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Au Japon, le remède pour combler ce sentiment de solitude accentué par la crise sanitaire relève tout simplement de la robotique. L’acquisition d’un robot social, voilà une solution high-tech qui demande un certain prix. On se penche sur les avancées de la robolution avec Martin Chevallier, doctorant à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales.

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martin chevallier robolution le chantier radio

© PARO / EFE / NEWSCOM / MAXPPP

La crise du Covid-19 se double d’une pandémie de solitude. En France, près d’une personne sur cinq se sent seule, indique une étude IFOP parue début 2021. Des chiffres similaires qui s’observent aussi à l’étranger.

Au japon, le remède pour combler ce sentiment de solitude s’appelle Nicobo, Lovot ou encore Robohon.

En France, le domaine de la gériatrie s’est également emparé de cette technologie. Dans les EHPAD, ces petits robots viennent apporter une présence réconfortante auprès de nos aînés. La peluche automatisée Paro réclame des caresses, le petit humanoïde Zora les fait rire… Mais en dehors des maisons de retraites, l’existence des robots sociaux ne semble pas avoir envahi nos espaces.

Alors que les objets automatisés et intelligents investissent notre quotidien, peut-on vraiment parler de « robolution » ? Cette « robolution sociale » annoncée depuis déjà des années, peine à se populariser, mais d’ailleurs, est-elle vraiment enclenchée ?

Pour décrypter ce phénomène nous recevons Martin Chevallier, doctorant à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS).

Extrait sonore tiré du reportage Vieillir ? Jamais sans mon robot de François Jeannet et Jacqueline Dubuis, diffusé sur la RTS dans l’émission 36.9°.

Emma Delaunay