Malaka plonge au cœur de ses racines dans son nouvel EP

Culture

Malaka, c’est un univers musical hétéroclite empreint de soul, d’afro et de folk porté par deux sœurs, Laurina et Sacha Moisa. Leur dernier EP « Maï » est une véritable ode à la nature et à leurs origines.

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© Malaka

Derrière Malaka, il y a deux sœurs, Laurina et Sacha Moisa. Le duo a remporté en 2022 le premier prix du tremplin Pulsations à Clermont-Ferrand, avant de signer avec le label Green Piste Record en 2023. Dans leur EP Maï, sorti en février 2024, elles plongent au cœur de leurs racines guadeloupéennes, mais aussi celles de la Terre et de ce rapport qu’on entretient tous et toutes avec la nature.

Les langues et les styles se mélangent, certaines paroles sont en créole. Malaka nous fait découvrir son univers singulier et envoûtant, porté par ces deux personnalités complémentaires. 

Astride JEAN

Dans les ruines d’un pénitencier pour enfants à La Réunion

Culture

De 1864 à 1879, entre 3000 et 4000 mineurs ont été emprisonnés à ciel ouvert dans des conditions de vie très difficiles, dans les hauts de Saint-Denis. Un lieu chargé d’histoire, aujourd’hui réhabilité pour la mémoire.

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Section des routes. Frère Isaac. 1868.  ©Coll. congrégation du Saint-Esprit

A plus de deux heures de marche de toute habitation, en pleine montagne, des ruines racontent une histoire sombre de La Réunion. Dans les hauts de Saint-Denis, à 700 mètres d’altitudes, le plateau de l’îlet à Guillaume abrite les vestiges d’une colonie pénitentiaire pour enfants.

Ici, de 1864 à 1879, entre 3000 et 4000 mineurs ont été emprisonnés à ciel ouvert dans des conditions de vie extrêmement difficiles. Au pénitencier, les enfants cultivent, récoltent, s’occupent des animaux de la basse-cour et travaillent à la forge ou à la scierie. Ils contribuent également
à la construction d’infrastructures civiles, tels que des bâtiments, des routes et un pont. Des travaux, on l’imagine, très éprouvant pour des enfants, envoyés ici pour, comme on le pense à l’époque, être « redressés ».

Un bagne, fermé en 1879, par la suite abandonné. Ce n’est qu’en 2020 que le Département de La Réunion a lancé une étude archéologique et historique de l’île à Guillaume pour valoriser ce site, inscrit aux monuments historiques depuis 2008. Un travail titanesque auquel se sont intéressés Edvina Tadahy et Fabien Poleya. Et pour ça, ils ont rencontré l’équipe de valorisation de l’îlet à Guillaume. A commencer par Véronique Blanchard, historienne et spécialiste de la justice des mineurs.

Isia Augustine, l’artiste qui dessine des deux mains en même temps

Actu

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Ambidextre, l’artiste originaire de La Réunion impressionne par sa capacité à dessiner des deux mains simultanément… et avec un sens du détail impressionnant.

Photo Isia Augustine / Facebook

Il vient de La Réunion, il est illustrateur et il a une sacrée particularité : Isia Augustine peut dessiner de ses deux mains en même temps ! Une sacrée prouesse et un talent reconnu à l’international pour celui qui s’attaque à des fresques géantes, avec un sens du détail dément. Lindsay Madeleine et Tyron Poncharville sont allés à sa rencontre.

Des ados composent une chanson contre les violences faites aux enfants

Actu

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« Le monde tournerait encore », chanson écrite et interprétée par trois adolescents réunionnais, alerte sur toutes les formes de violences faites aux enfants, avec l’idée de libérer la parole à ce sujet.

Photo Mon P’tit Loup

« Le monde tournerait encore », c’est le titre de la chanson écrite par trois adolescents de 14, 15 et 16 ans. Prune, Camille et Ulysse, des lycéens réunionnais, qui dédient cette chanson au combat du père d’Ulysse, Nicolas Puluhen. Il est président de l’association Mon P’tit loup, qui lutte contre les violences sexuelles et l’inceste dont il a été lui-même victime, enfant. Et cette chanson, c’est une façon pour eux d’alerter sur le sujet et de libérer la parole, comme Nicolas Puluhen et Prune, alias Mam’zelle Prune, l’expliquent au micro d’Aurore Gisquet. 

Le prix Jeunes chercheurs fait sortir la recherche des laboratoires

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Chaque année, à Clermont-Ferrand, le prix jeunes chercheurs met à l’honneur et récompense des jeunes doctorants venus vulgariser leur thèse devant un public de non-spécialistes, Anthony Frutos y a passé la journée et nous raconte ce qu’il a découvert.

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© Le Chantier/avril 2024/Valentin Magnon était le premier chercheur a présenté ses travaux. Il a reçu le prix Michelin d’une valeur de 1500€.

Lors du prix Jeunes Chercheurs, quinze jeunes docteurs présentent leur travail en public et devant un jury pluridisciplinaire, de manière attractive et lisible, afin de démontrer leur capacité de sensibilisation et d’implication dans les réalités contemporaines. À la fin de la journée 7 prix sont décernés par la ville et ses partenaires. Cette année la lauréate du Grand Prix est Agathe Chirossel, elle a présenté sa thèse sur « La responsabilité du chercheur du fait de ses recherches ».

La Maison du Peuple s’improvise lieu d’accueil pour les familles délogées

Actus

Plusieurs dizaines de personnes, sans solution d’hébergement, campent désormais dans la Maison du Peuple.

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© Le Chantier /avril 2024/ Ce campement reste une solution temporaire, néanmoins ce lieu s’avère plus sécurisé que la place du 1er Mai.

Des dizaines de personnes, expulsées des hébergements d’urgence de Clermont-Ferrand, avaient trouvé refuge place du 1er Mai. Pour échapper à la multiplication des contrôles d’identité et de leurs tentes, ils se sont déplacés sur le parvis de la Maison du Peuple. Hugues Chevarin fait le point sur la situation avec Didier Pagès du réseau éducation sans frontières. À noter : Jeudi 18 avril à partir de 18h30 une soirée concert en soutien aux familles est organisée.

Le rire pour lutter contre la grossophobie

Social

Malgré les progrès dans la lutte contre les discriminations, la grossophobie reste largement ignorée dans notre société.

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© TEDx / Barbara Duranthon manie l’art de la satire pour aborder la grossophobie.

Préjugés, moqueries, autocensure… Les multiples manifestations de la grossophobie érigent des barrières pour les personnes grosses. La grossophobie désigne l’ensemble des comportements, discriminations et oppressions, manifestés à l’encontre des personnes en surpoids dans différents aspects de la vie quotidienne. Cette discrimination porte atteinte non seulement à la santé mentale et physique, mais aussi à la vie professionnelle. Malheureusement le milieu du travail et l’accès à l’emploi perpétuent ces discriminations. Sensible à cette question, notre journaliste Chancelle Tchiengang, a reçu Barbara Duranthon, une voie audacieuse dans la lutte contre la grossophobie.

Magic Bolide #75 Par.sek

Culture

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Cette semaine, Magic Bolide se transforme en laboratoire. Place à l’expérimentation avec les hymnes techno pop de Par.sek.

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Interview de ce jeune trio français plein de poésie qui veut réconcilier la chanson et le bruit des machines tout en distillant son message militant sur l’écologie ou le respect de la différence. Au programme aussi l’excellent nouvel album d’Halo Maud, les 20 ans de l’album Moon Safari de Air, un Remix du nouveau Golden Bug par Dombrance, The Black Keys s’aventurant avec succès en terre hip hop, Mount Kimbie plus électrique qu’électro, le retour du maître de la rime MC Solaar, Une pépite euphorisante du groupe Social Dance, Beyonce chantant les Beatles et moult surprises.

Christophe Crénel

COLLUSIIION débarque pour que le rap et le hip-hop percutent !

Culture

Une première édition pensée par et pour les artistes de la scène rap de la région!

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Collusiiion, le tout premier événement de l’association OSBLC, dedié à l’esthétique rap et aux artistes émergent.es percutera demain Clermont-Ferrand ! Une programmation riche pour écouter les nouvelles voix du rap, mais aussi des rencontres pour appréhender les questions qui bousculent la culture hip-hop et plus globalement notre société.

Chancelle Tchiengang a rencontré Anaïs Dedit, manageuse et programmatrice et la rappeuse Zoé aka ANZU.

L’accessibilité ne se voit pas, elle s’entend

Social

A Châteaubriant, en Loire Atlantique, l’association ACIAH développe des outils de compensation du handicap pour permettre au plus grand nombre d’utiliser les outils numériques.

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© l’Est Républicain/Maxppp

Comment effectuer ses démarches administratives, réserver une place de cinéma ou un billet de train lorsqu’on est mal ou non voyant ? Et bien, c’est pas simple ! Encore trop peu de sites internet sont accessibles aux personnes en situation de handicap. En utilisant des logiciels libres, l’association ACIAH a développé son propre système d’exploitation. A partir d’un linux de base, cette équipe de passionnés d’informatique, menée par Bernadette Poiraud y a injecté des outils de compensation du handicap dont un lecteur d’écran.

A l’occasion de la deuxième Journée du Numérique Responsable dans l’Ouest, l’association castelbriantaise est venue proposer un atelier. Objectif : envoyer un courriel sans souris, sans pad et surtout sans les yeux ! Laurent Cassès de la rédaction nantaise s’est prêté au jeu.

Laurent Cassès & Capucine Frey