Parcoursup : une boussole tronquée au service de l’orientation

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Depuis quelques semaines, les amphithéâtres et les salles de cours se remplissent. Les étudiants sont ou s’apprêtent à rentrer dans un nouveau cursus, choisi ou non… Quelques mois auparavant, ces bacheliers remplissaient leurs vœux sur la plateforme parcoursup. Une étape charnière dans leur orientation, bien souvent source d’angoisses et de déceptions.

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© Remi Dugne / La Montagne

Souvenez-vous en 2017, la mise en place de Parcoursup actait la fin d’Admission Post Bac (APB), avec l’espoir d’une transition du secondaire au supérieur plus juste et plus fluide. En temps de crise sanitaire, le virtuel floute ce parcours d’orientation : moins de salon de l’orientation et de portes ouvertes… Et pourtant en cette rentrée 2021, certain.e.s étudiant.e.s se retrouvent mal orienté.e.s, voire sans formation.  En 2020, ils étaient 591 sans affectation, cette année le ministère de l’Enseignement supérieur en compte 239.

Agnès van Zanten nous apporte son expertise au sujet de l’évolution des critères et des normes pour accéder aux études supérieures. À notre micro, elle préconise certaines pistes pour faciliter la tâche aux bacheliers et améliorer ce dispositif. 

Agnès van Zanten est sociologue, directrice de recherche au CNRS et professeure à Sciences-Po. Elle a écrit de nombreux ouvrages et articles, dont “Les plateformes APB et Parcoursup au service de l’égalité des chances ?” qu’elle a coécrit avec Leïla Frouilla et Clément Pin. Notre invitée a également dirigé le projet ACCESSUP, une étude des politiques d’accès à l’enseignement supérieur en région île de France.

Emma Delaunay