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Dans son documentaire Ahlan wa Sahlan, Lucas Vernier nous partage son voyage sur les traces de son grand-père. Une escapade humaine à la rencontre de syriens et syriennes ayant croisé la route de son aîné. Un récit qui prendra une autre dimension dès lors que la guerre civile éclatera en Syrie.

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©Lucas Vernier

Le deuxième long métrage de Lucas Vernier débute par un tournage en Syrie entre 2009 et 2011. Initié autour d’écrits et de photographies réalisés par son grand-père, le projet de Lucas Vernier s’interrompt brusquement par la guerre. 

Retraçant les pas de son grand-père, figure presque mythique de sa famille, méhariste en Syrie dans les années 30.  Lucas Vernier ira de rencontre en rencontre, éveillant curiosité et respect auprès de Syriens qu’il ne connaît alors qu’au travers des écrits de son grand-père. 

Si Ahlan wa Sahlan est initié autour des écrits et photographies de son grand-père, le film prend une tout autre tournure lorsque la guerre civile éclate en Syrie en 2011. Les années passent et comprenant finalement la force mémorielle de ses images tournées dans une Syrie qui n’est plus, le jeune réalisateur se munit de nouveau de sa caméra.

Il repart à la rencontre de celles et ceux à qui il avait dit “Ahlan wa Sahlan”, à bientôt en syrien. Sa quête initiale d’histoire et de mémoire familiale prend alors une autre tournure. À travers ce long métrage, Lucas Vernier compose une mosaïque de témoignages racontant une histoire commune : celle de vies bouleversées. 
De l’intime à l’universelle, de l’histoire passée à l’histoire présente:  Ahlan wa Sahlan nous propose d’embarquer dans une aventure à échelle humaine faite de rencontres aux destins ébranlés.

Mirna Mbondobari et Christophe Rossignol