« Les Corps quotidiens » explore la place du corps dans nos quotidiens. Dans ce sixième épisode, Marie nous laisse entrer dans son cabinet de sage-femme.
Dans Les Corps Quotidiens, Claire Juge propose d’explorer la place du corps dans nos quotidiens, et notamment dans nos vies professionnelles. Au fil de six épisodes, elle est allée à la rencontre d’une coiffeuse, d’un ostéopathe, et même d’un contrôleur aérien… pour leur demander comment ils utilisent leur corps dans leur métier.
Dans ce sixième épisode, nous explorons les mouvements des corps dans le cabinet d’une sage-femme. Des corps qui se transforment, des corps qui se touchent ou pas, des corps qui se parlent toujours.
« Les Corps quotidiens » est un podcast imaginé, écrit et tourné par Claire Juge, produit par Clara Garnier-Amouroux et Tiphaine Crézé de l’Onde Porteuse et soutenu par l’association Matières Vives. La musique originale est de Julie Roué et l’illustration est de Séréna Moglia. Merci à Marie, Thomas et Sandra.
Toute cette saison, « Du Biscuit » s’intéresse à la façon dont les médias s’emparent de l’urgence climatique. Cet épisode hors-série est tout droit sorti d’un de nos ateliers d’éducation aux médias, dans le cadre du programme La Bande !
C’est un hors-série Du Biscuit que l’on vous propose aujourd’hui sur Le Chantier, tout droit sorti de l’un de nos ateliers d’éducation aux médias. Les huit jeunes du programme La Bande, encadrés par l’Onde Porteuse, ont voulu s’emparer du sujet des nodules polymétalliques, sortes de sphères noires mesurant entre 10 et 12 centimètres de diamètre.
Ces nodules reposent à plus de 4 000 mètres de profondeur et contiennent des métaux rares et précieux, utilisés dans la transition énergétique. C’est pour cette raison qu’ils sont de plus en plus convoités, notamment par les industries minières.
Pour avoir une idée de l’impact que pourrait avoir l’extraction des nodules polymétalliques dans les fonds marins, les jeunes du programme La Bande ont fait appel à Raphaël Seguin, militant et chercheur en biologie marine.
Un documentaire réalisé par Emma, Nasta, Lynda, Selim, Elisa, Anthony, Mii et Mélissa de La Bande !
Préparation, encadrement des jeunes et réalisation : Marie Besse
Un programme réalisé dans le cadre des ateliers d’éducation aux médias et d’initiation à la radio menés par l’association L’Onde Porteuse et avec le soutien du Ministère de la Culture.
A La Réunion, le Piton de la fournaise est entré en éruption le 2 juillet dernier. Hasard du calendrier, un exercice grandeur nature avait été organisé 5 jours plus tôt par les autorités. Baptisé Volcanex, il avait pour but de se préparer à une éruption de grande ampleur.
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Tester le dispositif de sécurité face au risque d’une éruption de grande ampleur, c’était l’objectif de l’exercice Volcanex, qui s’est déroulé le 27 juin dernier à Sainte-Rose et à Saint-Philippe. Des volontaires, ainsi que quelques enfants de deux établissements scolaires, ont participé à une évacuation, orchestrée par les autorités.
Une évacuation qui fait suite à une alerte -fictive- de l’Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise, dirigée par Aline Peltier, qui revient sur les menaces du Piton de la Fournaise et les moyens de contrôle.
Valentin Mathé, fondateur de la maison d’édition pour la jeunesse La poule qui pond, a lancé un appel à l’aide sur les réseaux sociaux. Sa vidéo, publiée sur Facebook le 22 juin, a été vue par plus de 100 000 personnes. Un espoir pour l’éditeur, qui espère remonter la pente grâce au soutien des libraires et des Clermontois.
Le fondateur de La poule qui pond, à Clermont-Ferrand, a lancé un appel à l’aide sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo publiée le 22 juin dernier, Valentin Mathé fait part de ses difficultés de trésorerie et de ses inquiétudes quant à l’avenir de la maison d’édition clermontoise.
“Aujourd’hui, nous avons besoin de trésorerie, c’est pourquoi nous mettons en vente des packs de soutien : des livres à petits prix en arrêt de commercialisation” écrit-il sur Facebook. La hausse des coûts du transport et le prix du papier en constante augmentation fragilisent le monde de l’édition, surtout les éditeurs indépendants. Pour remonter la pente, Valentin Mathé propose à la vente des packs de livres à prix cassés. “Il s’agit d’ouvrages qui sont en arrêt de commercialisation. Cela permet de renflouer la trésorerie mais aussi d’éviter leur destruction” , précise-t-il.
Elisa Seve-Feyfeux et Emma Gouttefangeas, du programme d’initiation à la radio La Bande, sont allées à la rencontre de Valentin Mathé dans sa boutique clermontoise.
Elisa Seve-Feyfeux, Emma Gouttefangeas et Marie Besse
Pour soutenir La poule qui pond, vous pouvez vous rendre au 11, rue des petits-gras ou le site internet de la maison d’édition.
Entrer à reculons chez soi une fois minuit passé, ne pas balayer après 18 heures, éviter de marcher avec de la viande la nuit… A La Réunion, les superstitions sont nombreuses et très répandues dans la population. Comment cela s’explique ? De quelles façons se transmettent-elles ?
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D’après les superstitions réunionnaises, balayer chez soi après 18 heures apporterait le malheur.
Isabelle Hoarau Joly, anthropologue et écrivaine de contes et de légendes, Stéphane Nicaise, enseignant à l’Université de La Réunion, anthropologue et prêtre, ainsi que Jean-Bernard Ifanohiza, comédien et conteur d’histoires, répondent à ces questions.
Christopher Genetay, avec Roland Relay et Isack Ahamadi
La ruralité est-elle un désert culturel ? Si Europavox investit une fois de plus la place du 1er mai à Clermont, cette année le festival se met au vert. Europavox organise deux concerts gratuits le mercredi 28 juin à Issoire – avec le lituanien Free Finga et le clermontois Cléon- et à Giat – avec le groupe local Whatever en première partie des ukrainiens Love’n’Joy.
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Faut-il repenser les pratiques culturelles dans les territoires ruraux ? Pourquoi faire résonner les sonorités européennes dans les campagnes auvergnates ? Nous sommes en compagnie de François Audigier, en charge de la programmation européenne du festival, pour échanger sur la vision d’Europavox sur ces questions culturelles.
Que vient donc prôner le néolibéralisme dans sa “volonté” de pousser une élite féminine sur la scène économique et financière ? Briser, enfin, le fameux plafond de verre ? Ces quelques élues ne sont-elles qu’un alibi ? Quel danger fait-il courir au féminisme et aux valeurs d’émancipation qu’il porte ?
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La présidente de la Banque Centrale Européenne Christine Lagarde Paris, France, 23 June 2023. EPA/Lewis Joly / POOL MAXPPP OUT
“Le féminisme n’est plus aujourd’hui une menace pour le capitalisme, c’est ce qui le rend si populaire, si visible dans les médias comme dans les discours politiques.”
Sandrine Holin, après des études en sciences politiques et en sciences humaines, a exercé dans le secteur des affaires publiques et de la finance avant d’entamer le projet de recherche nourrissant l’essai publié aux éditions La découverte, Chères collaboratrices. Comment échapper au féminisme néolibéral.
“[…] le néolibéralisme n’est pas seulement une doctrine économique ou une doctrine d’économie politique, c’est une doctrine globale, une rationalité, un ordre normatif qui travaille sur et au niveau de l’individu. Le néolibéralisme fait de l’individu un entrepreneur de lui-même…, comme l’a défini Michel Foucault.
Il poursuivait en précisant que ”la valeur cardinale du néolibéralisme était la concurrence.”
Sandrine Holin s’attache à montrer, à démontrer comment cette doctrine globale, cette rationalité néolibérale s’est emparée du discours féministe, et en particulier des valeurs d’émancipation qu’il porte, à des fins de seul profit.
L’objectif n’est-il pas de créer les conditions d’une plus grande concurrence entre les hommes et les femmes, et mais aussi entre les femmes elles-mêmes ?
Pour ce faire, il faut donc au néolibéralisme et à un certain féminisme une cible commune : “[…] selon la philosophe étatsunienne Nancy Fraser, le néolibéralisme et le féminisme de la deuxième vague avaient en effet une cible commune à leurs critiques : l’Etat. L’Etat capitaliste patriarcal pour les féministes, et le capitalisme d’Etat, (c’est-à-dire) l’Etat étouffant les capitaux et l’économie, pour les néolibéraux.”
Que le capitalisme est fait le constat d’un manque à gagner en raison d’une plus faible participation des femmes à la sphère économique et au monde du travail, ne résout pas pour autant le paradoxe d’un système qui veut exploiter toujours plus de force de travail au risque même de sa reproduction.
Voilà bien un paradoxe auquel les quelques élues -telles Sheryl Sandberg, ex-numéro 2 de FaceBook, ou encore Christine Lagarde, actuelle Présidente de la Banque centrale européenne, mais aussi les nouvelles figures du féminisme néolibéral français du parti présidentiel- ne sont pas confrontées.
D’après Catherine Rottenberg, dans The Rise of Neoliberal Feminism, “un nouveau courant du féminisme qui semble redéfinir l’objectif du féminisme. Le féminisme néolibéral se focalise en effet sur la manière de concilier vie de famille et vie professionnelle. Il s’éloigne ainsi des objectifs plus globaux comme mettre fin à l’oppression de genre ou parvenir à plus d’égalité entre tous et toutes.”
“Le nouvel idéal féminin se considère comme émancipé parce qu’il poursuit une carrière et élève des enfants. Le nouvel idéal féminin n’est ni nullipare, ni célibataire, ni femme au foyer. Elle a tout en même temps, elle concilie l’inconciliable et c’est en ça qu’elle est une superwoman, une wonderwoman, une héroïne du quotidien !”
Dans cet essai, Sandrine Holin nous alerte sur l’utilisation marketing du discours féministe, aux prises avec la rationnalité néolibérale. Ce “nouveau féminisme” fait l’éloge de “l’empowerment” des femmes, faisant miroiter “l’égalité” (aux limites toujours reculées). Le “féminisme néolibéral” n’est-il pas le plus sûr moyende rendre le féminisme inoffensif, lui ôter son caractère révolutionnaire ?
Terrain Social explore, avec Sandrine Holin, la face cachée du “féminisme néolibéral” et l’équilibre “bancal” sur lequel il repose.
Enfin, n’est-il pas temps de “redevenir menaçantes, ensemble” ?
A l’occasion de la fête de la musique, nous avons embarqué dans un bus pas comme les autres. Le réseau de transport en commun Citalis a monté un bus musical avec DJ Daddymad sur la ligne 5, entre le stade de l’Est et l’Hôtel de ville de Saint-Denis. Ambiance garantie.
Chaque mardi, des collégiens de Saint-Denis de la Réunion se rendent au potager bio de leur établissement. Encadrés par leurs professeurs de Sciences de la Vie et de la Terre, les élèves cultivent la terre.
Chaque mardi, après une courte pause déjeuner, des élèves du collège Les Deux Canons à Saint-Denis se rendent au potager bio. Encadrés par Marie-Hélène De Sacco et Jean-Philippe Pousse, professeurs de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), les élèves dont certains sont « éco-délégués » -c’est à dire chargés de sensibiliser au développement durable dans leur établissement-, cultivent des agrumes, des légumes anciens, des plantes aromatiques, des arbustes et des arbres.
Des fruits et légumes parfois revendus à certains professeurs afin de récolter un peu d’argent pour le potager. Les collégiens apprentis jardiniers peuvent également en rapporter chez eux.
Une initiative qui s’inscrit dans un engagement plus large pour le développement de projets en faveur du développement durable : Les Deux-Canons est en effet labellisé « éco-collège » depuis 5 ans. Une certification, délivrée par une association, qui atteste de l’investissement de l’établissement dans ce domaine. Pour l’instant le collège est niveau « argent » mais l’objectif est de viser le platine (le plus haut niveau).
Après un refus du Conseil départemental d’accueillir et de financer le passage de la flamme olympique en Loire-Atlantique, plusieurs communes ont proposé leur candidature. Le parcours et les villes lauréates seront dévoilés aujourd’hui, vendredi 23 juin 2023.
La flamme olympique fera-t-elle étape en Loire-Atlantique en 2024 ?
Ces derniers mois, le projet a connu plusieurs rebondissements.
Le 15 février, le département de Loire-Atlantique a annoncé son refus de financer le passage de la flamme. A la fin du mois d’avril, 5 villes du département ont annoncé avoir déposé leur candidature au passage de la torche olympique dans leurs communes.
Avant cette annonce, le 20 mars dernier, Thaïs Granger, de la rédaction nantaise du Chantier, avait rencontré Louise Pahun la Vice-Présidente du Conseil départemental en charge des sports, pour expliquer les raisons qui ont motivé la décision du Conseil départemental à refuser le passage de la flamme olympique. Elle a également interrogé Laurent Turquois, chef de file de l’opposition départementale et maire de Saint Sébastien sur Loire, l’une des 5 villes qui ont décidé d’organiser le passage de la flamme malgré le refus du département.