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Emmanuel Macron a annoncé jeudi dernier un plan à 1 milliard d’euros d’ici 2025 visant à renforcer la cybersécurité du pays à la suite d’attaques aux rançongiciels, dans de nombreux hôpitaux notamment. Comment marchent ces cyberattaques ? Quelles sont leurs conséquences ? Qui se cache derrière ?

Charles Thibout, chercheur associé à l’IRIS et au Centre européen de sociologie et de science politique, répond aux questions du Chantier.

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ransomware charles thibout le chantier radio

© Frank Rumpenhorst / DPA / PICTURE-ALLIANCE / NEWSCOM / MAXPPP

Après ceux de Narbonne le 18 décembre et de Dax le 9 février, l’hôpital de Villefranche-sur-Saône a été victime d’une cyberattaque le 15 février dernier. Précédemment, il y a aussi eu la région Grand-Est, la métropole Aix-Marseille ou celle d’Angers. Mais ce mal touche aussi des entreprises privées. Et il prend la forme de ce que l’on appelle un « rançongiciel ».

Pour lutter contre ces prises d’otages en ligne, Emmanuel Macron a annoncé jeudi dernier un plan à 1 milliard d’euros d’ici 2025 visant à renforcer la cybersécurité du pays.

On en parle avec Charles Thibout, chercheur associé à l’IRIS, l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques, et au Centre européen de sociologie et de science politique. Ses travaux portent sur le rôle des technologies émergentes. Il enseigne à l’Université Paris-Diderot et à IRIS-Sup’, notamment sur le thème « Cybersécurité et cyberdéfense ».

Tiphaine Crézé