La guerre d’Algérie : des répercussions sur les populations pour des générations

Actus

Signés au terme d’une guerre de décolonisation de plus de sept années, les accords d’Évian ont défini les conditions de l’indépendance de l’Algérie. Pour une partie des habitants cette libération va bousculer leur projet de vie.

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© Keystone Pictures US/ZUMAPRESS/MAXPPP/

En ce 5 juillet 1962, l’Algérie célèbre avec exaltation l’indépendance que doit proclamer le soir même le général de Gaulle. Mais tous les habitants d’Algérie n’ont pas vécu de la même façon cette journée particulière. Pour certains cette libération, cent trente-deux ans jour pour jour après la prise d’Alger par les Français, vient chambouler les destins. Les harkis, se sont retrouvés du côté des vaincus de l’Histoire, et comme les pieds-noirs, ils doivent fuir vers la France. Le chemin vers l’éxode, ce déracinement brutal ainsi que les conditions de vie déplorables qui leur sont réservées en France, laissent douleureusement des traces et empreintes sur ces familles. Des répercussions sur les générations “d’après” sont-elles visibles aujourd’hui ? Comment faire pour oublier et vivre avec des souvenirs d’injustice ?

Pour en parler nous recevons Ghenima Amer, Philippe Cheverette et Gérald Martin de l’association 4 ACG, Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre qui œuvre pour la fraternité entre les peuples algérien et français.

Pour aller plus loin :

Un événement à Clermont-Ferrand : L’association 4 ACG organise à la maison de quartier Croix de Neyrat “mémoires et fraternité”, les 26, 27 et 28 novembre prochain en hommage au 60ème anniversaire des accords d’Evian Indépendance de l’Algérie.

D’autres sujets de la rédaction :

Guerre d’Algérie : mémoires vives 60 ans après les Accords d’Evian qui ont marqué la fin de la Guerre d’Algérie, comment parle-t-on de ce « fantôme à table », pour reprendre l’expression de Paul Max Morin ?

Vers une reconnaissance du massacre du 17 octobre 1961 Dans son ouvrage, « Ici, on noya les Algériens » (éd. Le Passager clandestin), l’historien Fabrice Ruceputi raconte la bataille de Jean-Luc Einaudi pour faire connaître et reconnaître ce massacre.

Échec à la contre-insurrection ! Décembre 1960, à Alger, le peuple se soulève contre l’occupant, reprend le contrôle de la ville, infligeant à la face du monde colonial un cuisant échec. Faisant tache d’huile, ce mouvement populaire essaime sur tout le territoire algérien, préfigurant une inévitable victoire.

Algérie : réconcilier par la connaissance Souhaité par Emmanuel Macron, le rapport sur « les mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie » a été remis par Benjamin Stora fin janvier… et suscité une avalanche de réactions. Preuve de l’intérêt que suscite ce pan de notre Histoire. Benjamin Stora décrypte ce texte et certaines de ses préconisations au micro du Chantier.

Delphine Du Pavillon

La Science Fait sa Comédie #13 Un certain Blaise Pascal

Culture

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Blaise Pascal est né à Clermont-Ferrand le 19 juin 1623 et il décède à Paris à 39 ans. Il est passé du pragmatisme technique et scientifique à une vie mondaine puis à une vie spirituelle. Il a conçu une machine à calculer. Il a développé des théories sur le hasard, les probabilités, l’incertitude, l’hydraulique, la mécanique des fluides, la pression atmosphérique et aussi en mathématiques (les cycloïdes, le triangle de Pascal, le calcul infinitésimal …). Vers 1656 il entre dans une vie spirituelle jusqu’à sa mort, il écrit « Les Provinciales » puis « Les Pensées » où il règle ses comptes aux Papistes… Comment ne pas être admiratif de tout ce qu’il a fait même si nous ne sommes pas toujours d’accord. On le qualifie souvent en plus d’Honnête Homme. Même Brassens fait référence à Blaise Pascal.

Écrit par Pierre Bonton

La science fait sa comédie est un podcast de l’association A.R.T.S, disponible sur toutes les plateformes d’écoute et sur lechantier.radio.

Magic Bolide #45 I love Detroit

Culture

Cette semaine, Magic Bolide fait escale à Détroit, berceau de la techno, mais aussi du blues et de la soul avec les studios de la Motown qui ont lancé la carrière de Marvin Gaye, Stevie Wonder, Diana Ross ou Michael Jackson.

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Petite visite d’une ville cabossée et passionnante qui a révélé Eminem, Rodriguez, Iggy Pop ou The White Stripes. 10 ans après avoir été déclarée en faillite, chronique d’une ville tourmentée mais pleine de sève qui est en train de renaître de ses cendres.

Au programme également tout ce qui fait frémir les enceintes avec dans l’actualité les albums inventifs de la franco-japonaise Maïa Barouh et de la belgo-congolaise Lous & The Yakuza, du rock racé avec le nouvel album en approche des irlandais de The Murder Capital, un album live charmeur du duo pop psychédélique MGMT, Jay Jay Johannson déclarant son amour à Paris et mes coups de cœur pour FaltyDL, Mononeon ou Fousheé

Christophe Crénel

ZAFER KREOL : La difficile intégration des malvoyants sur le marché du travail réunionnais

Social

Trouver un emploi à La Réunion n’est pas chose aisée. L’île connaît l’un des taux de chômage les plus importants au niveau national. Avec un handicap, cela rend la chose encore moins facile. Comment les non-voyants ou malvoyants font-ils pour s’insérer sur le marché du travail ? Aurore Gisquet a mené l’enquête.

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© LE CHANTIER/ Roger Prugnières est en recherche d’emploi depuis plusieurs années. Ce qui ne l’empêche pas de briller dans le milieu du handisport.

Ne rien voir ou presque. C’est déjà difficile dans la vie quotidienne, ça l’est encore plus au moment de trouver un travail. À la Réunion, 1686 déficients visuels étaient en recherche d’emploi en 2018, plus que toute autre catégorie de handicap. 

Roger Prugnieres, 30 ans, est l’un d’eux. Diplômé d’un BEP, il est demandeur d’emploi depuis dix ans. Absolument pas résigné, Roger témoigne de son combat au quotidien pour s’insérer dans le monde du travail. 

Pourtant, des structures comme Cap Emploi ou l’Agefiph existent pour accompagner ces personnes dans leur recherche. Valérie Decomble, responsable de la case DV (déficient visuel), nous détaille son rôle, qui est de suivre au mieux ces travailleurs handicapés et adapter leurs postes de travail.

©LE CHANTIER/Valérie Decomble œuvre pour l’intégration des déficients visuels dans le monde du travail.

De la difficulté de trouver un poste adapté

Fort heureusement, de nombreux déficients occupent des postes dans les administrations ou les entreprises. C’est le cas de Nicolas M’tima, 51 ans, non voyant. Il nous raconte comment il s’est battu pour trouver son emploi de standardiste, ses difficultés à se rendre sur son lieu de travail mais aussi et surtout sa fierté de se sentir utile. 

©Grégory Chérimont a monté son studio d’enregistrement de musique, chez lui.

Grégory Chérimont, malvoyant de 34 ans, a fait un tout autre choix. 

Non qualifié, n’ayant pas la sensation d’être soutenu, il refuse d’accepter les seuls métiers constamment proposés aux personnes malvoyantes (standardiste, agent dans les centrales d’appels) et décide de faire ce qui lui plaît : monter son propre studio de musique nommé Def Run. Il enregistre des artistes et propose des prestations à bas prix aux jeunes talents de la Réunion, afin de les mettre en avant. 

Marie-Aurore Gisquet avec Kilian Kerbrat

Qatar : le terrain de l’esclavage moderne

Actus

Dans 3 jours c’est le coup d’envoi pour la coupe du monde au Qatar. Un mondial de football qui cristallise toutes les attentions. Au-delà de l’aspect sportif, son organisation fait polémique à bien des égards. Et l’un des points les plus critiquables concerne les nombreux décès des travailleurs migrants à cause de leurs conditions de travail extrêmes.

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©STR/EPA/MaxPPP/Des travailleurs étrangers de la construction font la queue pour le bus qui les ramène à leur camp d’hébergement à Doha, au Qatar.

Depuis l’attribution de la Coupe du monde de football au Qatar en 2010, le pays ne cesse de multiplier les polémiques. Soupçons de corruption concernant l’attribution, non  prise en compte de la santé des sportifs, impact écologique désastreux pour avoir une belle pelouse verte, ou encore non respect des droits LGBT…. Le pays organisateur se retrouve une nouvelle fois pointé du doigt concernant les conditions désastreuses des travailleurs migrants qui ont contribué aux titanesques travaux pour accueillir la coupe du monde. Salaires impayés, travail forcé, morts inexpliquéex… Les ONG ont alerté sur ces abus et ces dérives et font pression sur la FIFA.

Le Chantier reçoit Lola Schulmann, chargée de plaidoyer pour l’antenne française d’Amnesty International.

Michael Grelat

22e Rendez-vous du Carnet de Voyage : à la croisée des récits

Culture

L’association Il Faut Aller Voir, vous emmène au 22ème Rendez-vous International de Carnet de Voyage pour découvrir les richesses du monde. Carnet de Voyage, c’est surtout la rencontre de carnettistes de tout genre, d’écrivain.e.s, de réalisateur.ice.s, et de dessinateurices. Vers quelles horizons nous transportent cette année les carnets de voyage ?

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Le 22ème rendez-vous international de Carnet de Voyage se déroule du 18 au 20 novembre à Polydome.

Les carnets de voyage viennent d’une époque où les aventuriers, voyageurs, explorateurs dessinaient, écrivaient leurs souvenirs de voyage. Quelles traces et empreintes ont-ils laissé sur les carnets d’aujourd’hui ? Peut-on être baroudeur sans partir loin ? Pierrette Viel, directrice de l’association Il Faut Aller Voir, partage son regard sur le voyage.

Plus d’informations sur la programation sur le site internet des Rendez-vous du carnet de voyage

Marie-Jeanne Clopon et Rhadia U.

Loi Travail 2 : vers un durcissement de l’assurance chômage

Social

Le texte donne au gouvernement la possibilité de prolonger ou de modifier par décret les règles de l’assurance-chômage jusqu’au 31 décembre 2023. Il permet en particulier d’introduire la fameuse contracyclicité : la possibilité de durcir les règles d’indemnisation quand la conjoncture est bonne et plus de protection quand le marché du travail se crispe. Explications.

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© Jean-Luc Flémal /BELPRESS/MAXPPP

La réforme du chômage, votée à l’Assemblée Nationale le 15 novembre, remet en question plusieurs points de la version actuelle. Elle tend à privilégier la responsabilité collective pour une prise en charge individuelle. En somme, elle introduit la notion “d’indemnisation selon la conjoncture”. Sauf revirement exceptionnel, il devrait ensuite être adopté par les sénateurs ce jeudi 17 novembre. Anne Eydoux, maîtresse de conférence d’économie au CNAM, LISE-CNRS et CEET vient nous livrer sa lecture de cette nouvelle réforme.

Delphine Du Pavillon

Dans cette thématique :

Chômage : A-t-on (vraiment) tout essayé ? (07/04/21) avec Benoît Collombat

Que dit la réforme de l’assurance-chômage ? (03/05/21) avec Claire Vivès.

Big Pharma : un coût social très élevé !

Social

La pandémie de Covid-19 a permis à l’industrie pharmaceutique de faire d’(in)commensurables profits.Toutefois, les mérite-t-elle ? Qu’est-ce qui justifie une telle rentabilité ? Est-ce au nom des moyens mis dans la recherche ? Peut-on parler de captation du savoir commun -la multiplication des brevets- ? Quelles concessions la puissance publique, l’Etat, lui a-t-il faites ? Comment se réapproprier le bien commun ?

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©Christelle Gaujard/REPUBLIQUE DU CENTRE/MAXPPP/L’entreprise EMA Pharmaceuticals Lailly-en-val capsule pour les vaccins Eric Lebossé de Lannoy, les seuls en France a fabriquer les capsules pour le vaccin de la Covid-19.

[…] ce ne sont pas les besoins de santé de la population qui déterminent les choix d’investissement. Au contraire, la recherche de profits toujours plus importants réduit de plus en plus le nombre de personnes qui ont accès aux produits que requiert leur état de santé. […] les entreprises pharmaceutiques n’ont pas pour objectif de permettre à celles et ceux qui en ont besoin l’accès aux médicaments qu’elles vendent.“

Gaëlle Krikorian est docteure en sociologie à l’Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Ancienne militante d’Act Up, puis conseillère pour les Verts au Parlement européen et directrice des politiques de la Campagne d’accès aux médicaments essentiels de Médecins sans frontières (MSF), elle alterne les phases de recherche, de conseil politique et d’engagement dans la société civile.

Elle publie, aux éditions Lux, Des Big Pharma aux communs, Petit vadémécum de l’économie des produits pharmaceutiques.

Dans ce court et très efficace vadémécum, l’auteure fait un diagnostic sans appel des dérives des Big Pharma, et pointe “les angles morts de la stratégie industrielle des compagnies pharmaceutiques”. La crise sanitaire du Covid-19, s’il en était besoin, n’a fait que confirmer la mainmise des Big Pharma sur l’ensemble du processus, qui mène de la découverte à la production du médicament, et ce à leurs seules conditions.

À la mi-2022, la vente de 12 milliards de doses avait permis aux firmes de dégager des profits colossaux, tandis que 44% de la population mondiale n’avait pas eu accès à une première dose.

La puissance de l’industrie pharmaceutique dicte par ailleurs quels territoires et quelles populations seront en droit de recevoir lesdits médicaments -seul compte le profit qu’elle pourra en tirer- excluant les pays pauvres ; toutefois, la pénurie organisée et maîtrisée a lieu aussi dans les pays riches. Ces pénuries, au Nord comme au Sud, ont, de fait, un coût social très élevé pour les populations écartées dans l’accès aux médicaments essentiels.

Il est donc plus que temps de reprendre la main sur le bien commun -de l’innovation à la distribution des produits de santé, mais cela ne se fera pas sans difficulté : “L’intervention du secteur privé dans l’élaboration des politiques publiques en matière de santé s’est accentuée au cours des dernières décennies. Cette influence s’exerce entre autres dans le cadre des collaborations entre agents du secteur public et salariés ou représentants de firmes ou de groupes industriels”.

Le désengagement de la puissance publique, l’Etat et son administration de santé, dans l’expertise et la prise de décision ont permis aux Big Pharma d’être maîtresses du jeu ! 

Il est nécessaire de s’inquiéter de la pertinence des arbitrages publics en la matière.

Il faut remettre en cause les réglementations récentes sur le secret commercial ou secret d’affaires. Et que cesse le match entre l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), et dont les Big Pharma sortent toujours vainqueurs !

La politique économique et industrielle pourrait ainsi être mise au service de la santé publique, au lieu d’être à la fois vassale et fonds de commerce d’une poignée d’acteurs économiques en quête de bénéfices faramineux.

Terrain Social s’interroge donc sur le coût social (très élevé) de l’économie des produits pharmaceutiques, et, avec Gaëlle Krikorian, appelle à faire toute la transparence sur les pratiques des Big Pharma.

Hugues Chevarin

Poursuivre la réflexion en image : Big Pharma- Labos tout- puissants, un documentaire ARTE

Sur le prix du médicament :  Une chronique du Monde : Le prix du médicament est un sujet inflammable car au coeur du modèle économique des laboratoires (Philippe Escande) 

Le monde associatif en lutte :  Un entretien sur Basta Mag : avec Jérôme Martin, ancien président d’Act Up-Paris, cofondateur avec Pauline Londeix de l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament.

Dossier (Association AIDES) : comprendre les enjeux de la transparence sur le prix des médicaments

Médecins du monde : Dossier médicaments et progrès thérapeutique : garantir l’accès, maîtriser les prix

Sur la relocalisation de l’industrie pharmaceutique : le cas Sanofi ! Chronique d’un gâchis pharmaceutique, Le Monde diplomatique

Des solutions internationales :  Vers une industrie pharmaceutique africaine , Le Monde diplomatique

Du Biscuit – Climat : la preuve par l’image ?

Environnement

La 3e saison du podcast « Du Biscuit » est consacrée à la façon dont les médias s’emparent de l’urgence climatique. Au total, dix épisodes pour décortiquer la fabrique de l’info pendant ce qui sera l’année la plus fraîche du reste de votre vie.

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description de la photo

Juillet 2020, à Sirajganj au Bangladesh. Le nombre d’inondations augmente au Bangldesh plus qu’ailleurs, à cause de la réduction des pentes des rivières, de la hausse des précipitations dans le bassin Ganges-Meghna-Brahmaputra et de la fonte des glaciers de l’Himalaya © Moniruzzaman Sazal / Climate Visuals Countdown

Aujourd’hui Du Biscuit questionne les images. Entre vérité et photo choc, contraintes techniques et besoin d’informer, comment illustrer les sujets liés au réchauffement climatique ? Quels clichés utiliser ? Comment renouveler sa banque d’images ou repenser les méthodes des services photos des journaux ?

Pour en discuter, nous recevons Anne-Sophie Novel, journaliste spécialisée dans les alternatives écologiques et les médias, fondatrice de l’organisation Place to B qui a initié l’étude “Des images et des actes”, et autrice de plusieurs ouvrages. Le dernier, “L’enquête sauvage, pourquoi et comment renouer avec le vivant ?” est paru en mars dernier aux éditions La Salamandre.

Vous entendrez également Olivier Morin, photographe pour l’AFP, rattaché au pôle Planète, qui nous explique comment l’agence s’adapte aux enjeux du traitement médiatique du changement climatique.

Tiphaine Crézé avec Benoît Bouscarel

Réalisation : Francisque Brémont

Un programme réalisé avec le soutien du Ministère de la Culture

Découvrir la base de photo Climate Visuals

La voix des talents #13 : Samy Lange

Actus

Le printemps des talents est un dispositif initié par la ville de Clermont-Ferrand en 2017. Cette année, il met en valeur 37 talents clermontois ainsi que les structures qui les accompagnent dans leur projet.

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© Cowork’it / Samy Lange a rejoint la nouvelle « cohorte » du printemps des talents 2022.

Comment rétablir le début constructif malgré nos différentes sensibilités ? Comment éveiller notre esprit critique, sans tomber dans le complotisme ? À travers Euristika, Samy Lange souhaite livrer les techniques de pensées critiques. Une quête vers la vérité essentielle pour ouvrir le dialogue entre nous et se libérer de certains de nos biais cognitifs.

Alexandra Tshivuanga