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Les exemples de crypto-art qui atteignent des sommes astronomiques à la vente se multiplient ces dernières semaines. Avec eux est apparu un nouvel acronyme au grand public : NFT, pour « Non Fungible Token ». Littéralement : des jetons non fongibles. Dominique Moulon, curateur indépendant, critique d’art et enseignant nous éclaire sur ce phénomène.
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Cette capture d’écran du GIF Nyan Cat s’est vendu près de 600 000 dollars en février dernier.
C’est l’histoire d’un chat qui a fabriqué des centaines de milliers de kilomètres d’arc-en-ciel depuis sa naissance en 2011. Ce GIF, baptisé « Nyan Cat » a été vendu près de 600 000 dollars en février dernier.
Le 11 mars, l’artiste américain Beeple devenait le troisième artiste le plus cher du monde après David Hockney et Jeff Koons après avoir vendu son œuvre, Everydays : the First 5 000 Days, pour 69,3 millions de dollars par la maison d’enchères Christie’s. 10 jours plus tard, le fondateur de Twitter troquait son premier gazouillis sur le réseau social contre 2,9 millions de dollars.
Ces trois exemples sont autant de NFT, des « Non Fungible Token ». Littéralement : des jetons non fongibles. Dominique Moulon, curateur (c’est-à-dire commissaire d’exposition) indépendant, critique d’art et enseignant est aussi titulaire d’un doctorat en Arts et sciences de l’art, membre de l’Association française des commissaires d’exposition, de l’Association internationale des critiques d’art et de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines. Il nous éclaire sur ce phénomène.
Tiphaine Crézé