L’art contemporain pour décoloniser l’imaginaire

Culture

Au château des ducs de Bretagne, dans les salles du musée d’Histoire de Nantes, se tient jusqu’au 12 novembre 2023, la troisième édition de l’exposition Expression(s) décoloniale(s).

MEDIA

Expression(s) décoloniale(s) #3 _ Barthélémy Toguo, Black Lives Always Matter © David Gallard / LVAN

La troisième édition de la biennale Expression(s) décoloniales(s), est visible jusqu’au 12 novembre 2023 au château des ducs de Bretagne à Nantes. Tous les deux ans, l’exposition fait dialoguer un artiste contemporain et un historien issus du continent africain, avec les collections du musée.

Cette année, une vingtaine d’oeuvres de l’artiste camerounais Barthélémy Toguo et de cinq autres artistes invités sont installées dans les salles consacrées à la traite atlantique et à l’esclavage colonial. En parallèle, François Wassouni, historien et camerounais lui aussi, a écrit des cartels pour plusieurs objets des collections permanentes.

En écho avec le passé esclavagiste de la ville, cette exposition temporaire nous propose de découvrir l’histoire avec un autre regard, de décoloniser sa pensée et son imaginaire.

L’art contemporain peut-il changer notre regard sur l’histoire ?

Sophie Le Lann de la rédaction nantaise du Chantier a rencontré Krystel Gualdé, directrice scientifique du musée et commissaire de cette exposition temporaire. Elle est aussi l’autrice de 1716 : Pauline, une esclave au couvent, publié aux Éditions Midi-Pyrénéennes.

Sophie Le Lann