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Ils sont omniprésents dans une campagne électorale, animent les meetings, nourrissent les commentaires politiques. Mais sont-ils fiables et comment les interpréter ?

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Lionel Jospin au soir du 1er tour de l’élection présidentielle, le 21 avril 2022 © Aurélie AUDUREAU / BEP/LE PARISIEN

Ipsos, Sofres, IFOP, BVA… Ces noms monopolisent une bonne partie des commentaires politiques lors d’une campagne électorale. Ce sont ceux d’instituts de sondage qui tentent d’anticiper les intentions de vote des électeurs… parfois très longtemps avant le scrutin. On leur donne beaucoup de pouvoir, mais quel impact ont-ils vraiment ? Comment ont-ils pu parfois se tromper au point de ne pas anticiper le Brexit ou l’élection de Donald Trump ? Et d’abord : comment fonctionnent-ils ?

Pour répondre aux questions du Chantier : Alexandre Dézé. Il est maître de conférences en science politique à l’Université de Montpellier, chercheur au CEPEL, le Centre d’Etudes Politiques Et sociaLes, et enseignant à Sciences Po Paris. Il a publié “10 leçons sur les sondages politiques” aux éditions De Boeck supérieur, en janvier dernier.

Tiphaine Crézé et Alexandra Tshivuanga