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La loi Molac relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion a été partiellement censurée par le Conseil constitutionnel après avoir été votée à l’Assemblée nationale. Pour quelles raisons les langues régionales représentent-elles une menace ? Philippe Blanchet, professeur de sociolinguistique et didactique des langues au département Communication de l’université Rennes 2, l’explique au micro du Chantier.
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À l’occasion des élections régionales et départementales des 20 et 27 juin, Le Chantier consacre sa série de la semaine aux régions.
En avril, les députés ont adopté la proposition de loi Molac relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion. Une petite révolution douchée deux semaines plus tard, avec la saisine du Conseil Constitutionnel par la députée LREM Aurore Bergé avec l’appui du cabinet de Jean-Michel Blanquer.
Résultat : le 21 mai, le Conseil des sages censure partiellement le texte en retoquant l’« enseignement immersif » de ces langues et l’utilisation de signes diacritiques comme le tilde dans l’état civil.
Par crainte de voir l’unité du pays se morceler ? Au nom du principe d’égalité ? Ou de l’article 2 de la Constitution qui précise que « La langue de la République est le Français » ?
Philippe Blanchet, professeur de sociolinguistique et didactique des langues au département Communication de l’Université Rennes 2, répond à ces questions au micro du Chantier.
Tiphaine Crézé