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Pour Marie Peltier, historienne et spécialiste du complotisme, l’insurrection au Brésil dimanche dernier est un nouveau signe d’une globalisation de l’extrême-droite et de la violence.

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Des supporters de Jair Bolsonaro prennent d’assaut le Congrès national brésilien, dimanche 8 janvier © ANDRE BORGES/EPA/MaxPPP

2 ans et 2 jours après l’invasion du Capitole par des Trumpistes aux États-Unis, les mêmes scènes se sont rejouées au Brésil dimanche dernier. Des milliers de partisans du président sortant, Jair Bolsonaro, ont envahi le Congrès, la Cour suprême et le palais présidentiel du Planalto, à Brasilia. Des Bolsonaristes qui crient à la fraude à propos de l’élection de Lula à la tête du pays, quand les Trumpistes scandaient “Stop the steal” il y a deux ans. Ou comment les mêmes imaginaires politiques produisent les mêmes effets.

Marie Peltier, historienne, enseignante à l’institut supérieur de pédagogie Galilée de Bruxelles et spécialiste du complotisme, nous éclaire sur cet épisode.

Tiphaine Crézé