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Les low-tech sont des technologies pratiques, accessibles et durables. Le Chantier est allé questionner Kevin Loesle, ingénieur en charge des communautés du Low-tech Lab.
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MEDIA
Le Low-tech Lab cherche depuis 2012 à promouvoir les technologies low-tech. Dans une optique d’accessibilité et de durabilité, ses ingénieurs tentent de mettre au point des nouvelles technologies pour tout un chacun.
Kevin Loesle, ingénieur au sein du Low-tech Lab a accepté de nous éclairer sur la low-tech.
Les low-tech, contrairement à leur nom, ne s’inscrivent pas spécifiquement en opposition à la high tech, en témoigne l’utilisation d’internet.
« Il existe des high-tech très utiles. Par exemple, Internet que l’on utilise pour diffuser des contenus, des tutoriels […] évidemment Internet a beaucoup de bons côtés mais aussi beaucoup de mauvais […] on essaie de juger plutôt les technologies sur ces trois critères d’utilité, d’accessibilité de durabilité. »
© Foucauld Delaplace
Les utilisateurs de la low-tech sont nombreux et divers. Que vous soyez un « MacGyver » dans l’âme, que les questions environnementales vous tiennent à cœur ou que tout simplement vous soyez à la recherche de plus d’autonomie, la low-tech est une solution ludique.
« Tout le monde est capable de construire de la low-tech. L’accessibilité, c’est l’un des grands avantages. »
© Foucauld Delaplace
La low-tech, c’est aussi une façon de concevoir le monde. Dans cette optique, le Low-tech Lab a mis en place un projet d’habitat low-tech.
« L’idée n’est pas d’essayer de démocratiser cet habitat, mais plutôt d’explorer la notion « d’habiter » et de comprendre les synergies existantes. La surface dont on a réellement besoin, la quantité nécessaire d’énergie pour chauffer, éclairer ou alimenter les appareils ménagers. »
Pour savoir plus sur la low-tech, direction le Low-tech Lab !
Christophe Rossignol