Culture
La fête nous a manqué ! Quels impacts a eu la privation de ces moments de convivialité sur notre état de santé ? Et comment la danse peut-elle guérir ? France Schott-Billmann, psychanalyste et danse-thérapeute, nous répond.
MEDIA
© Matthieu de Martignac / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
Comment avons-nous vécu l’absence de fête pendant la crise sanitaire ? Pour France Schott-Billmann, psychanalyste et auteure de « La thérapie par la danse rythmée » et « Le besoin de danser » (éd. Odile Jacob), « L’Homme est un animal social, qui a besoin de se retrouver : la fête est une thérapie ». La privation de moments conviviaux pendant les confinements et couvre-feux successifs a donc eu un impact sur notre corps et notre santé mentale.
France Schott-Billmann va plus loin et explique comment la danse guérit, notamment dans les hôpitaux, où elle exerce la danse-thérapie. « Cela permet de se remettre dans ces rythmes premiers, corporels : le battement du cœur et le rythme de la respiration. C’est très reposant pour le corps et pour l’esprit. ». Un médicament sans contre-indication.
Aïcha Nouri