Culture
Avec son deuxième roman « Le fruit le plus rare », l’autrice Gaëlle Bélem réhabilite un enfant – qui a bien existé – au destin plus que chamboulé. Orphelin, analphabète et esclave, Edmond Albius a pourtant fait une incroyable découverte. Un destin et une plume qui ont séduit le jury du prestigieux prix Renaudot.
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Elle est partout. Dans les glaces, les desserts, les parfums ou les shampoings. La subtile odeur de vanille embaume nos vies. Mais la connait-on vraiment ? Sait-on tout de son histoire ? Rien n’est moins sûr… Pour nous mettre sur la piste, il n’y a rien de mieux que le tout nouveau roman intitulé Le fruit le plus rare”, paru aux éditions Gallimard.
Il retrace la destinée de celui par qui la vanille existe aujourd’hui… Et vous ne le saviez sans doute pas, mais on la doit au réunionnais Edmond Albius. Né en 1829, il était à l’époque un enfant, un orphelin, un esclave. Pour en parler, la rédaction réunionnaise du Chantier a reçu l’autrice de ce roman, Gaëlle Bélem.