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Les annonces du président algérien Abdelmadjid Tebboune (grâces présidentielles, dissolution de l’Assemblée nationale populaire, élections législatives anticipées et remaniement ministériel) n’ont pas empêché des manifestations monstres en Algérie le 22 février dernier, pour les deux ans du Hirak.

Farida Souiah est politiste et chercheuse associée au Laboratoire méditerranéen de sociologie de l’Université Aix-Marseille : elle répond aux questions du Chantier.

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Le 22 février, les Algériens ont manifesté pour célébrer le deuxième anniversaire du Hirak. Hirak, cela signifie « mouvement » en arabe. C’est un soulèvement populaire, pacifique qui a donc débuté le 22 février 2019. Depuis, l’ancien président Abdelaziz Bouteflika a démissionné en avril 2019. C’est désormais Abdelmajid Tebboune élu fin 2019, qui est à la tête du pays. Un président qui a fait plusieurs annonces (grâces présidentielles, dissolution de l’Assemblée nationale populaire, élections législatives anticipées et remaniement ministériel) qui n’ont donc pas empêché des manifestations monstres notamment dans les rues d’Alger.

Farida Souiah est politiste et chercheuse associée au Laboratoire méditerranéen de sociologie de l’Université Aix-Marseille : elle répond aux questions du Chantier.

Tiphaine Crézé