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Cette semaine, Déjà Là s’envole en Irlande du Nord où l’accord sur le Brexit fait resurgir les tensions entre loyalistes et républicains, 100 ans après la partition de l’île. Karin Fischer, professeure des Universités en Études irlandaises et britanniques à l’Université d’Orléans, spécialiste des politiques éducatives, revient aujourd’hui sur la difficile construction d’une identité commune, notamment à l’école et dans les manuels scolaires.
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© Paul Faith / EPA / MAXPPP
L’Irlande célèbre cette année le centenaire de la partition de l’île qui a donné naissance à l’État libre d’Irlande, devenue la République d’Irlande, au sud, et à l’Irlande du Nord. Mais depuis quelques semaines, des manifestations agitent la partie nord de l’île, en réaction à l’entrée en vigueur, le 1er janvier dernier, de l’accord sur le Brexit, et de la frontière commerciale qu’il instaure entre l’Irlande du Nord et la Grande-Bretagne.
Fait marquant dans ces émeutes d’avril : l’âge des manifestants. Très jeunes, vraisemblablement nés après les accords du vendredi saint de 1998 qui ont mis fin à 30 ans de guerre civile, ils témoignent de l’hérédité de ce conflit et de la difficile construction d’une identité commune. Une Histoire récente douloureuse à laquelle se heurtent le système scolaire, le programme et les manuels, impuissants face à l’ampleur des cicatrices.
Karin Fischer, professeure des Universités en Études irlandaises et britanniques à l’Université d’Orléans, spécialiste des politiques éducatives, revient aujourd’hui sur la difficile construction d’une identité commune, notamment à l’école et dans les manuels scolaires.
Hier, Agnès Maillot, professeure à la Dublin City University, revenait sur les raisons de la colère. Son interview.
Tiphaine Crézé