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Cette semaine, Déjà Là s’interroge sur les différentes formes d’habitat partagé. Pour entamer cette série, Camille Devaux, maîtresse de Conférences en Aménagement et Urbanisme à l’Université de Caen, décrypte les modalités de cet habitat multiforme, qu’elle a étudié longuement, et qui connaît ces dernières années une certaine institutionnalisation.
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© Vincent Voegtlin / PHOTOPQR / L’ALSACE / MAXPPP
Selon le mouvement Habitat Participatif France, l’habitat partagé a connu une explosion de 13% ces dernières années. Synonyme de valeurs idéologiques ou simplement de praticité, de facilité d’accès au logement ou de convivialité, il épouse de nombreuses formes, si bien qu’il échappe bien souvent à une définition unique.
Les rencontres nationales de l’habitat participatif en 2010 puis la loi pour l’Accès au Logement et à un Urbanisme Rénové (dite loi ALUR), de 2014, qui fait entrer dans la loi des initiatives dites d’habitat participatif, ont favorisé l’institutionnalisation du mouvement.
Camille Devaux, maîtresse de Conférences en Aménagement et Urbanisme à l’Université de Caen, décrypte les modalités de cet habitat multiforme, qu’elle a étudié longuement et auquel elle a consacré un ouvrage intitulé L’habitat participatif – De l’initiative habitante à l’action publique aux Presses Universitaires de Rennes en 2015.
Tiphaine Crézé