La Bigaille : histoire d’une utopie culturelle et collective

Culture

Rendre la culture accessible en campagne : un enjeu de taille pour les petites communes. Dans sa nouvelle BD, l’auteur Thibaut Lambert relate l’histoire d’un projet culturel collectif : La Bigaille.

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© Le Chantier. La Bigaille de Thibaut Lambert, parue le 01 septembre 2022 aux Editions des ronds dans l’O.

Définition : Bigaille féminin (Rarement employé au pluriel) 1. (Vieilli) (Désuet) Terme générique pour désigner les petits insectes volants, comme les mouches, moucherons, moustiques, etc. bigaille (n.f.) 1. (argotique) ensemble des pièces de peu de valeur. synonymes bigaille (n.f.) : menu fretin, monnaie bigaille (n.f.) (argotique) : menue monnaie, petite monnaie, clinquaille (Argot, vieux, rare), ferraille (familier), mitraille (familier), quincaille (Argot, vieux), vaisselle de poche (Argot)

À Marennes, une commune du bord de mer située en Charante Maritime, la Bigaille s’apparente à un bar associatif et remplit la fonction de lieu culturel. Une initiative d’habitant.e.s nécessaire pour dynamiser ce bourg et offrir un lieu convivial. Dans cet album, Thibaut Lambert relate cette histoire mêlant témoignages et scènes fantaisistes issues de son imaginaire.

Un récit pour impulser les projets collectifs en milieu rural et ramener la culture en campagne.

Romain Destrez

Sur les traces des baliseurs de GR

Environnement

En sillonnant les volcans, nous sommes tombés sur les gardiens anonymes des sentiers : les baliseurs de la fédération française de randonnée pédestre. De mai à juillet, les équipes arpentent, pot de peinture en main, les chemins des GR pour leur faire peau neuve.

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© Le Chantier /une balise du GR 4/juin 2022

En Auvergne, entre sommets et vallées, se dessinent des chemins. Des tracés que l’on emprunte pour admirer des paysages de cartes postales. Pour se repérer dans la nature et éviter de se perdre, on scrute des yeux l’horizon à la recherche des balises. Sur notre chemin, on a croisé une équipe de baliseurs de la fédération française de randonnée pédestre en action pour mener à bien leur mission.

Emma Delaunay

Magic Bolide #39 Spéciale Check In Party

Culture

Retour sur une édition précédente dédiée au festival Check in Party. Plus que quelques jours avant son ouverture, le rendez-vous est donnée sur un aérodrome au milieu de la Creuse !

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Oui, c’est possible avec La Check In Party qui aura lieu les 19 et 20 août prochain à Guéret, festival coup de coeur du Chantier. Magic Bolide en profite pour vous faire découvrir la programmation folle de ce festival très rock qui mise sur sa thématique aviation pour nous faire décoller. Au programme des artistes qui se font rares en France comme les australiens de King Gizzard & The Lizard Wizard ou les irlandais de Fontaines DC mais aussi Shame, Last Train, Feu! Chatterton, Serpent, Battles, La Jungle ou Bracco et des artistes électro avec une culture pop ou rock que sont Dombrance, Arnaud Rebotini et French 79 pour faire bouger nos mollets.

Christophe Crénel

La Bande son – épisode 3 : Le jour J

Culture

La Bande ! est un parcours audiovisuel proposé par l’Onde Porteuse à huit jeunes âgés de 17 à 23 ans. La Bande son est leur podcast, réalisé du 30 juin au 3 juillet dernier, lors du festival Europavox à Clermont-Ferrand.

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©Une partie de La Bande ! avec Ottis Coeur

C’est le grand jour ! Vendredi 1er juillet, à 16 heures, le festival ouvre ses portes pour sa première journée de concert. Et les jeunes reporters de la Bande ! sont parmi le public. Au programme : micro-trottoir des festivaliers contents que le soleil soit de sortie et interview du duo Ottis Coeur.

La Bande ! est un parcours audiovisuel proposé par l’association l’Onde Porteuse. Pendant trois mois, huit jeunes entre 17 et 23 ans ont découvert la radio, la vidéo, l’écriture journalistique… A la fin du mois de juin, ils ont créé une mini rédaction et ont réalisé une série de trois reportages autour du festival Europavox, qui a eu lieu à Clermont-Ferrand du 30 juin au 3 juillet. L’occasion de découvrir les coulisses de l’organisation d’un tel événement puis de venir couvrir le résultat et de rencontrer des artistes.

Clara Garnier-Amouroux

La Bande son – épisode 2 : Dans les coulisses du festival

Culture

La Bande ! est un parcours audiovisuel proposé par l’Onde Porteuse à huit jeunes âgés de 17 à 23 ans. La Bande son est leur podcast, réalisé du 30 juin au 3 juillet dernier, lors du festival Europavox à Clermont-Ferrand.

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©Clfd Capture

Le quatrième membre de La Bande, Djordan, prend son enregistreur et va fouiner du côté du parking du premier mai de Clermont : des scènes en train d’être montées. Avec Aïcha et Firoz, ils tendent le micro à François Audigier, programmateur, Laure Suberbordes, directrice de production, et à Rémi, stagiaire en communication.

La Bande ! est un parcours audiovisuel proposé par l’association l’Onde Porteuse. Pendant trois mois, huit jeunes entre 17 et 23 ans ont découvert la radio, la vidéo, l’écriture journalistique… A la fin du mois de juin, ils ont créé une mini rédaction et ont réalisé une série de trois reportages autour du festival Europavox, qui a eu lieu à Clermont-Ferrand du 30 juin au 3 juillet. L’occasion de découvrir les coulisses de l’organisation d’un tel événement puis de venir couvrir le résultat et de rencontrer des artistes.

Clara Garnier-Amouroux

La Bande son – épisode 1 : Prologue

Culture

La Bande est un parcours audiovisuel proposé par l’Onde Porteuse à huit jeunes âgés de 17 à 23 ans. La Bande son est leur podcast, réalisé du 30 juin au 3 juillet dernier, lors du festival Europavox à Clermont-Ferrand.

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©La Bande

Quentin, Adama et Robin se préparent à aller couvrir les préparatifs du festival Europavox. Et pour cela, ils décident d’emprunter un chemin original : remonter aux débuts de l’humanité pour retracer notre histoire avec la musique.

La Bande ! est un parcours audiovisuel proposé par l’association l’Onde Porteuse. Pendant trois mois, huit jeunes entre 17 et 23 ans ont découvert la radio, la vidéo, l’écriture journalistique… A la fin du mois de juin, ils ont créé une mini rédaction et ont réalisé une série de trois reportages autour du festival Europavox, qui a eu lieu à Clermont-Ferrand du 30 juin au 3 juillet. L’occasion de découvrir les coulisses de l’organisation d’un tel événement puis de venir couvrir le résultat et de rencontrer des artistes.

Clara Garnier-Amouroux

ZAFER KREOL – A la Réunion, la difficile quête de l’autonomie alimentaire

Social

La situation de dépendance de la Réunion vis à vis des importations inquiète de plus en plus face aux multiples crises. Après le covid, la guerre en Ukraine, les retards de conteneurs, les prix des denrées alimentaires augmentent et sont au cœur des préoccupations. L’objectif d’une autonomie alimentaire en 2030 a été fixé par Emmanuel Macron et si les initiatives émergent, les obstacles sont nombreux dans cette recherche d’indépendance.

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© Le Chantier/Reportage au marché du Chaudron à Saint-Denis

C’est une pensée qui a effleuré tout habitant de la Réunion : comment faire si nous ne pouvions plus être approvisionnés par les bateaux et les avions cargos? Jusqu’où les prix pourraient-ils augmenter face à la rareté des produits ? Les Réunionnais et Réunionnaises en ont eu un aperçu ces derniers mois : la crise covid, celle des gilets jaunes et plus récemment la guerre en Ukraine entraine une augmentation des prix et des difficultés d’approvisionnement, dont la pénuerie d’huile et les tomates vendues 10 euros le kilos sont devenus des symboles. En visite sur l’île en 2019, Emmanuel Macron a fixé le cap de 2030 pour que les Outre-Mer atteignent l’autonomie alimentaire, un objectif qui semble encore loin d’être atteint.

Sur la route de l’autonomie alimentaire…

La Réunion est le territoire d’Outre-Mer le plus performant et indépendant en terme de production agricole, avec des cultures et élevages qui permettent de fournir environ 70% de la consommation de denrées. Forte d’une diversité de cultures, dont 42 000 hectares de surfaces utiles agricoles (dont 22 000 de canne à sucre), la Réunion voit aussi émerger de nouvelles filières comme celle du champignon de Paris, de la bière locale ou encore des tentatives de production de riz comme l’explique Olivier Fontaine, secrétaire général de la chambre d’agriculture de Saint-Denis.

Des obstacles…

Frein important dans le développement des filières locales, les normes à respecter sont souvent plus contraignantes que celles imposées à l’étranger et donc en vigueur pour les produits importés. Ce qui explique parfois le coût plus faible des produits importés et donc préférés par la population. “Mais il faut voir comment c’est produit ailleurs” tempère Jean Yves Rochoux, membre du CEMOI (Centre d’Economie et de Management de l’Océan Indien).

Et des initiatives !

Mais plusieurs initiatives émergent, le nombre d’exploitations installées en bio a bondi ces dernières années à la Réunion. Ce que salue Bernard Bonnet, coordinateur d’Oasis 974, un collectif visant à promouvoir la souveraineté alimentaire de la Réunion grâce à une agriculture biologique et respectueuse de l’environnement de l’humain. “ça fait des années qu’on alerte et on n’est pas les seuls, mais là il y a une véritable urgence” alarme t-il. Il en appelle aussi à un sursaut des consommateurs dans leurs actes d’achat. “Il faut manger plus sainement et des produits plus respectueux de la planète” recommande Bernard Bonnet. Et c’est ce que propose le Jardin de Cocagne, chantier d’insertion installé à la Montagne, quartier situé dans les hauts de Saint-Denis. Une trentaine de salarié.e.s y apprennent le maraîchage, la préparation de paniers, la vente et la distribution. “L’agriculture réunionnaise peut aussi être une façon de lutter contre le chômage, c’est une des clés. L’agriculture à la Réunion mérite d’être encore plus développée, plus étudiée pour être optimisée. Ce qui permettrait de surcroît de créer de plus en plus d’emploi” résume Meige Beguine, cheffe de projet biodiversité du Jardin de Cocagne.

Anthony Bourroux, Lola Fourmy et Mariama Ibrahim Mohamed

Du Biscuit – Médias : le virage vert ?

Actus

Les médias, anciens et nouveaux, entendent-ils enfin muscler leur discours sur le climat ? C’est le sujet de ce dernier épisode de cette saison 2 de Du Biscuit.

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Du Biscuit épisode 9

Plus de 40°C affichés à la mi-juin et encore des reportages sur les vendeurs de sorbets ou la joie des dimanches à la plage en famille.

Nous avions entamé cette saison 2 de Du Biscuit en nous demandant si l’environnement allait être un sujet brûlant de cette campagne présidentielle… Nous avons maintenant la réponse : l’année électorale a mis l’écologie sous le tapis. Nous concluons cette deuxième saison avec un sentiment d’inquiétude et avons donc décidé de boucler la boucle.

Les médias entendent-ils enfin muscler leur discours sur le climat ? Faut-il repolitiser les sujets sur l’environnement ? Qui sont les nouveaux visages qui s’emparent de ce champ, et avec quel ton le font-ils ? Doit-on repenser la formation des journalistes ? Enfin, les anciens médias, les médias généralistes, se remettent-ils en question, et comment ?

Pour en parler, Tiphaine Crézé reçoit :

Elsa Régnier, diplômée d’un master 2 en Études environnementales à l’École des hautes études en sciences sociales et autrice d’un mémoire consacré à L’environnement au « 20 heures »,

Lydia Ben Ytzhak, journaliste scientifique indépendante, lauréate du prix du journaliste européen en 2019. Elle réalise notamment des documentaires, des entretiens et des chroniques scientifiques pour France Culture, depuis plus de 25 ans,

Juliette Lenrouilly, rédactrice en chef du média NowU, “une nouvelle offre digitale interactive pour permettre aux jeunes Européens de devenir des acteurs face à ce défi majeur de demain” comme le promettent France Télévisions et son partenaire allemand WDR qui ont lancé NowU, à l’été 2021.

Attachée de production : Mathilde Thon-Fourcade

Prise de son et réalisation : Francisque Brémont

La République Démocratique du Congo bientôt dans la conquête spatiale ?

Actus

En France, nous avons les spationautes, en Russie ils ont les cosmonautes, et aux Etats-Unis on parlera d’astronaute. En République Démocratique du Congo « les galaxionautes » sont les aventuriers de l’espace.

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© Lars Berg / l’ingénieur aérospacial Jean-Patrice Keka Ohemba travaille sur le programme spatial nommé Troposphère.

Loin de la Sillicon Valley et de la base spatiale de Kourou, le congolais Jean-Patrice Keka Ohemba ne rêve que d’une chose : créer le programme spatial de son pays, et envoyer le premier Galaxionaute dans l’espace. Un défi qui fait son chemin en République Démocratique du Congo malgré le manque d’investissements. Dans cet entretien il raconte la fabrication de ses fusées Troposphères, ses premiers lancements, ses défaites mais aussi ses réussites.

La rédaction du Chantier vous prépare pour la rentrée une série d’épisodes à ce sujet.

Elie Logrado

Les Urbaindigènes s’invitent aux Contre-plongées

Culture

À la croisée du théâtre et de l’acrobatie, la compagnie Les Urbaindigènes propose des créations de rue en rapport avec les questions qui agitent notre société. Ils débarquent cet été à Clermont-Ferrand avec leur dernière création « Chantier ! la tournée du Coq ».

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© Camille Dudoubs

À la recherche d’aventures collectives, Les Urbaindigènes s’emparent de l’espace public pour performer et entamer des réflexions avec les spectateurs. Le 27 juillet prochain, dans le cadre des Contre-plongées, la compagnie pose ses valises, et même ses outils, Place du 1er Mai, pour Chantier ! La tournée du Coq. Une création reflétant un chantier participatif théâtralisé où l’objectif est d’ériger avec le public une bâtisse en bois d’utilité générale. Une sorte de « Maison du Peuple » qui prône « une démocratie par le faire ». À travers cette performance, Les Urbaindigènes soulèvent de grands thèmes tels que la transmission des savoir-faire, notre rapport au travail, au collectif, à toute cette citoyenneté à réinventer.

Romain Destrez