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60 ans après l’exécution de plus d’une centaine d’Algériens à Paris, Emmanuel Macron a reconnu, le 17 octobre dernier, « les crimes commis cette nuit-là sous l’autorité de Maurice Papon ». Dans son livre « Ici on noya les Algériens », Fabrice Riceputi raconte la lutte pour la reconnaissance de ce massacre.

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« Ici on noya les Algériens » de Fabrice Riceputi aux éditions Le Passager clandestin

17 octobre 1967, 20h30. La fédération française du FLN appelle les Parisiens à désobéir au préfet Maurice Papon qui impose un couvre-feu aux seuls Algériens. Papon organise des rafles pour empêcher ces Algériens, d’habitude invisibles, de se montrer. Plus d’une centaine de manifestants sont exécutés. Ce n’est qu’en 2012 que la République française prend la première fois la parole sur cet épisode, via son président d’alors François Hollande. 60 ans après ce massacre, Emmanuel Macron a déclaré le 17 octobre dernier, « Les crimes commis cette nuit-là sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République. »

Dans son ouvrage, « Ici, on noya les Algériens » (éd. Le Passager clandestin), l’historien Fabrice Ruceputi raconte la bataille de Jean-Luc Einaudi pour faire connaître et reconnaître ce massacre.

Souhila Bouab