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Bien que le cyclisme se féminise de plus en plus, le sexisme reste lui bien en selle. Pour que les stéréotypes ne se la roulent plus douce, et rendre le vélo, ainsi que la mécanique, accessibles à toutes, des ateliers de réparation participatifs se mobilisent.

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© Un Guidon Dans La Tête.

La première étape du Tour de France féminin s’élancera de Clermont-Ferrand dans un mois et demi. Relancé l’an dernier, ce Tour n’existait plus depuis trois décennies. Malgré la renaissance de cette course symbolique, et une féminisation croissante du cyclisme, les stéréotypes sexistes sont tenaces dans l’univers de la petite reine.

Des associations se mobilisent pour faire bouger les lignes, notamment dans les ateliers d’auto-réparation de vélo, accessibles à toutes. Prendre en main les outils pour mieux tordre le cou aux clichés et montrer que la roue tourne, voilà l’objectif d’Un Guidon Dans La Tête, à Clermont Ferrand. La structure fait partie d’un réseau plus large, L’Heureux Cyclage, qui regroupe les ateliers vélo participatifs de France et forme aux problématiques que soulève le sexisme, particulièrement présent dans le secteur de la mécanique.

Pour aider L’Heureux Cyclage dans ses missions, Un Guidon Dans La Tête organise une braderie de vélos ce samedi 10 juin.

Irphan Khan et Moïse Grelier