Les boites à livres clermontoises ouvrent le dialogue

Culture

Le Chantier part à la recherche des boîtes à livre éparpillées dans Clermont-ferrand. Qui les installe ? Pourquoi ? Comment sont-elles entretenues ? Et surtout, sont-elles créatrices de lien social ?

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© Le Chantier/ Boite à livres installée dans le jardin partagé de Montferrand/octobre 2022

On donne, on emprunte, on rend, ou pas… Disséminées dans la métropole clermontoise, les boites à livres se fondent dans le décor urbain et permettent d’avoir accès à la lecture gratuitement. Un concept venu des États-Unis, puis importé en France en début des années 2000, où la boîte à livres se place comme une microbibliothèque de rue. Des boites en tout genre : petite construction en bois, mobilier urbain design, anciennes cabines téléphoniques ou encore armoires revisitées… Elles hébergent des livres donnés par les passants. Un fonctionnement très simple basé sur la générosité et l’échange pour redonner une seconde vie aux ouvrages qui prennent la poussière sur les étagères.

Suivez notre exploration dans Clermont-Ferrand à la recherche des boites à livres.

Premier arrêt au quartier des Gravouses, en compagnie de Michelle Roger, du comité de quartier Les Gravouses, 4 Routes, Montjuzet. À notre micro, elle revient sur l’installation de 3 boîtes à livres. En permettant l’échange et le partage de livres, ces projets renforcent le lien social a l’échelle des quartiers. Du côté du comité de quartier de Montferrand, même son de cloche pour les bénévoles Jean-Jacques Talbot et Christine Fontaneau qui prévoient d’organiser des animations lecture au pied de leur boite à livres. Le concept passe aussi la porte des cafés clermontois grâce à Délivre tes livres. Samantha Ramey, bénévole pour l’association, raconte comment l’échange de livres vient nourrir le lien social.

Michael Grelat, Aïcha Nouri et Emma Delaunay