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A Nantes, une start up située au croisement de la technologie de pointe et du social, tente de démocratiser l’accès des aides techniques au handicap.

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Selon les chiffres de L’Organisation Mondiale de la Santé, près d’un milliard d’individus vit avec un handicap et seulement 10% d’entre eux ont accès à ce que l’on appelle des « technologies d’assistance ». Pourtant, la recherche dans le domaine de la robotique médicale fait des progrès. Par exemple, des « exosquelettes » permettent aujourd’hui à des personnes paraplégiques de marcher à nouveau. Or, ces solutions restent rares, coûteuses et complexes d’utilisation.

David Gouaillier, docteur en robotique, a créé en 2018 la start up Orthopus pour relever le défi de démocratiser la robotique médicale. La start up nantaise fabrique des assistants robotiques : des supports de bras qui se fixent sur un fauteuil roulant. Ils sont destinés à des personnes souffrant de faiblesse musculaire des membres supérieurs. Comme un exosquelette, l’assistant vient porter le bras et aider la personne à retrouver du mouvement. En février dernier, l’entreprise a réalisé une levée de fonds de 2 millions d’euros. Ils serviront à financer un essai clinique. Son l’objectif : déposer une demande de remboursement, auprès de la sécurité sociale de leur premier dispositif “Orthopus supporter”.

Natacha Pouyat et Laurent Cassès de la rédaction du Chantier ont rencontré David Gouaillier, le capitaine d’Orthopus, et Mona Jamois, en charge de la communication et du marketing.

Natacha Pouyat et Laurent Cassès