrontent des athlètes en situation de handicap. Un événement qui réunit des grimpeuses et grimpeurs qui au fil des compétitions tissent des liens.  L’an dernier, nous avions suivi l’un d’entre eux : Camille Brassier. Cette année, notre micro a récolté d’autres témoignages. Avant de rencontrer les sportives et sportifs le jour-j, on leur a proposé d’échanger par message vocal, c’est l’avantage de notre époque. Merci à eux d’avoir répondu à nos sollicitations, de nous avoir raconté un bout de leur parcours. Pour une partie d’entre eux, la suite se joue fin juin en Autriche à Innsbruck pour la coupe du monde.

Le réalisateur Thomas Soulignac épie les miracles

Culture

Depuis 3 semaines, le réalisateur Thomas Soulignac se perd dans sa résidence dans la ville de Clermont-Ferrand. Il s’inspire des contrastes de cet environnement pour puiser son inspiration.

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©Yukunkun/EN ATTENDANT LE MIRACLE/ Plus d’informations sur le site de Yukunkun Production/ L’histoire du film de Thomas Soulignac se déroule dans une galerie marchande.

Pour la préparation de son premier long métrage En attendant le miracle, le réalisateur Thomas Soulignac a posé ses valises à Clermont-Ferrand. Une résidence en partenariat avec l’école d’architecture ainsi que l’association Sauve qui peut le Court-Métrage, pour qu’il finalise l’écriture de son scénario.

Voici le pitch : « Lucie, jeune médecin, revient dans sa région natale pour toucher l’héritage de son père, un guérisseur qui était persuadé que le terrain sur lequel il vivait lui donnait des pouvoirs. Aujourd’hui, le terrain sacré n’est plus qu’une banale zone commerciale en déclin. Mais les gens du coin aimeraient que Lucie reprenne le flambeau de son père. Car ici tout le monde le sait, tout peut arriver. Même des miracles. »
Thomas Sulignac savoure et s’imprègne de la ville et de ses rencontres, Moïse Grelier est allé le rencontrer.