Avec l’arrivée de l’automne, Magic Bolide se sent d’humeur vagabonde et poétique.
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Bonne occasion pour découvrir le nouvel album flamboyant des rennais de Mermonte, Neil Young en amoureux de la planète sur son nouveau disque avec le Crazy Horse, mais aussi le virage romantique pris par la scène post punk avec en écho à Fontaine D.C le nouvel album de leur voisin dublinois de The Capital Murderer porté vers l’introspection et des arrangements majestueux. A l’honneur également 2 artistes français dont la plume et le flow mettent un coup de frais sur la scène rap : le parisien Tomasi et le nancéen Naudin, sans oublier les dernières actus de la semaine avec un nouveau LCD Soundsystem, l’électro subtile et organique de Bibio et Wet Leg en V.F intégrale sur la chaise longue.
L’esport existe depuis plusieurs années au niveau international et a explosé ces dernières années. À La Réunion, nombreux sont les obstacles auxquels les joueurs doivent faire face. Mentalités, décalage horaire ou encore, le ping – temps de latence – rallongé en raison de l’éloignement des serveurs européens par rapport à La Réunion. Malgré cela, gamers et associations se mobilisent pour faire leur place. Le premier tournoi d’esport a été organisé à la fin de l’année 90 et la Fédération internationale de sport électronique est née en 2010.
Des compétitions suivies à travers le monde, des joueurs professionnels et des dotations qui dépassent parfois le million d’euro… Le E-sport ou sport électronique a explosé ces dernières années. Et bien qu’isolée dans l’Océan Indien, l’île de La Réunion n’a pas échappé au phénomène… Même si des obstacles rendent la vie des gamers réunionnais un peu moins facile. Entre décalage horaire, temps de latence des serveurs et choc des cultures, entrons dans un monde virtuel bien connecté aux difficultés du réel.
Soren Ganne, un gamer amateur de la Réunion, âgé de 20 ans est fasciné par les jeux vidéo depuis l’enfance, grâce à ses parents. Dans cette interview, il nous raconte son parcours et les obstacles qu’il a rencontrés dans les jeux vidéo. Il n’exclut pas de devenir joueur professionnel si l’occasion se présente, mais n’en fait pas sa priorité.
“J’arrive à m’adapter rapidement à un jeu vidéo et à progresser. Mon arrogance me permet aussi de jouer dans le mental de mes adversaires et de mes amis, pour pouvoir les brouiller en fight”
“Make your clutch” a pour but de développer et promouvoir l’esport à La Réunion
Make your clutch est une association née pendant le confinement 2020, qui a pour objectif de développer et promouvoir l’esport à La Réunion et dans l’océan Indien. Pierre Tambouran, le président, va nous parler de son association, mais aussi des solutions qui pourraient être apportées aux problématiques du domaine de l’esport à La Réunion.
“Il y a beaucoup à développer dans l’esport à La Réunion”
Place2Geekest une structure réunionnaise conçue pour organiser des événements et des compétitions autour de l’esport. Vincent Poirier, régisseur des streams (un stream sert à visionner ou écouter du contenu, peu importe le thème) pour Place2Geek, nous explique son rôle au sein de l’entreprise et nous parle des difficultés auxquelles les joueurs réunionnais doivent faire face.
“On a encore ce cliché du joueur de jeux vidéo qui reste chez lui pendant des heures et qui ne sort pas”
Ce décalage entre les serveurs, que l’on nomme “PING”, revient à environ 250 millisecondes de temps de réponse à La Réunion. En Europe, il tourne plutôt entre 10 et 50 millisecondes de ping. AnthonyBourroux et MatthiasAnila sont allés à la rencontre du président de la structure esport Rising-Sun. Ensemble, ils ont parlé des différents obstacles que doivent surmonter les joueurs Esport à La Réunion, et notamment des préjugés. Et qui sait, les mentalités vont peut-être évoluer avec le développement de l’esport à La Réunion ?
Laurent Tullus, président de l’association esport Rising-Sun.
Déjà 22 ans que la Coopérative de mai a ouvert ses portes. Depuis le 1er septembre, Sarah Schmitt a pris le relais en tant que directrice et programmatrice de la principale scène de musiques actuelle (SMAC), du département.
La nouvelle directrice et programmatrice de laCoopérative de mai, Sarah Schmitt évoque à notre micro son arrivée à Clermont-Ferrand, la passation avec Didier Veillaut (le fondateur de la SMAC) et enfin ses ambitions pour la salle et les événements à venir.
Inégalités salariales et forte inflation : les associations des secteurs social, médico-social et sanitaire du Puy-de-Dôme alertent les pouvoirs publics. Retour sur la mobilisation nationale du 28 septembre dernier.
Une dizaine d’associations et quelques parents d’enfants en situation de handicap, se sont retrouvées mercredi 28 septembre devant la préfecture pour manifester leur mécontentement. Malgré une météo incertaine, ils se sont réunis pour alerter sur la dégradation des conditions de travail. Les participants regrettent l’abandon des salariés du secteur par les pouvoirs publics et par conséquent la mise en danger des personnes en grande vulnérabilité accompagnées par les associations. Invisibles aux yeux des pouvoirs publics, restrictions budgétaires, manque de personnel, revalorisations salariales issues du Ségur peu équitables… Les perspectives semblent bien ternes pour ces associations du social et du médico-social
En amont de cette journée de mobilisation nationale, une lettre interfédérale a été envoyée le 16 septembre, pour l’heure pas de réponse de la part du préfet du Puy-de-Dôme et du Président de Clermont Auvergne Métropole. Par ailleurs, une rencontre est prévue le 07 octobre prochain avec le Conseil départemental et l’Agence Régionale de Santé.
Alexandra Tshivuanga et Delphine Du Pavillon se sont rendues à la manifestation.
À l’heure de l’inclusion et de la bienveillance, déclinées ad nauseam, quelle place réelle est faite aux personnes en situation de handicap en France ? Y aurait-il donc des vies plus valables que d’autres ? Que dit la loi ? Est-elle respectée ? Les engagements politiques ont-ils été tenus ? Comment les personnes handicapées s’organisent et militent pour une société vraiment inclusive ?
“A mes débuts militants, penser le handicap au cœur de la société, comme relié à tous les autres enjeux politiques, était une idée peu partagée. Le considérer comme une conséquence de stratégies étatiques qui choisissent de maintenir les personnes dans un statut ne leur donnant pas les moyens de s’émanciper économiquement, physiquement, socialement restait très largement minoritaire. Pourtant, il m’apparaissait de plus en plus urgent de diffuser ces idées au sein de la communauté handicapée, et de plus en plus évident que c’était ce que je voulais faire.”.
Charlotte Puiseux, psychologue clinicienne et docteure en philosophie, spécialiste du mouvement crip, militante anticapitaliste, handi-féministe au sein du collectif Les Dévalideuses, a décidé de diffuser plus largement son expérience de vie et de combat en publiant De chair et de fer, Vivre et lutter dans une société validiste, aux éditions La Découverte.
Ce combat est d’autant plus nécessaire que la société “validiste” s’acharne à maintenir un système d’oppression qui va de la conception à la mort des personnes en situation de handicap : ont-elles le droit de vivre, ont-elles le droit d’accéder à l’instruction, à l’école, à un emploi, à une vie sociale, à une vie amoureuse, … ? Et que dire de l’accès à l’espace public, une grande promesse restée quasi lettre morte !
Dans De chair et de fer, Charlotte Puiseux fait œuvre double ! D’une part, elle donne à comprendre son parcours et tout ce à quoi elle a été confrontée (et continue de l’être), et d’autre part, déconstruit l’édifice validiste, montrant qu’il se trouve à l’intersection de plusieurs formes d’oppression et/ou de contrôle (patriarcat, capitalisme, institutions : à l’exemple des MDPH -Maison Départementale pour les Personnes Handicapées-…).
“Les MDPH restent surtout perçues comme des agents de contrôle qui créent des catégories spécifiques poussant les gens à devoir performer leur handicap, c’est-à-dire à jouer le rôle attendu par la société afin de correspondre aux attentes de celles qui détiennent le pouvoir”.
La société validiste est un choix socio-politique, mais aussi économique. Et la question du travail en est un enjeu majeur : “Dans notre société, le travail est exalté en tant que ressource financière, encouragé en vue de gagner plus pour pouvoir consommer davantage. Et c’est là que capitalisme et validisme fonctionnent de pair : en survalorisant la capacité à travailler selon des codes spécifiques au capitalisme (vitesse, rendement, productivité, flexibilité), le système exclut d’emblée certaines personnes du monde du travail. Ces personnes, ce sont les personnes handicapées.”
Le système perdure, efficacement secondé par les médias. Leur rôle est essentiel pour véhiculer des images normées, jouant sur les émotions, tel le Téléthon, chef d’oeuvre du désengagement des pouvoirs publics ou encore les Jeux Paralympiques, où le corps ne peut être glorifié, sanctifié que par la devise « Citius, Altius, Fortius – Communiter » – « Plus vite, plus haut, plus fort – ensemble », le dernier terme des plus “inclusifs” prêt à rire !
La lutte pour une vie autonome, dégagée des représentations misérabilistes et/ou spectaculaires, est un enjeu social et politique au bénéfice de l’ensemble du corps social. L’émancipation des personnes handicapées et l’avènement d’une société véritablement inclusive s’accompliront donc par la mise à bas du système validiste.
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“La lutte tue
Mais elle rend forte,
Renforce la flamme
Des âmes qui pleurent Des cœurs qui s’arment.”
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Terrain Social examine avec Charlotte Puiseux les rouages d’un système à broyer les personnes en situation de handicap : le validisme !
« Imagine ! », pour cette édition 2022 le FITE nous interpelle. Un festival pensé comme une invitation aux artistes à faire des propositions pour relever les défis de notre société.
Le Festival International des Textiles Extraordinaires (FITE) propose ce rendez-vous inédit en créant une scène internationale pour valoriser des textiles empreints de significations patrimoniales et culturelles fortes. Le festival Imagine! se poursuit au-delà de Clermont-Ferrand., levFite posera ses valises remplies de textile remarquables en Lituanie à l’horizon 2023 !
Mais en attendant, retour sur les rencontre cafés/artistes avec Charlotte Croissant et Virginie Savoye du musée Bargoin.
Comment s’invite la danse dans le textile ? Un festival d’art peut-il s’adapter aux enfants ? Ce sont dans les costumes de Guda Koster, la danse d’Olivier Lefrançois et la musique d’Elise Escarguel que se trouvent les réponses.
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Entrer dans l’univers de l’artiste, se mouvoir, imaginer, déambuler… L’artiste Guda Koster a ouvert son monde aux enfants. Vêtu de ses costumes et porté par les notes d‘Elise Escarguel, ce (très) jeune public s’est laissé embarqué par le danseur Olivier Lefrançois. Retour sur cette performance artistique.
Aborder la radioactivité par un retour au sources dans les anciennes mines argentifères de Saint-Joachimsthal où se trouvait la Pechblende, surnommée le minerai de la malchance, à partir duquel on découvrit l’Uranium en 1789 puis le Polonium et le Radium en 1898.
Le MARQ (musée d’art Roger Quilliot) présente du 17 septembre 2022 au 26 mars 2023, l’exposition From skin to skin (Peau à peau), autour de 10 artistes portugais.
Repenser l’usage du textile, porter un message à travers les mailles, écrire une histoire en suivant les points… L’exposition From Skin to Skin, Peau à Peau, balaie un large spectre de questionnements et s’empare du textile pour explorer le monde. La rédaction du Chantier a posé ses micros auMARQ. Rencontre avec Christine Athenor de fondatrice de HS_Projet et à l’initiative duFITE.
Cette semaine, la rédaction du Chantier vous propose de revivre le festival international du textile extraordinaire, le FITE. Direction la Chapelle de l’ancien Hôpital Général, où des étudiants de l’École Normale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT) de Lyon ont exposé leur « méta-costume ».
Cette année Le FITE propose « un espace de liberté et de créativité d’où naît l’imagination, outil d’émancipation et de transformation sociale ». L’exposition « méta-costumes » mêle les univers des artistes de l’École Normale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT) de Lyon, avec ceux de l’Ecole Supérieure de Musique et des Arts du Spectacle (ESMAE) de Porto. Une exposition où le rôle social et le pouvoir émotionnel du textile sont mis en avant. Explications.