Environnement

La rédaction du Chantier s’est interrogée sur la gestion et la valorisation des déchets nucléaires. A-t-on fait des progrès en la matière ? Le nucléaire pourra-t-il un jour être “propre” ?

MEDIA
description de la photo

Piscine d’entreposage de déchets nucléaires à La Hague en 2005 © Lucas Schifres / LANDOV/MAXPPP

L’Assemblée nationale a examiné ce 21 mars la loi d’accélération du nucléaire qui vise à simplifier les procédures administratives pour la construction de nouveaux EPR lorsqu’ils sont sur des sites nucléaires existants. Avant ce texte, la France avait pour objectif de réduire la part du nucléaire dans sa production électrique, pour passer de 70% aujourd’hui à 50% en 2035. Cet objectif est désormais supprimé.

Alors que ces débats électrisent ce début d’année, Thaïs Grangier de la rédaction nantaise du chantier, s’est demandé si un nucléaire “propre” était possible. Elle a interrogé Nicolas Thiollière, chercheur en physique nucléaire à l’IMT Atlantique à Nantes. Elle étudie notamment la gestion et la valorisation des déchets nucléaires, ce qui en fait une pionnière sur ces questions.

Thaïs Granger et Tiphaine Crézé