Tendre la main… verte !

Environnement

A Nantes, la Brocante Verte est une ressourcerie végétale portée par des personnes en grande précarité. Le lieu souhaite donner une deuxième chance aux hommes et aux végétaux.

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© Le Chantier/La Brocante Verte

4 millions. C’est le nombre de personnes mal logées en France. Parmi elles, près de 300 000 sont sans domicile fixe. Un chiffre qui a doublé en 10 ans. La suppression de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune, la baisse des APL et la crise sanitaire ont accentué le basculement de nombreuses personnes, déjà fragiles, dans la très grande précarité. A Nantes, plusieurs associations dirigent leurs actions vers ces publics en difficulté, comme La Brocante Verte : une ressourcerie végétale portée par des salariés en insertion. Des plantes vouées à la poubelle sont récupérées auprès d’entreprises ou de particuliers. Les salariés leur refont une beauté et les revendent à petits prix. L’originalité du projet est de proposer une activité de travail à l’heure. Des contrats qui permettent aux personnes les plus exclues d’avoir un temps de travail adapté et progressif. A partir de 3h et jusqu’à 20h par semaine. Ils reprennent une activité petit à petit, à leur rythme.

Laurent Cassès, Natacha Pouyat et Sophie Le Lann

Troc tes plants au quartier des Vergnes !

Environnement

Chaque mercredi matin a lieu l’incontournable café des habitants, un rendez- vous qui invite les habitants et habitantes devant la maison du projet, à deux pas de l’ancien château des Vergnes. Et ce jour-là quand on y est allé, sur la table, il n’y avait pas que des grains de café, puisqu’un atelier « semi et graines » se déroulait.

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© LE CHANTIER/ vue sur les logements depuis les jardins familiaux du quartier des Vergnes

 Le printemps s’installe et avec lui une idée que font germer Corinne et Emilie du centre social Clermont nord ,une activité de semi et de troc plan autour d’un café, l’occasion pour les plus aguerris d’initié les plus jeunes. L’engouement est là malgré la fraîcheur du matin, les graines passent de mains en mains. Que va-t-on semer ? Et peut-être même manger ? Quel plan fleurira les habitations et les jardin familiaux cette année ? Malgré le béton , les habitants ont à cœur de coloré leur lieu de vie, le quartier des vergnes est très sensible à la nature.

Nedjma Paul et Hugues Chevarin

musiques : Jardin de Pomme et Jardin d’hiver de Voyou

Décoloniser le musée : briser la vitrine d’une illusion mortifère

Social

Que recèle dans ses entrailles, dans ses vitrines, dans ses galeries, le “musée universel occidental” ? Que représente-t-il au yeux des peuples pillés ? Est-il le symbole le plus “prestigieux” du projet colonial et impérialiste occidental ? Est-il possible de le décoloniser ou faut-il faire musée autrement ?

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Lens, le 11 mai 2021. Renouvellement d’œuvres de la Galerie du temps venant du Musée du Quai Branly Jacques-Chirac. Statuette anthropomorphe Côte d’Ivoire. © Séverine Courbe / La Voix du Nord

L’identité  de l’Europe se construisit sur les armes, la conquête, la colonisation et la collecte d’objets. Le musée européen en est le témoin

Cette institution, le musée européen, dont Françoise Vergès dit, “qu’elle propose une histoire de l’art et une géographie du monde, qui abrite des objets, volés, pillés ou acquis malhonnêtement et des restes humains, privant des peuples et des communautés de deuil et de richesses.”.

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Françoise Vergès, politologue, féministe antiraciste, est l’autrice de plusieurs travaux d’importance sur l’esclavage colonial, le féminisme, la réparation et le musée.

On lui doit, à La fabrique éditions, Un féminisme décolonial, en 2019, ainsi qu’Une théorie féministe de la violence, en 2020.

Elle s’attaque en 2023 à une institution, le musée universel occidental, dans Programme de désordre absolu, Décoloniser le musée, toujours à La fabrique éditions.

L’Europe, depuis près de 500 ans, s’est construite sur la conquête du monde, n’épargnant aucune civilisation sur son passage, au premier rang desquelles l’Afrique. Elle a consciencieusement pillé, volé, asservi les peuples qu’elle rencontrait. Elle a mis sur pied le système de la traite négrière, afin d’approvisionner ses colonies d’Amérique, en force de travail et de reproduction. De considérables fortunes se sont bâties sur ce système colonial et esclavagiste (le palais de l’Élysée est un exemple extraordinaire !).

Toutefois, dans le même temps, elle proclamait l’humanisme au XVIe siècle, et la raison au cours du XVIIIe siècle, où “l’on déporta 60% du nombre total des captifs africains”. La Révolution française achevait l’édifice avec la Liberté, l’Égalité et la Fraternité.

“Quand la protection d’objets importe plus que la vie humaine et plus que la dignité et l’égalité, cet universel paraît dérisoire. Parler de décolonisation impossible du musée, c’est inviter à imaginer le post-musée…” – Françoise Vergès

En 1961, Frantz Fanon déclarait : “La décolonisation, qui se propose de changer l’ordre du monde, est, […] un programme de désordre absolu. Mais elle ne peut être le résultat d’une opération magique, d’une secousse naturelle ou d’une entente à l’amiable.”

Dès lors, l’invention du musée universel occidental -Le Louvre-, a porté au pinacle la civilisation européenne : détentrice et protectrice de tous les savoirs ! Françoise Vergès insiste sur le fait que “l’attraction qu’exerce ce modèle sur le reste du monde le rend incontournable”. […] sa décolonisation est impossible si elle ne s’inscrit pas dans un programme qui embrasse la construction d’un monde post-raciste, post-impérialiste et post-patriarcal […].

Voilà ce à quoi elle nous convie, à concevoir l’inconcevable : nous défaire du musée universel, et par là-même, briser le silence du mensonge sur lequel il repose : “Il n’y a pas d’innocence blanche ; le confort des vies en Europe s’est construit sur l’extraction et l’exploitation du Sud global, ce dont même les classes populaires ont fini par profiter. Dès lors, s’il est indéniable que des Européen.nes ont contribué à penser une conception libérale des droits, la révolution anticapitaliste, des féminismes matérialistes et marxistes, l’antifascisme et une certaine tradition pacifiste, nous ne pouvons adhérer à la conviction que l’Europe ait été le seul continent à avoir défini les meilleurs modes d’émancipation, les vrais droits humains et les droits des femmes, bref qu’elle aurait mieux compris les principes de liberté et d’égalité.”.

Ce “programme de désordre absolu est un programme de répétitions pour la vie, ces pratiques qui font vivre l’idée de liberté à travers la joie, l’amour révolutionnaire et la solidarité sans lesquels on ne peut surmonter les divisions entretenues par le racisme.”

Avec la politologue et militante Françoise Vergès, Terrain Social vous invite à faire musée autrement, et à pratiquer un “exercice décolonial” ! 

S’interdire cet exercice,[…], c’est accepter que le monde soit immuable”.

Hugues Chevarin

Poursuivre :

L’ouvrage fourmille d’exemples et de références auxquelles nous vous renvoyons.
Toutefois, il est indispensable de citer : 
Frantz Fanon, Les damnés de la terre, à La découverte.

Terrain Social attire, aussi, votre attention sur la récente traduction : 
Charles W. Mills, Le contrat racial, Mémoires d’encrier, Avril 2023 (pour l’Europe)

Nous évoquons dans l’entretien l’Atelier, dont une des éditions s’est tenue à : 
La Colonie, un lieu de «Savoir-vivre» et de «Faire-savoir», fondé par Kader Attia, Zico Selloum et leur famille. 
La Colonie met au défi les postures amnésiques et délétères. C’est un lieu convivial qui engage, en toute indépendance, les chantiers du vivre et du penser ensemble.
Cette quatrième édition a vu la parution d’un Manifeste de l’Atelier.

DTP – Decolonize This Place, pour celleux qui pratiquent l’anglais !

Enfin, à l’occasion des 25 ans des éditions La fabrique, venez rencontrer leurs auteur.rices, à la SCOP Librairie des Volcans du 10 au 13 mai, à Clermont-Ferrand. 

Terrain Social s’associe à cet anniversaire en vous proposant de réécouter les deux épisodes ci-dessous : 
#76 – La police, (dès l’origine) une institution violente ! – Paul Rocher
#73 – La Sécurité sociale : une longue histoire de conflits – Nicolas Da Silva

L’Occitan, une culture en plein printemps

Culture

En France, avant la seconde Guerre Mondiale, une langue s’éteint doucement. Il s’agit de l’occitan. Reléguée au rang de patois local, on oublie peu à peu qu’elle fut l’étendard d’une culture florissante, s’épanouissant sur tout le tiers sud de la France. Mais depuis les années cinquante se sont multipliées les initiatives visant à préserver cet héritage.

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©Nicolas Peuch/Radio France/Maxppp

Depuis la fin des années 2000, l’Auvergne a rejoint la cadence. Car oui, la culture occitane vit également parmi les volcans ! Un sujet de Moïse Grelier avec Etienne Rougier, directeur de la future école bilingue français-occitan de Clermont-Ferrand, Maël Capolino de l’Institut d’Etudes Occitan et David De Abreu de l’Agence des musiques des territoires d’Auvergne (AMTA).

Emma Delaunay

Comment l’avis des enfants et des adolescents est-il pris en compte dans notre société ?

Social

Les enfants sont-ils considérés comme appartenant à la vie de la cité ? Depuis quand s’intéresse-t-on à leur réflexion ? Et leur donne-t-on les moyens pour exprimer leurs opinions ?

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©Jean-Luc Flémal/BELPRESS/MAXPPP – Les jeunes veulent sauver la planète 07/02/2019

La place que l’on attribue aux enfants a évolué, aussi bien dans les institutions que dans la sphère familiale. En France, les voix juvéniles peuvent se faire entendre via différents dispositifs, comme par exemple dans les conseils de jeunes à l’échelle des villes ou encore des régions. Mais est-ce suffisant ? Y a-t-il un cadre juridique ou légal qui inscrit la place de l’enfance dans le débat public jusqu’à sa reconnaissance comme un sujet politique ? Et qu’en pensent les premiers concernés ? 

Un sujet de Nedjma Paul et Rhadia U. avec quelques collégiens et collégiennes du collège de Pierrefort, dans le Cantal, Géraldine Bozec, docteure en science politique à l’Institut d’Études Politiques de Paris et Jean Marc Treuil, responsable de la communication pour l’ANACEJ, l’association nationale des conseils d’Enfants et de Jeunes. 

Réalisation : Emma Delaunay

A La Réunion, l’opération Wuambushu divise

Actus

L’opération d’évacuations, de destructions de bidonvilles et d’expulsions de sans-papiers nommée Wuambushu, en cours à Mayotte, est très contestée. Et divise jusqu’à La Réunion.

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Le Comité de médiation de La Réunion réclame l’arrêt de l’opération Wuambushu, en cours à Mayotte.

A quelques jours d’écart, deux manifestations ont eu lieu à La Réunion à propos de l’opération Wuambushu, en cours à Mayotte. A l’initiative du Comité de médiation de La Réunion, dont fait partie le Mouvement réunionnais pour la paix, la première manifestation, le 23 avril dernier à Saint-Denis, réclamait l’arrêt pur et simple de cette opération.

La seconde, qui, à l’appel du collectif Ré-MaA (résistance Réunion-Mayotte en action), a réuni jeudi dernier une trentaine de femmes mahoraises sur le front de mer du chef-lieu, visait au contraire à soutenir la manœuvre. 

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Julie Pontalba est la présidente du Mouvement réunionnais pour la paix et réclame l’arrêt de l’opération Wuambushu à Mayotte.

Présidente du Mouvement réunionnais pour la paix, Julie Pontalba, qui ne nie pas les arguments des “pro-Wuambushu”, explique pourquoi elle réclame la fin de cette opération et l’ouverture d’un dialogue entre toutes les parties.

Aurore Gisquet

Après les violences conjugales, le parcours des combattantes pour demander justice et réparation

Social

Trois ans après le Grenelle des violences conjugales et la mise en place d’une série d’actions de prévention qui en découlaient, la société a pris conscience de l’ampleur du phénomène. Une conscientisation tardive mais primordiale à l’heure où chaque année 213 000 femmes sont victimes de violences commises par leur conjoint ou ex-conjoint.

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©Melki 2022/ Laura Guérin

L’auteur de ces violences est un homme qu’elles aiment ou ont aimé… Le mari, le concubin, le pacsé, le petit-ami, ancien ou actuel, cohabitant avec elle ou non… Ces chiffres donnés par l’Observatoire national dévoilent l’envergure et la nature de ces violences intrafamiliales. Comment faire cesser ces situations dangereuses afin d’éviter les victimes ?

Parmi ces femmes, 18% déclarent avoir déposé une plainte en gendarmerie ou en commissariat de police. Les dépôts de plainte n’ont jamais été si nombreux.  Alerter et dénoncer les violences reste le premier pas, aussi éprouvant à faire que nécessaire. Il arrive aussi qu’une majeure partie d’entre elles parvient à s’échapper de leur oppresseur. Mais une fois partie, elles se retrouvent confrontées à des difficultés matérielles. C’est le début d’un nouveau parcours, celui des combattantes pour demander justice et réparation. 

Pourquoi le chemin vers une vie paisible semble-t-il si escarpé ? Vers qui se tourner pour rebâtir un quotidien serein ? En France, quelles ressources met-on à disposition pour ces femmes en difficulté ? Et plus globalement, quelles sont les évolutions notables dans leur accompagnement ? 

Dans ce documentaire vous entendrez le témoignage de Laura Guérin, autrice du livre « le parloir est une larme« , elle a été victime de violences conjugales pendant plus de 4 ans. Aujourd’hui elle s’est engagée dans la lutte des violences faites aux femmes. Stéphane Bouyssou, chef du service d’un centre d’hébergement d’urgence de l’ANEF, nous ouvre les portes et nous fait visiter ce lieu d’accueil pour les femmes dans le besoin. Et puis, on ouvre des horizons avec Mélanie Bouthillier des Guillemets, un dispositif intéressant dédié à la garde d’enfants et l’aide à la parentalité.

Emma Delaunay

Emission : l’évolution de l’accompagnement des femmes victimes de violence

Social

En France, une femme sur deux a déjà été victime de violences sexuelles et une femme sur trois a déjà subi du harcèlement au travail… Alors comment faire face à cette violence qui relève finalement de notre responsabilité collective ?

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(De gauche à droite) Michèle André, Stéphanie Cassagne, Emma Delaunay, Benoît Bouscarel, Mireille Bernard et Claire Berthonneau.

Derrière ses chiffres, il y a des vies et des personnes qui se battent au quotidien pour sensibiliser et faire porter la parole des victimes… Et nos 4 invitées sont de celles-là, puisqu’elles agissent pour tenter d’éliminer ces oppressions que subissent les femmes. Avec nous pour parler de l’accompagnement dédié aux femmes :  Michèle André, sénatrice honoraire et ancienne ministre des droits des femmes, Mireille Bernard, juriste et réferent départemental de violence conjugale au CIDFF dans l’Allier, Stéphanie Cassagne coordinatrice des centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales (CPCA) à l’ANEF et Claire Berthonneau, chargée de mission égalité et lutte contre les discriminations à l’UCA.

Une émission dans laquelle on revient sur l’évolution de l’accompagnement dédié aux femmes victimes de violences, et où l’on présente aussi les outils et les bonnes pratiques développées ces dernières années afin d’éviter les violences sexistes et sexuelles.

Réalisation : Francisque Brémont

Animation : Benoît Bouscarel et Emma Delaunay

Magic Bolide #56 Kill The Pain

Culture

Invitées cette semaine dans Magic Bolide, le duo franco australien Kill The Pain qui vient de sortir le feel good album du Printemps.

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Mélanie Pain et Phoebe Killdeer se sont rencontrés en chantant pour le projet Nouvelle Vague et elles rêvaient depuis longtemps de se lâcher sur un projet commun. C’est fait ! On découvrira donc cet album dansant, électro pop et célébrant le Girl Power avec une espièglerie et une liberté qui rappellent le son post punk du New York du début des années 80. Au programme aussi l’excellent nouvel album de Flavien Berger, le nouveau Sparks, mon coup de coeur pour le groupe américain Beach Fossils et la soul électronique du sud africain Mongeziwe Mabandla et des chansons militantes signées Séverin et Lionel Liminana en duo avec David Menke pour la BO du documentaire « Margaret Thatcher’s not dead ». Sans oublier un résumé du Printemps de Bourges avec notamment Aghiad et Brique Argent parmi les révélations des Inouïs.

Christophe Crénel

Zafer kreol : L’humour péi en plein faste

Culture

En deux ans, une école de stand-up, un comedy club et un festival d’humour ont vu le jour à La Réunion. Et le public en redemande.

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Créer une salle dédiée au stand-up à La Réunion, c’était le défi d’Arnaud Pothin (ici en bas au centre) à son retour de Paris. Pari réussi à Saint-Denis

Je n’aurais jamais imaginé ça il y a trente ans. Je ne pensais pas qu’il y aurait toute cette émergence”. Figure de l’humour péi en compagnie de Thierry Jardinot, Didier Mangaye ou encore Lino, Marie-Alice Sinaman n’en revient pas. En l’espace de deux ans, un festival d’humour, une scène et une école de stand-up ont vu le jour à La Réunion. Rien que ça. 

Des bancs de l’école à l’affiche du festival !

Alors installés à Paris, Sabo Mujeni et Francisco Serrano cherchent un endroit “vierge” pour lancer une école de stand-up. Le couple mise sur La Réunion. En 2020, la Comedy School 974 accueille ses premiers humoristes en herbe. 

Sabo Mujeni et Francisco Serrano sont les créateurs de l’école de stand up péi.

Preuve qu’ils ne sont pas les seuls à percevoir La Réunion comme un territoire fertile pour l’humour, un festival voit le jour la même année. En décembre 2020, Julien de Ruyck organise la première édition du Réunion Comedy Festival, qui mêle humoristes péi et humoristes venus de métropole. Un succès qui ne se dément pas, la quatrième édition étant même programmée pour février 2024. 

Un comedy club comme à Paris
De retour sur son île après avoir fréquenté les comedy clubs parisiens, Arnaud Pothin se rend lui aussi à l’évidence. “J’ai vu qu’il n’y avait pas de vraie scène dédiée aux humoristes péi”, explique ce dernier, qui se met en tête l’idée d’en créer une “avec les meilleures conditions possibles”. Chose faite le 5 juin 2022 avec l’ouverture du Run Comedy Club à Saint-Denis.

La troisième édition du Réunion Comedy festival a rencontré un franc succès. Photo Reunion Comedy Festival.

A l’affiche, on y retrouve parfois des élèves de la Comedy School 974, qui pour certains, sont montés sur la scène du Réunion Comedy Festival. D’autres humoristes se produisent dans des bars et cafés culturels qui, visiblement, ont bien cerné que l’humour péi était en plein faste. 

Kaysia Virapin et Tyron Poncharville, avec Kilian Kerbrat