Environnement
Centrale Nantes est l’une des premières écoles d’ingénieur.e.s à proposer à ses élèves une option “Low tech”. Comment enseigne-t-on la Low tech et qui sont ces ingérieur.e.s nouvelle génération ?
MEDIA
En 2018, Clément Choisne jette un pavé dans la mare lors de la remise de son diplôme d’ingénieur de l’Ecole Centrale Nantes. Au micro, il exprime ses doutes et son malaise. Il remet en question l’utilité de sa formation et du diplôme qu’il vient d’obtenir. Les études qu’il vient de suivre ne sont pas en adéquation avec les enjeux planétaires liés au changement climatique. La vidéo de son discours fera le buzz et sera reprise par de nombreux médias.
4 ans plus tard et un changement de direction à la tête de l’école nantaise, une option “low tech” est désormais proposée aux étudiants et aux étudiantes.
La Low tech, que l’on pourrait traduire par “technologie douce”, veut prendre le contre-pied de la high-tech : produire sobrement, grâce à des technologies simples et à faible impact environnemental et social. À Centrale Nantes, l’option repose sur la conduite d’un projet. Cette année, les étudiants planchent sur l’aménagement, grâce à des technologies low tech, du catamaran de Roland Jourdain. Le skipper, déjà très engagé dans la démarche low tech, est arrivé deuxième cette année de la course au large La route du rhum avec un bateau muni d’une coque fabriquée en fibre de lin.
Pour comprendre comment la Low tech est enseignée et qui sont ces ingénieurs nouvelle génération, Christophe Chauveau de la rédaction nantaise du Chantier est allé rencontrer le responsable de l’option, Jean-Marc Benguigui, et les 6 étudiants de cette toute première promo low tech.
Musique : YMNK
Christophe Chauveau et Capucine Frey