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Une décennie après le début des manifestations anti-régime, Bachar al-Assad est toujours au pouvoir en Syrie. Il briguera un quatrième mandat de sept ans au printemps. A la tête d’un pays divisé, détruit, ensanglanté. On dénombre entre 300 000 et 500 000 morts dans le pays.

Agnès Favier, professeure et chercheuse à l’Institut européen de Florence, directrice du programme Wartime and Post-Conflict in Syria (WPCS) de Middle East Directions revient sur ces 10 ans de guerre.

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2013 : Les ruines de la ville d’Alep en Syrie ou les bombardements entre les forces Armées de Bachar al-Assad et les rebelles ont ravagé une grande partie de la ville.
© Giacomo Cuscuna / WOSTOK PRESS / MAXPPP

Il y a dix ans, des manifestations envahissaient les rues de Damas pour demander le départ de Bachar al-Assad, par un effet de domino des printemps arabes. Des soulèvements populaires qui ont mené à la fuite de dictateurs en Tunisie ou en Egypte, la mort de Kadhafi en Libye. Pas en Syrie.

Une décennie plus tard, Bachar al-Assad est toujours au pouvoir. Il briguera un quatrième mandat de sept ans au printemps. A la tête d’un pays divisé, détruit, ensanglanté. On dénombre entre 300 000 et 500 000 morts, 1,5 million d’invalides et 6,2 millions de déplacés dans le pays.

Comment Bachar al-Assad et son régime ont-il fait pour survivre à 10 ans de guerre ?

Agnès Favier, professeure et chercheuse à l’Institut européen de Florence, directrice du programme Wartime and Post-Conflict in Syria (WPCS) de Middle East Directions revient sur ces 10 ans de guerre.

Tiphaine Crézé