Plus d’un million de candidats se présentent chaque année à l’examen du permis de conduire. Véritable moteur pour l’intégration des personnes étrangères, cet examen déjà compliqué et stressant, l’est d’autant plus pour les nouveaux arrivants sur le sol français.
Barrière de la langue, démarches administratives, freins économiques… Firoz Ahmed a passé la porte de FIT formation et a rencontré Pascal Grand, directeur de cette auto-école sociale basée à Clermont-Ferrand.
Des treize heures d’essais de « L’Enfer » tournées entre le viaduc de Garabit et le Barrage de Grandval par Henri-Georges Clouzot en 1964, le DJ Prieur de la Marne pose un nouveau regard sur l’Enfer.
Si l’Enfer était une danse ? Un son ? Un image ? Un personnage ? Prieur de la Marne est parti de l’œuvre maudite de Georges Clouzot et plonge le spectateur dans les pas du déluré personnage interprété par Serge Reggiani.
L’IA pourrait-elle favoriser l’émancipation des femmes et l’égalité des genres ? Le 21 septembre dernier à Nantes, la Chaire Unesco RELIA a organisé une journée thématique autour des questions d’égalité entre les genres que soulèvent les usages de l’Intelligence Artificielle.
Bien que l’IA soit présente presque partout, les femmes sont sous-représentées dans la recherche et la conception de ces technologies. Ses usages posent aussi des questions d’égalité à travers la production et la diffusion de biais sexistes.
La Chaire Unesco RELIA, installée au sein de Nantes Université, développe des projets sur l’éducation et l’intelligence artificielle. Le 21 septembre dernier, à Nantes, elle a organisé une journée thématique pour traiter des aspects sexistes ou genrés de l’IA. Sacha Lainard, de la rédaction nantaise du Chantier y a rencontré Mélanie Pauly-Harquevaux la coordinatrice “Ressources Éducatives Libres et Intelligence Artificielle”.
A Saint Herblain près de Nantes, le Centre culturel Yezhoù HA Sevenadur est un tiers lieu dont les différents acteurs ont pour point commun de pratiquer, promouvoir et partager la langue bretonne.
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PHOTOPQR/PRESSE OCEAN/Romain Boulanger / Fanions et drapeaux rue Crébillon à Nantes
Depuis plus d’un siècle, la langue bretonne a affronté de nombreuses tempêtes. La plus terrible : son interdiction à l’école en 1902 qui l’a presque menée à son éradication. Mais le breton a résisté… Aujourd’hui les locuteurs brittophones poursuivent le combat car pour rester vivante, la langue doit être parlée au quotidien.
A Saint Herblain près de Nantes, un collectif anime un lieu d’accueil, de développement et de promotion de la culture bretonne en Loire Atlantique : le Centre Culturel Yezhoù HA Sevenadur. C’est ce qu’on appelle “un tiers lieu”. Il abrite plusieurs organisations. Parmi elles : une crèche, une école primaire, un collège Diwan dont l’enseignement est dispensé en breton, un centre de formation pour adultes, une médiathèque et une radio.
Sacha Lainard et Laurent Cassès de la rédaction du Chantier ont rencontré celles et ceux qui s’engagent pour une langue bretonne vivante.
Un salon autour de la culture geek, manga, comics, cosplay, science-fiction, jeux vidéos… C’est le programme de Geekali. Il rassemble chaque année les fans réunionnais. Le Chantier y a baladé son micro.
Avec son deuxième roman « Le fruit le plus rare », l’autrice Gaëlle Bélem réhabilite un enfant – qui a bien existé – au destin plus que chamboulé. Orphelin, analphabète et esclave, Edmond Albius a pourtant fait une incroyable découverte. Un destin et une plume qui ont séduit le jury du prestigieux prix Renaudot.
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Elle est partout. Dans les glaces, les desserts, les parfums ou les shampoings. La subtile odeur de vanille embaume nos vies. Mais la connait-on vraiment ? Sait-on tout de son histoire ? Rien n’est moins sûr… Pour nous mettre sur la piste, il n’y a rien de mieux que le tout nouveau roman intitulé Le fruit le plus rare”, paru aux éditions Gallimard.
Il retrace la destinée de celui par qui la vanille existe aujourd’hui… Et vous ne le saviez sans doute pas, mais on la doit au réunionnais Edmond Albius. Né en 1829, il était à l’époque un enfant, un orphelin, un esclave. Pour en parler, la rédaction réunionnaise du Chantier a reçu l’autrice de ce roman, Gaëlle Bélem.
C’est une lutte qui prend de plus en plus d’ampleur depuis 2 ans : celle contre le projet d’autoroute A69, une portion de 62 km pour relier plus vite Toulouse à Castres. Comme à Clermont, où aura lieu ce soir un rassemblement organisé au Jardin Lecoq par le mouvement écologiste étudiant Fridays for Future en soutien au GNSA (Groupe National de Surveillance des Arbres) et aux opposants au projet de construction d’un tronçon d’autoroute entre Toulouse et Castres.
Ce mouvement d’occupation d’arbre et pour certains de grève de la faim dure et se perpétue ailleurs. Friday For Futur, l’association pour une justice climatique, prévoit de grimper aux arbres du jardin Lecoq à 18h à Clermont-Ferrand. Ombéline Coste, étudiante en géographie, détaille cet événement au micro de Moïse Grelier.
La fin de l’été annonce pour les troupeaux le retour en plaine. La transhumance pour rejoindre les estives se perpétue malgré les évolutions des modèles agricoles.
Comment la transhumance influe sur les troupeaux et quels en sont les bienfaits ? Déplacer les troupeaux aux changements de saison reste un rituel annuel, pourtant cette pratique n’est plus aussi commune qu’avant. Comment faire perdurer la culture de la transhumance ?
Avec : Patrick Fabre, ingénieur agricole et Directeur de la Maison de la transhumance à Salon-de-Province, il expose les avantages de la transhumance et défend le pastoralisme. Vous entendrez aussi, Catherine Triadou issue d’une famille d’éleveurs nous raconter ses souvenirs et évoquer sa passion pour la transhumance.
Les vieilles forêts sont de véritables réservoirs de biodiversité jouant un rôle important pour atténuer les effets du changement climatique. Elles représentent également un héritage historique, culturel et social indispensable à préserver ! En Auvergne, les vieilles forêts représentent aujourd’hui moins de 5 % de la surface forestière en montagne et moins de 1 % en plaine.
On en parle avec deux expertes. Émilie Dupuy du Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne. Elle évoque le projet « Sylvae, réseau de vieilles forêts en Auvergne », le principe est simple : acheter des parcelles de vieilles forêts pour les laisser en libre évolution ! On suivra Morgane Malard, du Parc Naturel Régional du Livradois-Forez, en pleine nature dans une forêt privée sur la commune de Sermentizon, à la découverte des vieux arbres.
un sujet de Yolande Pujante, réalisation Emma Delaunay
Nos territoires du Massif Central sont riches d’un réseau ferroviaire dense mais encore à redécouvrir. À réactiver. Mais que pourrait-il se passer entre toutes ces gares abandonnées si elles voyaient de nouveau passer – et s’arrêter – les trains ? Outre les voyageurs et leurs effets, que pourrait-on transporter par wagons, de gorges en viaducs ?
Comment penser le train, tout à la fois moyen de transport et moyen d’irrigation, notamment culturelle ? Qu’est-ce que le ferroviaire et son univers peuvent nous aider à imaginer pour le futur ?
Dans notre monde en transition, le train peut-il d’ailleurs nous aider à améliorer le futur ?
Et dans la perspective de Clermont-Ferrand-Massif Central capitale Européenne de la Culture en 2028, comment le train peut nous amener à « rêver » le futur ?
Pendant une heure, c’est ce que nous allons faire à bord du train du Gévaudan, en compagnie de nombreux invités, de gorges en viaduc. Une émission produite par l’Onde Porteuse en partenariat avec l’association Clermont Massif Central 2028 et avec le soutien du Comité de Massif.
Bernard Quinsat, fondateur de Chamina et mémoire vivante du Massif Central, Pierrette Viel, présidente du Rendez-vous international du Carnet de Voyages de Clermont-Ferrand, Patrice Chazottes, directeur de l’association Clermont Massif Central 2028, Patricia Rochès, présidente de l’association des Amis du viaduc de Garabit, François Pelletier, chargé des questions ferroviaires au sein de l’association OrbiMob, Véro Béné, illustratrice et carnettiste, Quentin, de l’association Train à vapeur d’Auvergne.
Une émission enregistrée le samedi 23 septembre 2023 entre Clermont-Ferrand et Marvejols, dans la voiture bar du train du Gévaudan, affrété par l’association Train à vapeur d’Auvergne.
Présentation : Benoît Bouscarel et Michaël Grelat.
Prise de son : Francisque Brémont.