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En France, 120 000 personnes en situation de handicap travaillent au sein d’établissements adaptés, comme l’Esat TiDalons à Saint-Denis.

Photo Association Levavasseur

En France, 120 000 personnes en situation de handicap travaillent en établissement et service d’aide par le travail. Des structures financées par l’État qui permettent à des personnes pour lesquelles il est difficile de travailler en entreprise, d’exercer une activité professionnelle tout en bénéficiant d’un soutien médico-social. 

Ces établissements ne sont pas des entreprises au sens juridique du terme. Leurs travailleurs ne sont pas des « salariés », au sens du Code du travail, mais des « usagers du médico-social ». Conséquence, ils ne touchent que 60% du SMIC. Une différence de traitement dénoncée par le journaliste Thibault Petit dans un livre, Handicap à vendre, sorti en 2022…. 

Depuis, la loi pour le plein emploi entrée en vigueur au 1er janvier 2024 reconnait plus de droit aux travailleurs en Esat : adhésion à un syndicat, droit de retrait, remboursement des frais de transports, titre restaurant, droit de grève, couverture complémentaire santé collective… Mais pas encore le statut de salariés.

Photo Préfecture de La Réunion

Une mission est actuellement conduite par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale des finances (IGF) afin de réfléchir à l’évolution du mode de rémunération des travailleurs en Esat et la question de son financement.

En attendant, les quelques 1400 Esat accompagnent ces travailleurs au quotidien. Comme l’Esat les TiDalons à Saint-Denis. Il propose des activités diverses : blanchisserie, conditionnement, routage postal ou encore entretiens des espaces verts. Aurore Gisquet s’est rendue sur place et a tendu son micro aux équipes.